East of West

Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)

Alors qu'il y a maintenant longtemps les États Unis ont subi une attaque nucléaire, les quatre cavaliers de l'apocalypse reviennent sur terre. Il ne sont plus qe trois, Mort est arrivée bien avant eux.


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Au sortir de la guerre de Sécession les États Unis ont subi la chute d'une météorite. Sept nations distinctes se sont crées et se sont alors partagé le territoire, depuis une paix précaire règne. Les quatre cavaliers de l'apocalypse choisissent ce moment pour revenir sur terre mais Mort est arrivée en avance. Mort poursuit un but, dans un corps d'homme il recherche un ancien amour. Ses frères, Famine, Guerre et Conquête se lancent à sa poursuite, mais eux sont revenus dans des corps d'enfants. Les cavaliers utilisent leurs pouvoir pour faire se déchirer les hommes qui n'en n'avait pas vraiment besoin.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Février 2014
Statut histoire Série en cours 10 tomes parus
Dernière parution : Plus de 2 ans

Couverture de la série East of West © Urban Comics 2014
Les notes
Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)
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11/11/2015 | sloane
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Par Erik
Note: 3/5
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East of the West est une œuvre un peu mystique. C’est très original car cela part d’une uchronie qui va diviser les Etats-Unis en sept états différents dont le processus commencera au cours de la guerre de Sécession. Il est question d’une prophétie de fin de monde. Visiblement, les quatre cavaliers de l’apocalypse ne sont plus que trois car le quatrième s’est fait la malle avec des comptes à régler. Bref, il y a du western, du fantastique, de la science-fiction post-apocalyptique qui est mélangé. Au début, j’avais des doutes sur une la crédibilité d'une telle potion mais cela le fait au cours de la lecture. Le scénario se révèlera d’une richesse étonnante. On regrettera juste un graphisme assez épuré qui n’est pas tout à fait à la hauteur sans être totalement mauvais. Au final, c’est une série qui est originale et qui est bien évidemment à découvrir.

20/07/2016 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Prenez une bonne tranche de Akira, quelques louches de Game of Throne, tassez très fort dans un mortier et pilonnez bien fort pour servir bien chaud et saignant façon Comics et vous commencez à avoir une petite idée de ce que vous réserve East of West. Car cette série a de sérieux atouts pour me plaire ! Déjà, l’uchronie de départ est intéressante : la Guerre de Sécession américaine n’a pas été gagnée par le Nord, mais interrompue par la chute d’un corps céleste en plein milieu des Etats Unis. Cet événement va forger un nouveau futur et découpage du territoire. Sept Super Etats vont émerger de ce cataclysme et se partager pouvoir et espaces. Sauf que, et oui il faut toujours un « mais », naît au même moment une nouvelle religion annonçant la fin du monde, avec pour « ambassadeurs » les Quatre Chevaliers de l’Apocalypse. Tout cela peut paraître un brin capilotracté au début et un peu fouillis, mais tout se met en place petit à petit au fil de ces quatre premiers tomes pour donner une solide assise à ce récit. Les différentes sociétés qui ont plus ou moins prospéré dans chaque état ont chacune leurs caractéristiques qui leur confère avantages militaires, économiques ou sociétaux. Mais ce sont surtout les personnages qui sont à la tête de ces états qui m’ont vraiment plu ! Tout comme les Trois Chevaliers de l’Apocalypse d’ailleurs… Oui, on en a perdu un en route ^^ Le scénario accorde la part belle à ces personnages que j’ai trouvé vraiment bien approfondis et qui donne toute la saveur à ce comics.

13/07/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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Amis des comics, ce récit pour l'instant en quatre tomes est fait pour vous. Certes diront certains tous les codes du genre sont au rendez vous, pleines pages aux fulgurances graphiques, couleurs contrastés et récits gigognes mais qui toujours sait retomber sur ses pattes. Au scénario Jonathan Hickman, déjà auteur chez Marvel, nous livre ici un complexe récit qui voit les États Unis au sortir de la guerre de sécession victime de la chute d'une météorite . Sept nations ont vu le jour et une paix précaire règne ici bas. Loin d'un récit apocalyptique auquel on aurait pu s'attendre, Hickman, préfère nous conter la constitution d'une nation arc en ciel sur un territoire qui nous est bien connu. C'est ainsi que se côtoient des puissances ou l'on croise une confédération proche des troupes de l'Union, un royaume dirigé par une dynastie noire, un autre ou les Indiens ont retrouvé leurs droits, etc, nous avons même droit à un improbable pays dirigé par les descendant de Mao. Et cela fonctionne, ce postulat de départ qui peut sembler stupide se laisse apprivoiser peu à peu et les problèmes géopolitiques qui les animent deviennent source de rebondissement et c'est personnellement avec bonheur que j'ai suivi les évènements. Nous n'aurions qu'une bête fresque politique si le scénariste n'incluait pas une touche fantastique avec la présence au générique de son histoire des quatre cavaliers de l'apocalypse. La petite astuce qui consiste à les faire revenir sur terre dans des corps d'enfants permet quelques moments réjouissant. En effet personne n'est sans savoir qu'un cavalier de l'apocalypse c'est tout sauf sympa et qu'il se livre ici à des exactions qui menées par des gamins prend encore plus de poids. Mort, pour une raison encore mystérieuse, est lui revenu dans un corps d'homme et son personnage pâle comme le cheval qu'il monte habituellement dans l'iconographie. Peu à peu le récit qui prends son temps nous délivre les clés de compréhension de ce monde au bord du chaos. Pour ce qui est du dessin, Nick Dragotta, alterne le bon et le plus rapide, dans le sens ou certaines planches sont vraiment plaisantes mais ou d'autres souffrent peut être d'avoir été faites un peu à la va vite. Fort heureusement cela ne plombe pas l'ensemble qui reste très séduisant, je dirais même que les choses dessin et couleurs s'améliorent. Au final une série qui propose de bonnes surprises dans un récit complexe mais maitrisé que je recommande aux amateurs.

11/11/2015 (modifier)