Joker Danny

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Danny est un jeune orphelin turbulent qui a une tache de naissance en forme de larme sous l'oeil gauche. Nous le découvrons d'abord dans de courtes histoires dans lesquelles déjà adulte, il s'est transformé en un joker bienveillant avant de revenir aux origines du personnage via un récit plus long qui raconte sa jeunesse et sa rencontre avec un peintre étrange.


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La Terre a été ravagée par une peste mystérieuse. En quelques mois seulement, l'humanité a quasiment disparu. Dans une petite cité encore épargnée par la catastrophe vit Danny, un jeune orphelin turbulent qui a une tache de naissance en forme de larme sous l'oeil gauche. Par un jour pluvieux, un visiteur venu de loin arrive en ville : Aurèle, un artiste peintre renommé. Voici l'histoire de leur rencontre...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Mai 2015
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Joker Danny © Urban China 2015
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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20/08/2015 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Etendre les bras et aller à la rencontre de l’aube. Se laisser étreindre par son voile soyeux et son parfum d’argile fraiche…* Voici le type de phrase que vous trouverez régulièrement dans cet album, recueil de nouvelles plus ou moins indépendantes dont le personnage principal est un joker apparaissant çà et là, apportant sa sagesse à des miséreux croisés au hasard. Enfin ! Ca, c'est pour la première partie de l'album. La deuxième partie, elle, ne propose qu'un récit, moins onirique, plus linéaire, j'aurais presqu'envie de dire plus classique. Les premiers chapitres apparaissent alors comme une mise en bouche, comme autant de flash-forwards plus ou moins énigmatiques et l'histoire peut alors réellement commencer. Les textes ont un côté obscur et poétique. Le dessin est lisse et élégant. L’onirisme est souvent présent dans les histoires courtes tandis que le fantastique fait son apparition dans la seconde partie de l'album. Un album qui invite donc à la rêverie. Pour moi, la moitié du travail seulement a été réalisée… Je me suis endormi dessus. De là à me faire rêver, il y avait encore un pas. Maintenant, tout dépend de ce que l’on recherche. Et je pense sincèrement que cet album pourrait plaire à un certain public, plus en quête de beau dessin bien net, de sagesse dans la simplicité, d’un soupçon d’espièglerie… et de rêverie. Un lecteur qui se laisserait plus porter par l’ambiance du récit sans chercher vraiment à comprendre ou à analyser chaque chapitre y trouvera peut-être son compte. Moi, ça m’est un peu passé au-dessus de la tête (comme un nuage évanescent dans un ciel cristallin). Ma note de 3/5 correspond donc plus au potentiel séduction de l'album qu'à mon sentiment personnel. (* Après mûres réflexion, je pense avoir compris le sens caché de ces deux phrases. Le voile soyeux de l’aube doit être le brouillard, d’où le besoin d’étendre ses bras pour éviter de trébucher. Ce qui ne servira à rien puisqu’on finira quand même par rencontrer nez en premier le sol au parfum d’argile, fraîche parce qu’en plus ça caille grave).

20/08/2015 (modifier)