C.O.W.L.

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Qu'arrive-t-il lorsque les super-héros ont neutralisé tous les super-villains ?


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Image Comics Super-héros [USA] - Middle West

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Geoffrey Warner, Reginald Davis et Paul Braddock, respectivement connus sous les pseudonymes de Grey Raven, Blaze et Sparrow, créèrent avec la municipalité de Chicago le premier syndicat historique de super-héros : le Chicago Organized Workers League . Nous sommes aujourd'hui en 1962. Warner et le C.O.W.L. doivent affronter leur pire ennemi : l'indifférence du grand public. Après avoir neutralité le dernier super-vilains et mis un terme à la Guerre Froide, les héros vont devoir prouver leur utilité aux habitants de Chicago tout en déjouant les tensions et luttes de pouvoir qui gangrènent l'organisation depuis des années. Texte: L'éditeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Mars 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série C.O.W.L. © Urban Comics 2016
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

02/10/2016 | Gaston
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Les récits de super héros ne sont pas trop mon truc, mais je me laisse tenter parfois, surtout lorsque c’est « à la marge », comme ici. D’autant plus que lorsque j’ai emprunté l’album – au hasard – je pensais lire un récit polar uniquement. La côté un peu crépusculaire et blasé (les super héros sont-ils nécessaires, ne coûtent-ils pas trop cher à la société – ici le Chicago des années 1960 ?) est plutôt bien vu. Ça pouvait donner une intrigue qui revitalise certains poncifs du polar noir américain. Mais au final je suis sorti déçu de cette lecture, que j’ai même fini un peu à reculons, l’ennui guettant. D’abord certains dialogues sont durs à déchiffrer (couleur des bulles par rapport au dessin). Ensuite j’ai trouvé que ça manquait de rythme, et qu’aucun personnage, qu’il soit super héros ou simple policier (les deux sont mêlés pour faire régner l’ordre) – voire méchants n’est vraiment charismatique. Quant au dessin, il n’est pas mauvais techniquement. Mais le rendu ne m’a pas plu. Les décors, minimaliste et esquissés, avec des couleurs ternes, donnent aux personnages des airs de silhouettes collées sur des fonds d’un autre origine. Je ne sais comment l’expliquer, mais ça ne me convient pas. Une lecture qui m’a laissé sur ma faim en tout cas.

12/04/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Quand récit de Super-héros se mêle à la corruption, au syndicalisme et aux sombres intrigues politiques. Le cadre de ce comics est son élément le plus important. Cela se passe à Chicago en 1962 dans un univers uchronique où les super-héros et super-vilains sont apparus une vingtaine d'années auparavant. Tandis que les héros de l'âge d'or étaient partis combattre sur le front de la Seconde Guerre Mondiale, les vilains prenaient le contrôle de la pègre de Chicago, déjà réputée auparavant pour être gangrénée par le crime et la corruption. A leur retour, les super-héros se regroupèrent dans la Ligue, un syndicat de super-héros, et s'organisèrent pour purifier la ville de ses super-gangsters. Le comics s'entame au moment où la Ligue vient d'éliminer le dernier super-vilain. Sur le plan politique, leur rôle devient donc désormais caduc mais ni les vrais gangsters ni la corruption n'ont quitté la ville, sauf que cela n'est en théorie pas du ressort des super-héros de gérer ça. Nous suivons alors les magouilles des uns et des autres pour permettre à la Ligue de rester en place ou pour tenter vainement de faire éclater la lumière sur les agissements répréhensibles des uns et des autres. Entre mouvements de grève, enquêtes parallèles, combines mafieuses et autres règlements de compte, c'est une vision bien noire du monde des super-héros et de la politique en générale qui nous est présentée là. C'est un récit réaliste et pas inintéressant, mais un peu rébarbatif sur la forme et sur le rythme. Le graphisme de Rod Reis est esthétique mais pas très agréable à la lecture. Son dessin manque foncièrement de profondeur et la colorisation sombre n'aide pas à apprécier et comprendre les scènes d'action. Quant au personnage, certains sont faciles à confondre et cela n'aide pas à la clarté de l'intrigue. Car cette dernière est aussi assez difficile d'accès. Il m'a fallu parcourir un bon tiers de l'album avant d'y retrouver pour de bon mes petits et de bien assimiler qui était qui et faisait quoi. Et encore, jusqu'à la fin, les motivations de certains ont continué à m'échapper. D'autant que dans l'ensemble, il y en a bien peu qui sont charismatiques. J'aimais bien le détective enquêteur au départ... Dommage quand on sait ce qu'il se passe le concernant. Concrètement, c'est une lecture qui ne manque pas d'idée et d'une dose d'originalité, mais son déroulement est laborieux, parfois trop alambiqué et pas toujours passionnant.

26/11/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

J’avais fondé beaucoup d’espoir dans la lecture de cette œuvre car l’éditeur l’avait comparé à Watchmen, le monument du comics moderne. Diantre ! Parfois, il est hasardeux de comparer surtout quand on est trop ambitieux. Résultat des courses : une seule étoile et encore par compassion. Le dessin n’est pas top et apparait comme irrégulier de planche en planche. Qui a dessiné ? Une succession de dessinateurs ? Sont ‘ils réellement expérimentés ? Autant de questions qu’on ne devrait pas se poser à ce stade. Fort heureusement pour moi, il ne s’agissait que d’un emprunt à une bibliothèque locale. Aucune beauté visuelle à l’horizon. Les personnages sont plats et peu charismatique d’autant que l’intrigue est inexistante à moins de pouvoir suivre attentivement. Il faut dire que je me suis super ennuyé avec ces super-héros qui combatte le crime à Chicago dans une ambiance volontairement sombre. La problématique de cette eouvre repose sur cette question : les super-héros sont ‘ils encore nécessaires alors que les temps ont changé ? Je pourrais répondre dans l’affirmative. Nous avons plus que jamais besoin de vous les super-héros pour lutter contre les dangers qui menacent notre monde et notre civilisation touchée dans sa chair. Bref, pas besoin de COWL pour avoir cette réponse.

20/12/2016 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Un groupe de super-héros doit prouver au public qu'ils sont encore utiles après avoir arrêté le dernier supervilain. L'éditeur compare cette série à Watchmen. C'est vrai que l'idée de départ est plutôt bonne et amène des réflexions intéressantes sur les super-héros sauf que c'est développé de manière ennuyeuse. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Les personnages ne sont pas intéressants et je me fichais bien de ce qui pouvait leur arriver. Mais bon j'avoue que cet album a des qualités qui pourraient plaire à d'autres lecteurs. C'était juste pas une série pour moi ou peut-être que je vais apprécier si je la relis un jour.

02/10/2016 (modifier)