The Cape

Note: 3/5
(3/5 pour 7 avis)

Qui n’a pas rêvé de s’élancer dans les airs ? De détenir d’extraordinaires pouvoirs ? Mais qu’arriverait-il si ce rêve se réalisait ?


Adaptations de romans en BD Des méchants super ! IDW Publishing Super-pouvoirs

Eric est un homme brisé. Depuis l’accident tragique qui a bouleversé sa vie, à huit ans, et lui a arraché ses rêves de grandeur, rien n’a plus de sens. Si seulement il remettait la main sur la cape de son enfance, l’impossible serait à portée de main. Il pourrait s’envoler vers le ciel… et assouvir enfin ses désirs de vengeance.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Juin 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série The Cape © Milady 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 7 avis)
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30/08/2013 | Pasukare
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Par Jérem
Note: 3/5

Eric, un jeune homme aigri par sa vie de loser, retrouve par hasard la cape avec laquelle il a joué au super héros toute son enfance. Il découvre que cette dernière a la propriété de faire voler la personne qui la porte. Au lieu de tenter de reprendre sa vie en main, voire de jouer au héros, Eric décide d’utiliser son nouveau pouvoir pour se venger de ses proches, responsables selon lui de sa situation. L’élément fantastique peut paraître tomber du ciel mais le propos n’est pas là. Joe Hill s’interroge sur la manière dont un homme qui acquiert un pouvoir peut alors se transformer en monstre. Le mythe du super héros est bien entendu malmené et ça fait plutôt du bien. La psychologie du personnage principal est vraiment travaillée avec nombre de flashbacks qui expliquent habilement ses choix et sa situation. Ses nouvelles facultés le grisent et le transforment progressivement en monstre de violence et de paranoïa. Le scénario est plutôt efficace et il est vrai qu’on est tenu en haleine jusqu’au bout bien que j’ai trouvé la lecture de l’album un peu rapide. A la fois dérangeant et divertissant, The Cape est plutôt une bonne découverte.

27/08/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Ernest Hemingway disait que c'est toujours dans l'innocence que le mal véritable prend sa source. Cette affirmation fait très peur. En l'occurrence, on l'observera comme tel alors que rien ne prédisposait Eric à devenir un monstre. Certes, il y a eu l'élément déclencheur à savoir un tragique accident qui a bouleversé sa vie durant son enfance. Cependant, il faudra s'accrocher pour croire à ce terrible basculement qui va le retourner contre les gens qui l'aimaient. Bref, c'est la descente aux enfers d'un loser. Le mythe du super héros prend un sacré coup car c'est la version bad du jeune qui découvre qu'il a des pouvoirs. Le récit demeure captivant jusqu'à la fin. C'est un one-shot qui se lit très bien. Je terminerai par cette citation qui est mon credo : La loose attitude, c’est la poule, qui déplumée, attend sagement qu’on la tue pour la mettre au four. La win attitude, c’est la même poule qui continue de courir, même après qu’on lui a coupé la tête…

21/09/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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The Cape est adapté d'une nouvelle de Joe Hill, laquelle raconte la vengeance d'un pauvre mec qui découvre que la cape qu'il utilisait comme jouet étant gamin permet réellement de voler. La nouvelle est courte, mais assez prenante. Les adaptateurs n'ont, en somme, fait que transposer cette matière sans en rajouter beaucoup. L'intérêt de l'histoire est en fait de placer un super-pouvoir, ou plus exactement un objet dotés de facultés magiques entre les mains de quelqu'un qui perd les pédales, et qui, retrouvant cet objet qui l'a en quelque sorte ensorcelé étant enfant, finit par péter complètement les plombs. Une variation négative du thème du super-héros, donc, qui même si elle manque d'épaisseur, n'en est pas moins intéressante. Le dessin est assez réussi, dans ce style semi-réaliste que j'apprécie particulièrement, et qui permet une lecture agréable, tandis que la colorisation est assez claire. L'ensemble est plaisant, sans plus.

12/08/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
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Plus que moyen à mes yeux, je m’attendais à une vengeance digne de ce nom et je n’ai trouvé que de la violence gratuite émanant d’un pauv’ type dans toute sa splendeur, le genre à imputer tous ses problèmes aux autres, à n’accepter aucune aide par orgueil, et à franchement casser les couilles avec ses plaintes et son manque de réactivité. Par ailleurs, le scénario tient en deux lignes, c'est peu, peu, peu. Bon, maintenant passons à la partie fantastique, la cape. Allez, je ne vais pas quémander une explication logique et accepter la chose telle quelle, mais bon, tout ça pour qu'elle soit au service d’un con, ce n'est très intéressant. D’autant que l’histoire finalement aurait dû commencer à la fin, avec le frère, le niveau aurait certainement volé plus haut, ouais je sais, le jeu de mot, trop fort quoi, pfff. Ça se laisse lire, pour passer 10 minutes si on n’a rien d’autres sous la paluche.

20/06/2014 (modifier)
Par Jetjet
Note: 3/5
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Forcément sans l’appel du pied « Joe Hill » écrit bien en gros sur la couverture de ce One Shot alors qu’il ne s’agit que de l’adaptation en comics d’une de ses nouvelles. Le phénomène « Locke and Key » m’ayant fait forte impression tout comme les dessins magnifiques de Zack Howard (un auteur méconnu qui ne devrait pas le rester très longtemps), c’est donc avec une connaissance du pitch proche du néant absolu que je repartis de ma librairie avec ce one shot dans mes cabas. Bien que moins audacieux que Locke and Key, ce récit ne manque pas de qualités intrinsèques, il s’agit de l’histoire d’un loser américain au parcours des plus banals si ce n’est une mystérieuse chute d’un arbre enfant en jouant aux superhéros affublé d’une cape l’ayant maintenu en suspens quelques secondes avant un accident qui aurait pu être fatal. Après quelques années et un parcours tant professionnel que sentimental plutôt désastreux, notre « héros » va remettre la main sur cette fameuse cape qu’il pensait perdue à jamais et, ô miracle, se rend compte qu’il peut voler avec tel Superman… Mais comment va-t-il l’utiliser et à quels desseins ? Lui qui a toujours été un peu en marge de la société malgré un entourage aimant ? « Un grand pouvoir engendre de grandes responsabilités » adressait l’oncle Ben à Peter Parker avant de mourir et que son neveu ne devienne le célèbre tisseur masqué. Joe Hill va au contraire démontrer que l’on peut utiliser ce pouvoir pour ses propres intérêts personnels… et surtout la vengeance… Impossible d’en raconter davantage sans trop en dévoiler et gâcher la surprise d’un scénario qui surprend dès la fin du premier chapitre par un acte complètement inconsidéré et qui va imposer le tempo à un récit agréable et rapide à lire. Et c’est ce que je retiendrais le plus de cette nouvelle qui aurait gagné à être un peu plus claire sur les motivations du principal protagoniste et également à multiplier les intrigues puisque passé la fameuse surprise évoquée dans mon paragraphe précèdent, le reste devient étrangement banal et téléphoné. Pour avoir revu récemment le film « Chronicle » narrant également la perception de nouveaux pouvoirs et leur utilisation, j’ai trouvé beaucoup de similitudes entre ces deux destinées mais le récit de Joe Hill manque un peu d’audace pour en faire un incontournable. Ce qui est incontournable par contre, c’est le talent évident de Zack Howard dont le dessin comme le découpage sont d’une clarté et d’une beauté évidentes, quelques doubles pages attestent de la maitrise absolue (attaque d’un avion par un outil bien commun !!!) de cet auteur dont le travail sur les couleurs tout en pointillés et en nuances lui donnent un cachet unique ! « The Cape » est donc un bon petit récit indépendant à savourer sans restrictions et dont la promesse d’une préquelle bientôt publiée par Milady Graphics (« The Cape 1969 » en été 2014) laisse supposer que le meilleur est surement encore à venir avec la même équipe !

19/05/2014 (modifier)
Par Tomeke
Note: 3/5

The cape m’a mis une grosse claque ! Je ne m’y attendais pas du tout et heureusement car l’effet n’aurait pas été le même. De ce fait, je vous conseille de ne pas trop en lire sur l’histoire. Personnellement, j’ai zappé le quatrième plat et je ne le regrette pas. Le récit démarre assez vite et je pensais percevoir sa suite assez clairement. C’est à ce moment-là qu’une planche se tourne et « bam ! », surprise totale ! J’adore ce genre d’effet, quand l’histoire prend une tournure pour le moins inattendue et dès lors surprenante. La suite est fluide et les planches de ce one-shot défilent. D’ailleurs, si je devais faire un reproche, j’aurais voulu un album un peu plus long et plus dense. Au niveau graphique, le trait est assez dynamique et précis. La colorisation est très réussie. J’ai bien aimé cette alternance de couleurs vives lorsque le récit se penchait sur l’enfance des personnages principaux, et une palette de couleurs plus sombre lorsqu’il s’agissait du présent. En conclusion, The cape est un one-shot de qualité mais une fois connue, je doute que le rebondissement puisse encore faire son effet. Et puis, ça reste un peu court quand même...

08/09/2013 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
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Jolie couverture, "Joe Hill", one shot : 3 bonnes raisons de se laisser tenter par cette nouvelle production de l'éditeur Milady Graphics qui a failli nous claquer entre les doigts il y a peu. L'objet est beau, format cartonné comme la nouvelle édition de Locke & Key, et cher, heureusement qu'il n'y a qu'un tome à acheter ;) d'ailleurs sans ça je ne pense pas que j'aurais investi. D'un autre côté, le rapport qualité prix est excellent... A l'origine "The Cape" est une nouvelle de Joe Hill, adaptée en comics par Jason Ciaramella et dessinée par Zack Howard (qui avait déjà oeuvré à la couverture de Road Rage adapté également d'une histoire du digne descendant de Stephen King). La série a été nominée aux Eisner Awards et cela ne m'étonne pas du tout. Les américains ont appris à coloriser de manière plus douce leurs productions et ça fait du bien aux yeux ! Le trait de Zack Howard n'est pas mal non plus et colle à merveille à cette histoire de super-méchant marqué par des années de rancoeur et de frustration. Ames sensibles s'abstenir, la vengeance sera terrible ! La lecture de ce one-shot est vraiment prenante. Il y a juste un détail qui m'a surprise sur la dernière planche, le frère du héros aurait-il lui aussi un super pouvoir ? Ceux qui trépignent en attendant la sortie de la suite de Locke & Key peuvent se jeter sans hésiter sur "The Cape" : ils ne seront pas déçus. Et les amateurs de super méchants peuvent y aller aussi sans problème. Franchement bien !

30/08/2013 (modifier)