Pigalle 62.27

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Jeune provincial d'Auxerre encore jamais « monté » à la capitale, Antoine aborde Paris avec méfiance et appréhension. Mais aussi une détermination inflexible : il n'est venu que pour venger son père, suicidé par la faute d'un certain Robert Mondcamp – à en croire en tout cas un courrier adressé par le défunt juste avant qu'il ne se pende.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Ecole Duperré Paris Séries avec un unique avis

Antoine s'arrange pour croiser la route de sa cible – tant et si bien qu'il va devenir l'un des familiers de Mondcamp, lequel ne tarde pas à le recruter pour l'un de ces nombreux petits boulots à la limite de la légalité qui semblent constituer l'ordinaire de ses activités. Mais au contact du monde interlope de Pigalle et des personnages qui traversent sa nouvelle vie – comme Betty, un transsexuel qui se produit dans les boîtes de nuit du quartier, ou Caroline, une jeune femme aux apparences sages mais qui n'hésite pas à poser pour des photos dénudées, et avec laquelle il entretient bientôt une liaison –, Antoine sent sa résolution faiblir...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Septembre 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Pigalle 62.27 © Casterman 2012
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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25/10/2014 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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Note : 2.5/5 Pigalle 62.27 est un récit dans la veine des polars français dans l'ambiance du Paris d'après-guerre. Il se déroule dans le milieu "interlope" (rien que cet adjectif m'agace) de Pigalle. Un jeune provincial y débarque dans l'idée de venger la mort de son père victime d'un escroc local mais, se mettant à côtoyer ce dernier pour mieux le connaître avant de l'éliminer, il se retrouve lui-même de plus en plus impliqué dans les escroqueries auxquelles il le fait participer en tant que complice. Comme souvent avec Loustal au dessin, on est dans une narration s'apparentant à l'adaptation d'un roman en BD, avec des dessins proches de l'illustration figée, presque pas d'action, peu de dialogues et davantage de texte narratif. Ce n'est pas un style que j'apprécie mais je reconnais que Loustal arrive souvent à mettre en place des ambiances qui correspondent bien au récit. L'histoire quant à elle est plutôt bien menée même si assez linéaire. L'arrivée du jeune homme en quête de vengeance dans Paris est assez cliché. Son implication de plus en plus prononcée dans les escroqueries de celui qu'il veut tuer et son installation dans la petite vie mouvementée de Pigalle est un peu plus originale et assez prenante. Par contre, la conclusion du récit m'est apparue trop plate, trop rapide et presque en queue de poisson. Je n'ai pas trop apprécié son final qui semble se vouloir optimiste mais me semble un peu facile, comme s'il suffisait de prendre le train pour échapper à la justice. En définitive, c'est un album qui se lit bien mais qui déçoit un peu par sa fin et dont le récit ne sort guère des sentiers battus des polars français de l'après-guerre, pas suffisamment en tout cas pour marquer le lecteur.

25/10/2014 (modifier)