L'Oracle della Luna

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Dans la campagne italienne du XVIe siècle, un homme est retrouvé au domicile d’une présumée sorcière, sans connaissance et recouvert de mystérieux dessins. Il est emmené au monastère le plus proche, aux bons soins de Dom Salvatore. Muet, amnésique, le jeune homme se révèle d’un talent hors du commun pour peindre des icônes religieuses… Mais ce n’est pas tout ! Depuis qu’il est hébergé dans le saint lieu, plusieurs moines sont retrouvés morts dans ces circonstances étranges…


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Adaptations de romans en BD Italie Rodolphe

C’est pourquoi lorsqu’il recouvre la parole et la mémoire, Dom Salvatore est plus qu’avide de connaître son histoire. Elle a commencé en l’an de grâce 1533, dans le village où son destin bascula lorsqu’il son regard croisa celui d’Elena, une noble signorina hors de sa portée… Chassé de son village, il croisera la route de la fascinante Luna, qui lui fera une bien funeste prophétie…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Août 2012
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série L'Oracle della Luna © Glénat 2012
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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08/09/2012 | Pasukare
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Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Mouais.. Que de grosses ficelles pour cette histoire qui, au bout du compte, ne se révèle pas d'une grande originalité ! Dois-je le dire : j'ai trouvé que le rythme était finalement plutôt mou. Certains pourront dire que cela laisse aux auteurs le temps d'installer l'ambiance et de donner de l'épaisseur aux personnages. Pour l'instant je me suis arrêté à la fin du tome 2 avec ce twist final qui déchire : "Dieu n'existe pas". Honnêtement je ne sais pas si j'aurai le courage de lire la suite qui va sans doute m'expliquer que si, Dieu existe ! et la signification des fameux tatouages ( très Maoris d'esprit !!) du tome 1. A vrai dire, je m'en fous un peu et les multiples rebondissements et péripéties qui s'abattent sur notre héros me font craindre un dénouement capillotracté. Le dessin est sympa, il ne me transcende toutefois pas, je lui reprocherai un poil de raideur.

03/03/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Que voilà une belle histoire ! Certes, elle n'est pas exempte de défauts, mais au contraire des 2 commentaires précédents, je serai plus indulgent et passerai outre sur plusieurs incohérences ou situations peu crédibles, car quand une Bd me plaît, je me laisse emporter avant tout par le plaisir de lecture qu'elle procure. C'est le cas ici, c'est ça qu'il faut signaler en premier : malgré d'évidents détails qui peuvent gêner, il ne faut pas s'obstiner à pointer du doigt tout ce qui est négatif. Au contraire, il faut se laisser bercer par l'ambiance et le contexte historique bien recréés, et surtout séduire par le dessin envoûtant de Griffo qui a un peu changé de style (c'est très différent de Sherman par exemple). Ses personnages sont beaux, les décors et les costumes vénitiens, ou les décors des Météores sont d'une belle fidélité, bref il réussit de très belles pages grâce à un trait plus lumineux que dans ses autres séries (et pourtant Giacomo C. se situait aussi à Venise). Le sticker collé sur la couverture du tome 1 qui dit "un thriller historico-religieux dans la lignée d'Umberto Eco" est très trompeur ; ça y est, d'emblée l'éditeur compare la Bd au Nom de la Rose, faut pas exagérer, il n'y a que le début d'album qui présente quelques similitudes (abbaye, moines tués, mystères). Ensuite, ça évolue vers le romanesque. Mais dès le début cependant, le mystère s'installe, c'est une bonne amorce, on est happé, on rentre tout de suite dans le récit et on n'a pas envie de lâcher ; enfin moi, c'est l'impression que ça m'a fait. Ensuite, la narration suit son cours, elle utilise de nombreux raccourcis scénaristiques et quelques grosses ficelles, mais ça n'est jamais nuisible au récit. Le décor historique participe grandement à l'intérêt que je porte à cette série, car cette époque du XVIème siècle en Italie est fascinante et aussi riche que le XVIème siècle en France. L'autre atout de cette bande, c'est le parfait équilibre entre ce contexte historique et l'aspect romanesque, aucun ne fait de l'ombre à l'autre, tous deux s'imbriquent parfaitement. Le destin de Giovanni est multiple ; certaines phases de son existence sont moins intéressantes, telle la partie mystique où il choisit d'être ermite en Grèce, mais elle enrichit cependant le personnage. Arrivé au tome 3, je reste dans l'attente de la suite ; c'est une belle série qui procure un vrai plaisir de lecture, au rythme soutenu et aux péripéties nombreuses, et j'espère que la conclusion sera à la hauteur de la qualité globale.

03/10/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Ce premier tome est loin de m’avoir convaincu. A titre personnel, je pense d’ailleurs en rester là. Les facilités scénaristiques et une erreur rigolote auront eu raison de ma motivation, malgré l’excellent travail graphique fourni par Griffo. Facilités scénaristiques : - Le personnage principal (qui n’est pas la belle aux yeux verts de la couverture) est, coup classique, amnésique en début de récit (et muet en prime, allez savoir pourquoi… ah oui, pour ne pas qu’on sache qu’il est italien et ainsi conserver un mini suspense sans grand intérêt). Il retrouve cependant et miraculeusement la mémoire (et la parole) en entendant une berceuse. Oui, bon, soit ! Ce qui m’énerve par-dessus tout, c’est que, à peine le voile déchiré, tout lui revient en mémoire (et dans un ordre parfait) sans efforts apparents. Le voici lancé dans un long monologue qui nous conte sa vie depuis ses premiers jours jusqu’à… la fin de ce tome. - Ce personnage principal, toujours, est un fils du peuple. Bien entendu, il est plus intelligent que la moyenne et donc un curé lui a appris à lire… Et il lit à la perfection, hein ! Sans marquer d’hésitations en cours de lecture (page 26). Pas crédible, ça !! - Tiens, justement, à propos de cette lecture. L’objet en est une lettre remise au père du héros. Celui-ci ne voulait absolument pas que le héros en ait connaissance. La grosse question, c’est pourquoi ne l’a-t-il pas brûlée ? Pourquoi conserver précieusement (et maladroitement puisque le petit frère du héros réussit à la dérober sans souci) un bout de papier dont on ne veut pas ? Trois exemples parmi tant d’autres car chaque séquence me semble pourvue d’au moins une incohérence (au XVIème siècle, un fils du peuple peut-il être un cavalier émérite alors que les chevaux sont réservés à la noblesse ? Tiens, les femmes ne montaient pas à cheval en amazone à cette époque ? Et que penser de ce philosophe caché en forêt, menacé par l’inquisition, qui invite un inconnu chez lui, puis que les émissaires du Pape trouvent sans aucune difficulté (z ‘ont même pas eu besoin de se renseigner pour le trouver, de prime abord)) ? Quant à l’erreur rigolote, elle concerne la couleur des yeux de Luna (que vous pouvez voir en couverture).Ces yeux sont clairement verts, pourtant notre héros déclarera (page 37), je cite : « je commençais moi-même à être envoûté par ses yeux bleus enflammés ». Pute borgne ! Le voilà daltonien, à c’t’heure ! Et encore, pas un daltonien conventionnel… Le récit, en soi, se laisserait lire mais n’est guère original. La narration est très convenue et, elle aussi, sans originalité (on apprend l’histoire du héros de sa propre bouche, puis celle de Luna de sa propre bouche à elle mais via la bouche du héros puisque c’est lui qui conte l’histoire (et donc on doit en déduire qu'il nous dit ce qu’elle lui a dit), c’est peut-être un chouïa répétitif, ce type d’échange bucal, non ?) Ne reste pour sauver cette histoire de la platitude la plus profonde que le très beau trait de Griffo. Là, rien à redire : beaux personnages (féminins comme masculins), décors soignés, découpage classique, gaufrier riche en cases, attitudes expressives et justes dans l’émotion voulue. C’est très bon… mais seulement de ce point de vue. La suite se fera sans moi.

06/01/2013 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pasukare

Ce premier tome est loin de me rendre aussi enthousiaste que les commentaires de presse collés sur la couverture pour attirer le chaland… et pour cause (et j'en profite pour lancer un coup de gueule et porter réclamation pour abus de confiance) : ce sont les commentaires que la presse a faits concernant le roman de Frédéric Lenoir qui est adapté ici et non pour la bande dessinée elle-même et l'éditeur se garde bien de le préciser sur son sticker promotionnel ! Source : le site de Frédéric Lenoir qui reprend les commentaires que la presse avait écrits pour son roman sorti en 2006 chez Albin Michel : on retrouve mot pour mot les 3 qui sont collés sur la couverture du T1… (et Glénat s'est bien gardé de copier le "[…] tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière des 617 pages" qui terminait la critique de Paris Match sur le roman…). J'imagine que "le choix evene.fr" mentionné également portait aussi sur le roman et non sur ce premier tome… Bref… La lecture de ce premier tome n'est pas inintéressante, on fait la connaissance d'un mystérieux personnage amnésique et couvert de peintures étranges, il est recueilli par des religieux qui arrivent à lui faire retrouver la mémoire et il va alors leur/nous raconter son histoire : cette femme de la haute société qui a débarqué un jour dans son village et qui l'a ébloui au point de lui voler son cœur, cette Luna qui lui prédit un avenir mouvementé et son parcours pour arriver à retrouver sa bien aimée et à se hisser à son niveau social, parcours semé de rencontres et de dangers. Graphiquement c'est plutôt joli au niveau de la colorisation mais un peu limite au niveau du dessin (certaines postures des personnages, qui sont un peu "coincés" ou bizarrement proportionnés, ce qui est un comble pour un dessinateur de cette trempe), mais qu'est-ce que c'est écrit gros ! Une BD idéale pour les myopes ! La fin du premier tome donne envie de lire la suite, sans pour autant générer la moindre impatience. J'ai emprunté le premier tome, je ne passerai pas à l'achat, je lirai la suite si elle me tombe entre les mains, sinon je m'en passerai. Les "faux" commentaires de presse me laissaient espérer quelque chose d'extraordinaire et du coup je suis déçue, comme quoi… Et puis comme toutes les adaptations, je pense que le roman dont elle est issue doit être autrement plus prenant.

08/09/2012 (modifier)