La Voie ferrée au-dessus des nuages

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Des ingénieurs français sont envoyés en Chine, au début du 20e siècle, pour construire une voie de chemin de fer dans le Yunnan. C'est l'une des régions les plus hautes de Chine. Pour affronter le relief accidenté ils n'ont à leur disposition que des moyens archaïques. Véritable épopée que nous raconte Li Kunwu dans ce nouveau one-shot.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Autour du rail Chine Manhua

Des ingénieurs français sont envoyés en Chine, au début du 20e siècle, pour construire une voie de chemin de fer dans le Yunnan. C'est l'une des régions les plus hautes de Chine. Pour affronter le relief accidenté ils n'ont à leur disposition que des moyens archaïques. Véritable épopée que nous raconte Li Kunwu dans ce nouveau one-shot.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 08 Novembre 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Voie ferrée au-dessus des nuages © Kana 2013
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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03/07/2014 | Mac Arthur
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Le récit est intéressant car il parle d'un fait historique que je ne connaissais pas. Il faut dire que mes connaissances sur la Chine sont plutôt limitées. J'ai bien aimé connaitre des choses sur la voie ferrée et comment des français ont participé à sa construction. Toutefois, vers le milieu j'ai commencé à trouver l'album moins passionnant et que l'auteur étirait un peu trop l'album. Le dessin n'est pas mal même si j'ai du m'habituer aux visages difformes des personnages.

27/08/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Le sujet de cet album, c’est de l’or en barre ! Une voie ferrée vieille de plus d’un siècle construite par des Français dans la région chinoise, très accidentée, du Yunnan. Ce thème, intriguant s’il en est, m’a motivé à lire l’album de bout en bout. Pourtant, le dessin n’est pas vraiment engageant et la narration est parfois maladroite (même si c’est rare, on ne sait pas toujours lequel des protagonistes parle et certaines phrases sont interrompues avant terme, comme si la bulle n’était pas suffisante pour contenir tout le texte dans sa version française). Le fait que l’auteur, qui se présente d’entrée comme une sorte de vieux bourlingueur chinois, soit également le personnage central du récit permet de donner un côté reportage journalistique à celui-ci. L’auteur entend parler d’un cimetière des étrangers dans un bled perdu, cherche à se renseigner sur l’origine du nom et finit par découvrir toute cette entreprise de construction d’une voie ferrée vieille de plus de 100 ans. La relation de son enquête et de ses rencontres permet d’amener énormément de données historiques et techniques d’une manière logique. L’album recèle également une dimension politique. Parler d’une voie ferrée construite par des occidentaux n’est pas anodin alors que la Chine s’ouvre de plus en plus vers les autres pays. Il y a des réflexions à ce sujet que j’ai trouvé intéressantes. On oscille souvent entre la tentation de louer les bienfaits de la technologie importée d’une part mais, d’autre part, celle de condamner les Français pour le sort réservé aux ouvriers chinois (beaucoup sont morts en construisant cette voie du fait de conditions de travail déshumanisées). Derrière ce jeu de balancier se cache la grosse question : s’ouvrir aux autres nations, est-ce un bien ou un mal ? Malheureusement, l’album souffre d’un manque d’approfondissement. Il soulève le voile, pose de bonnes questions… mais demeure tristement dans le superficiel, l’anecdotique. C’est instructif alors que ç’aurait pu être passionnant ! J’avoue par ailleurs avoir eu du mal avec l’humour chinois. Pour exemple, voici un court dialogue : - Monsieur Li : J’ai retrouvé une seconde jeunesse ! Je suis plein d’énergie ! - Le guide : Ha ha, monsieur Li, vous êtes plein d’humour. Euuuhhh, oui ?! Mais encore ???? Bon, bien indulgemment, je vais mettre ça sur le compte de la traduction qui n’a pas su saisir toutes les subtilités du texte original, mais il est clair que ce n’est pas pour l’humour ou le ton employé que j’ai lu cet album. Pour en revenir au dessin, le travail réalisé à l’encre de chine n’est pas mauvais en soi. Certains décors sont même assez réussis (des ponts notamment) mais ce style assez brut, intuitif et épuré manque d’amplitude à mes yeux. Aucune case ne m’a donné le vertige alors que la situation s’y prêtait à maintes occasions. Et pour les personnages, ce dessin a un côté très intuitif qui le rend peu précis. On reconnait les personnages grâce à leurs vêtements plutôt que par leur physionomie. Ce n’est pas dramatique (parce que je pense que l’intérêt de l’album est ailleurs) mais pas génial non plus. Bof, en définitive, alors que le sujet m'intéressait énormément. Mais celui-ci est trop peu approfondi. La réalisation technique de ce manhua, elle, ne m’a que très moyennement convaincu (même si l’auteur semble être très réputé et reconnu dans son pays d’origine).

03/07/2014 (MAJ le 11/07/2014) (modifier)