Retiens la nuit / Parade Cosmique

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Deux histoires SF, l'une violente jouant sur le fantastique, l'autre jouant plus sur un étrange poétique. Premier volume de la collection Mastadar des éditions Vide Cocagne.


Séries avec un unique avis

Terreur Graphique nous présente un duo de flics beaufs et violents, cartonnant des créatures extraterrestres. Gwenole nous décrit de manière plus étrange et poétique l'invasion de notre univers par des sortes de méduses. Des "récits de genre" comme le voulait l'éditeur.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Retiens la nuit / Parade Cosmique © Vide Cocagne 2010
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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20/10/2015 | Noirdésir
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En 2010, les éditions Vide cocagne ont lancé la collection « Mastadar », pour « donner une vision personnelle de la BD de genre » (dixit le site de l’éditeur). Pour chaque album, les conditions sont les mêmes : il regroupe deux histoires réversibles de 28 pages chacune, sur le même thème (ici « invasion »), avec bichromie. On a là dans les deux histoires, qui inauguraient la collection, un mélange plus ou moins marqué de SF, d’étrange… L’histoire de Terreur graphique (« Retiens la nuit ») joue plus sur l’étrange, et ne cherche pas vraiment à développer l’apparition des créatures que dégomment à tour de bras des flics cons et sûrs d’eux. Ces deux flics, dans un registre moins trash que ce que Terreur Graphique a pu faire ailleurs, sont une critique d’une certaine beauferie, mais aussi d’une violence (verbale et physique) gratuite et/ou raciste dans la société américaine. Le dessin n’est pas extraordinaire, et la bichromie imposée (ici Noir et gris bleuté) ne rend pas le tout toujours très lisible. « Parade Cosmique », l’histoire de Gwenole le Dors – auteur que je ne connaissais pas – fait plus rapidement basculer l’étrange vers de la SF pure. C’est plus convenu, mais aussi apporte un peu plus de poésie avec des sortes de méduses envahissantes (certains côtés m’ont fait penser à Broussaille). Il y avait là peut-être matière à exploiter davantage ce côté poétique je pense. Le dessin est plus lisible que celui de Terreur Graphique (plus classique aussi), mais ce n’est pas trop mon truc. Au final, ces deux histoires, qui inauguraient la collection chez Vide Cocagne, se laissent lire, mais avec un arrière-goût d’inachevé. Le format imposé qui restreint sûrement les possibilités. Mais aussi des points de départ pas forcément porteurs. C’est du « pas mal » sans plus, à lire à l’occasion, à acheter si occasion, mais sans en attendre des merveilles non plus.

20/10/2015 (modifier)