Vihila

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Note: 3/5
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Des astronautes découvrent une planète très sexuée


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Séries avec un unique avis

2 astronautes, Uria et Galar suite au naufrage de leur astronef, se retrouvent sur l'étrange planète Vihila Apparemment, il y fait bon vivre, elle est peuplée de femmes nues.. Le sexe fait partie intégrante de l'organisation sociale de Vihila ; c'est étonnant qu'on n'organise pas des voyages tarifés vers cette intéressante planète...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1989
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Vihila © Neptune 1989
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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10/09/2014 | Agecanonix
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Cette bande très osée pour son époque, utilise un décor inhabituel pour une Bd érotique, celui de la science-fiction. Son titre complet : "Vihila, planète des perversions", elle est apparue en version noir et blanc en 1981 dans le magazine Sexbulles, puis continua dans Bédé Adult. Je ne peux pas dire que j'en raffolais, mais j'aimais bien le trait de Trébor, toujours aussi fin et précis dans les anatomies, c'est l'un des nombreux pseudos d'un auteur majeur dans la BD érotique, qui n'est autre que Robert Hugues, adoptant aussi les pseudos de Mancini et de W.G. Colber dont j'ai déjà parlé dans ces chroniques, et qui reste pour moi un des plus intéressants auteurs dans le genre. Ici, il offre du sexe dans l'espace, même la SF n'échappe pas à son inspiration, et de nombreux ébats sexuels et plaisirs charnels sont proposés au lecteur amateur de beau sexe, avec une dominante dans le saphisme, c'est donc une vraie Bd pour public masculin ; les femmes vivent nues sur Vihila, et ont une organisation sociale qui rappelle celle des Amazones de l'Antiquité. Trébor n'en rate donc pas une pour offrir de nombreux gros plans ne cachant rien des superbes anatomies de ces femmes aimant les jouissances effrénées. Quelques petits défauts qu'on ne rencontre pas dans les autres bandes signées Mancini ou Colber : une légère rigidité dans le dessin, mais ça peut passer ; le plus énervant c'est que l'auteur surcharge inutilement ses cases alors que les dessins parlent d'eux-mêmes, c'est une technique qui fait sourire, surtout que ces textes sont assez naïfs. Avant tout, le scénario n'est pas si dénué d'originalité, mais l'atout principal est la qualité graphique de Trébor qui a permis à cette bande de figurer parmi les préférés des lecteurs de Sexbulles, en dépit d'une courte carrière puisqu'elle cessa en 1983.

10/09/2014 (modifier)