BD reporter

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Dans BD reporter, du printemps arabe aux coulisses de l'Élysée, Chappatte arpente la Tunisie de l'après Ben Ali, explore le plus grand bidonville du Kenya, fait un détour dans la bande de Gaza, essaye de comprendre l’imbroglio ivoirien et découvre où se terre l'Ossétie du Sud.


Auteurs suisses BD Reportage et journalisme d'investigation Documentaires Séries avec un unique avis

Dessinateur de presse travaillant pour des grands journaux comme le "International Herald Tribune" et "Le Temps de Genève", Patrick Chappatte explore depuis 1995 le reportage en bande dessinée. Voyageant au centre du pays où la révolte est née et sur ses côtes d'où partent les barques de clandestins vers l'eldorado européen, il nous emmène aux sources de la révolution arabe, fin janvier 2011. Ses autres récits, de Gaza pendant la guerre de 2009 aux coulisses du palais de l'Elysée avant l'élection de 2007, en passant par les bidonvilles de Nairobi et les rebelles de Côte d'Ivoire, racontent le monde avec la simplicité du dessin, et donnent à voir l'humanité derrière l'actualité.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Novembre 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série BD reporter © Glénat 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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22/05/2016 | Erik
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Par Erik
Note: 3/5
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Chappatte est un dessinateur de presse helvétique qui officie notamment pour le temps de Genève. Il explore le reportage en bande dessinée en suivant la trace de l'américain Joe Sacco. J'aime beaucoup ce genre de bd qui apporte un éclairage sur l'état du monde. C'est parfois assez léger comme le printemps arabe mais quelquefois un peu plus passionnant comme le bidonville de Nairobi. J'ai bien aimé également l'épisode sur l'enclos de Gaza qui montre une certaine réalité masquée pour ne pas déplaire à Israel. On terminera sur le palais de l'Elysée qui n'a plus de secret depuis Le Château, une année dans les coulisses de l'Elysée. Le trait noir convient parfaitement à ce genre de récit car cela permet de rentrer en relation de façon unique sans être gêné par l'invasivité de l'image photographique. Bref, point de voyeurisme notamment pour les témoignages. On regrettera juste que les reportages présentés sont assez succincts et qu'il manque un peu d'épaisseur. Mais bon, c'est déjà pas mal.

22/05/2016 (modifier)