The Wrenchies

Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)

Dans un futur détraqué, ce qu'il reste de vie est oppressé par des créatures diaboliques, les Shadowsmen. Seul un groupe d'enfants impitoyables et organisés, les Wrenchies, tentent sans relâche de les combattre. Quand Hollis, un garçon étrange et solitaire issu de notre monde, accède par magie à l'univers futur des wrenchies, il découvre que sa quête est bien plus grande qu'il ne l'avait rêvée...


First Second

Dans un futur détraqué, ce qu'il reste de vie est oppressé par des créatures diaboliques, les Shadowsmen. Seul un groupe d'enfants impitoyables et organisés, les Wrenchies, tentent sans relâche de les combattre. Quand Hollis, un garçon étrange et solitaire issu de notre monde, accède par magie à l'univers futur des wrenchies, il découvre que sa quête est bien plus grande qu'il ne l'avait rêvée...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Mars 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série The Wrenchies © Delcourt 2016
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)
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03/04/2016 | pol
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Par PAco
Note: 2/5
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Malheureusement je ne pourrais qu'aller dans le sens des précédents avis. Car oui, le graphisme de Farel Dalrymple est magnifique et l'univers qu'il nous propose des plus intrigant. Mais il ne suffit pas de susciter l'envie et d'aguicher son public, encore faut-il le mener à bon port. Et là ça se complique... On a l'impression que l'auteur a fini par se perdre dans l'univers qu'il a composé. Ce monde post-apocalyptique gluant et repoussant où survivent des bandes de mômes affrontant les Shadowsmen, aussi fascinant soit-il, a finit par me lasser et me perdre. J'ai finit la lecture de l'album pour la beauté du travail graphique de Farel Dalrymple, mais j'avoue que l'intrigue et l'histoire m'ont finalement échappé. Alors oui, il y a bien cette quête : trouver Sherwood, celui qui serait aux origines de tout ça. Mais, le pourquoi du comment et les digressions scénaristiques finissent de diluer une trame manichéenne pourtant assez simple à la base, malgré quelques personnages assez atypiques et intéressants. Alors, à vous de voir. Le voyage vaut le détour pour la qualité travail graphique et l'univers qu'on nous propose de découvrir, mais au délà de ça, l'histoire reste trop alambiquée pour moi. Dommage.

02/06/2016 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 2/5
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Le simple fait de feuilleter ce pavé de 300 pages met l’eau à la bouche, ne serait-ce que par le graphisme engageant, puissant et fouillé, la mise en page vivante et la colorisation soignée aux tonalités bien choisies. C’est bien l’atout premier de ce comics hors normes, qui semble avoir été conçu sous l’effet d’hallucinogènes. Résultat : cette description d’un monde post-apocalyptique est véritablement saisissante, digne d’un enfer dantesque aux frontières du surréalisme. Pourtant, je pourrais être difficilement du même avis que Mike Mignola, créateur d’ « Hellboy » cité en dos de couverture. Celui-ci prétend qu’ « il y a là à peu près tout ce qu’ [il pourrait] attendre d’un roman graphique ». Simplissime, la trame se résume à une lutte entre le bien et le mal dans un contexte SF, ce qui permet au lecteur de ne jamais perdre le fil de cette BD, présentée par l’éditeur comme un conte de science-fiction « superbe et tentaculaire ». Tentaculaire, elle l’est sans nul doute, et c’est bien là que le bât blesse. Le début commence plutôt bien. En regardant ces deux garçonnets pénétrer dans une grotte où sont tapis d’horribles monstres, nos peurs enfantines les plus sombres sont réactivées de façon délicieuse. Mais au bout d’une trentaine de pages, le doute s’installe. L’histoire va glisser très vite vers des nébulosités desquelles le lecteur, bien que fort intrigué, risque de se soustraire. Des boursouflures sans intérêt envahissent le récit, à l’image des phylactères qui semblent se multiplier à la façon d’un dérèglement cellulaire, comme si ce que chaque personnage exprimait avait un intérêt quelconque, ce qui est loin d’être le cas. Bien au contraire, cela ne fait qu’installer la confusion dans un récit à la structure déjà brouillonne. Si la fascination demeure au fil des pages, on se sent presque exclu de ces digressions interminables et indigestes, et pour finir peu concernés par le sort de ces enfants punks, à l’exception peut-être du jeune Hollis, boloss parmi les durs parvenant à provoquer quelques fou-rires sur plusieurs pages. Globalement, la déception est à la hauteur des attentes, et c’est bien dommage car incontestablement Il y a du fond et du potentiel dans cette BD. Mais Farel Dalrymple semble avoir été dépassé par son projet sophistiqué, dont hélas il est impossible de saisir la teneur. La force du contenu et son esprit subversif sont comme brouillés par le polymorphisme de la structure. Et on se désole devant tant de gâchis. Alors à une prochaine peut-être, mister Dalrymple ?

09/04/2016 (modifier)
Par pol
Note: 1/5
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Au premier coup d'oeil on voit immédiatement que cette BD est un OVNI : un petit format souple et très épais qui fait plus de 300 pages, une couverture et un style graphique plutôt originaux. On devine qu'on a là une BD non conventionnelle. Je dirais même plus on sent que c'est le genre d'album pour lequel le compromis n'existe pas : soit on adore, soit on déteste. Sur la 4e de couverture, on trouve des éloges signées Mike Mignola, qui mettent en avant le graphisme et les personnages "comme il les aime". Visiblement nous n'avons donc pas les mêmes goûts... Il est en fait très dur de parler de cet album tant il ne m'a pas touché. Pour le pitch c'est l'histoire de 2 enfants qui après être entrés dans une caverne se retrouvent dans un monde parallèle dans lequel ils vont se balader avec un gang de gamins, croiser des sortes de créatures, se battre souvent avec d'autres gens, des insectes ou des plantes bizarres. Je suis incapable de résumer les 100 premières pages tellement c'est décousu. On dirait un mauvais scénario de David Lynch, écrit sous acide, où les plans s'enchaînent sans lien les uns avec les autres. Il n'y a pas de trame à cette histoire, les enfants évoluent dans un monde complètement délirant, ils passent d'un lieu à un autre sans que l'endroit où ils se trouvent n'ait un quelconque intérêt. Un coup ils vont se bastonner avec d'autres enfants, puis parler avec des insectes, puis disserter sur un magazine trouvé par terre, puis se retrouver totalement ailleurs dans un enchaînement de cases oniriques dépourvues de dialogues. Bref c'est beaucoup trop conceptuel et mon cerveau cartésien n'est vraiment pas fait pour ce genre d'histoire sans trame bien définie. Graphiquement c'est original, notamment dans les cadrages et le découpage. Mais le dessin seul ne justifie pas une lecture d'un album avec une telle pagination et j'avoue ne pas avoir réussi à venir à bout de ce petit pavé.

03/04/2016 (modifier)