Alexandra David-Neel - Les Chemins de Lhassa

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Le périple d'Alexandra David-Neel raconté par elle-même.


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale 1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles La Montagne Pionnières Tibet

En mai 1924 Alexandra David-Neel, accompagnée de son fil adoptif, Aphur, arrivent enfin à Gyantsé Ils ont traversé le Tibet pour trouver un poste anglais, puis de là rejoindre l'Europe. Devant le foyer tant attendu de mister Macdonald, elle raconte son histoire..

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Alexandra David-Neel - Les Chemins de Lhassa © Glénat 2016
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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16/05/2016 | canarde
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Par PAco
Note: 3/5
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Un peu dans la foulée de Culottées cet album met en lumière le destin hors du commun de cette femme, Alexandra David-Neel, qui fut la première orientaliste à visiter le Tibet, et surtout rencontrer le Dalaï-Lama au sortir de la seconde Guerre Mondiale. Alexandra David-Neel est incontestablement une femme en avance sur son temps, mais qui grâce à sa détermination a su aller au bout de ses ambitions pour réaliser sa vie à sa convenance. Elle laisse en effet son mari pour quelques semaines pour mener à bien ce voyage qui durera finalement... une vie. Si le traitement tant graphique que narratif est très académique, il a le mérite de mettre en valeur ce parcours de vie impressionnant, surtout dans ce contexte historique et géographique. A découvrir pour les amoureux des histoires de vie et autres récits de voyage hors du commun.

12/03/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Je ne connaissais pas Alexandra David-Neel. Cette œuvre est là pour combler une lacune. Il s’agit de la première femme à avoir visité le Tibet après la Première Guerre Mondiale. Il faut dire que les occidentales n’étaient absolument pas les bienvenues. Comme pour d’autres religions, les femmes avaient certaines restrictions au niveau du droit et de la liberté. Fort heureusement, certaines se sont battues pour faire avancer non seulement la cause mais également l’état d’esprit. Il ne s’agit pas que du Dalaï-Lama qui dans son infini sagesse a compris certaines choses mais également du colonisateur britannique. Outre cet aspect un peu féministe, on va surtout s’intéresser à ce pays pas très ouvert sur le reste du monde du fait de sa situation géographique au cœur de l’Himalaya. On apprendra des choses très intéressantes même si ce n’est pas la première bd sur le Tibet. Le dossier historique à la fin de l’ouvrage est par exemple très instructif à découvrir.

23/08/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

A titre personnel, j’avoue avoir eu beaucoup de peine à terminer ce récit. Pourtant, le contexte historique et le personnage m’intéressaient (je n’aurais d’ailleurs pas fini le livre si ce n’avait pas été le cas) mais la narration m’est apparue pesante tandis que le récit de ce long séjour m’a semblé poussif, sans passion. Pour le personnage central (que je ne connaissais absolument pas), l’album mérite un coup d’œil. Pour le reste, c’est vraiment trop lourd, trop académique, trop scolaire pour me séduire. Même le dessin (et surtout la colorisation) m’a semblé trop terne face à des paysages qui me laissaient espérer vertige et lumières. Bof, bof, donc, pour ma part.

18/05/2016 (modifier)
Par canarde
Note: 3/5
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Une belle histoire bien racontée mais qui reste très classique. Le récit de cette orientaliste britannique qui part pour le Tibet pour mieux comprendre ce qu'elle ne connait que par les écrits, est touchant. Nous sommes en 1914, et une occidentale, seule dans ces pays lointains, c'est une grande aventure, comme sans doute cela pourrait l'être aujourd'hui finalement.... Elle apprend la langue, marche des jours et des semaines, rencontre le Dalaï lama, bref, c'est comme un rêve qui s'accomplit. Mais elle, qui partait pour 18 mois tout au plus, n'éprouve pas le besoin de retrouver son environnement bourgeois, son mari britannique. Le dessin est parfaitement juste, sans erreur, sans aventure, paradoxalement. Mais il faut lui reconnaître une grande finesse dans les visages, ce qui nous permet d'être touché par leurs destins. A conseiller aux amateurs de récits de voyage, ou peut-être aussi aux féministes... un bonus de 7 pages termine l'album et nous montre les photos qui restent de cette aventure véridique.

16/05/2016 (modifier)