Isabellae

Note: 3.09/5
(3.09/5 pour 11 avis)

Japon, 1192. Sept ans après la bataille de Dan-no-ura qui ouvrit le bal de l'ère féodale. Sept années qu'Isabellae Ashiwara arpente les routes du pays en compagnie du fantôme de son père, gagnant sa vie à la pointe de son sabre. Sept années passées à rechercher sa soeur Siuko, disparue.


Auteurs espagnols Japan-Fantasy Les prix lecteurs BDTheque 2013 Les Roux !

Le temps est finalement venu pour la chasseuse de primes de se confronter à son passé et de prendre les rênes de son destin...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Janvier 2013
Statut histoire Série terminée (2 cycles de 3 tomes) 6 tomes parus

Couverture de la série Isabellae © Le Lombard 2013
Les notes
Note: 3.09/5
(3.09/5 pour 11 avis)
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15/01/2013 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Le début de la série est vraiment très bon à mes yeux. L’histoire est intrigante. Au niveau des personnages, il a un jeu de miroir entre les différents membres de la famille (un père samouraï japonais/une mère sorcière irlandaise – 2 enfants, l’une a hérité des dons de guerrier de son père et du physique de sa mère, et l’autre c’est l’inverse) qui, là aussi, suscite la curiosité. Et très vite, l’univers se révèle riche. Le récit mêle aventure médiévale dans un Japon fantasmé et fantastique, les scènes de combat sont nombreuses et Isabellae charcute gaiement. Elle se retrouve bien vite affublée de compagnons de voyage aux intérêts divers. Cette multiplication des personnages permet de garder une Isabellae très sombre tandis que d’autres apportent des notes d’humour de ci de là. Le fait qu’elle voit son père sous la forme d’un fantôme tandis qu’elle croise très vite un être volant dont on ne connait pas l’origine apporte une dimension fantastique au récit qui le différencie des autres. Au final, il s’agit d’un vrai melting-pot dans lequel récit de samouraï et légendes celtes se retrouvent liés. De ce point de vue, cette aventure est on ne peut plus originale. La série se scinde clairement en deux cycles, le premier a pour cadre principal le Japon tandis que le deuxième voit la majeure partie de son action se dérouler en Irlande. Ces deux cycles sont intimement liés. Il est illusoire de croire pouvoir lire le second cycle sans avoir lu le premier tandis que ne lire que le premier vous privera de bien des explications données au terme du second. A titre personnel, après avoir été emballé par les deux premiers tomes, j’avoue que mon intérêt a décru (mais j’ai toujours attendu la sortie de l’album suivant avec envie). En cause, une surabondance de combats qui, finalement, n’apportent pas grand-chose au récit. De plus, j’ai parfois eu du mal à voir où les auteurs voulaient en venir. La narration est en effet parfois confuse et certains éléments de l’intrigue ne trouvent leur signification qu’en toute fin du récit. J’ai cependant beaucoup apprécié le fait que tous les éléments trouvent leur place dans une belle conclusion. De plus, cette fin est une vraie fin. On quitte Isabellae finalement satisfait et sans cette désagréable impression que les auteurs ne nous ont pas tout dit pour se ménager la possibilité d’une suite à rallonge. Finalement, c’est une série qu’il m’a plu de suivre et que j’aimerai bien relire posément maintenant que je sais de quoi il retourne exactement. Pas un chef d’œuvre mais une série attachante et originale.

15/01/2013 (MAJ le 09/11/2017) (modifier)

[TOME 1] Une histoire de ronins, de fantômes, d'êtres surnaturels dans le Japon du XIIème siècle. On suit les traces d'Isabellae, suivie par le fantôme de son père, à la recherche de sa jeune soeur. Beaucoup de combats, de rencontres variées, de surprises même, un peu d'humour ici et là (très peu, mais salutaire) et un dessin plutôt joli et gracieux (à l'exception de quelques visages, parfois). Un premier tome d'introduction très réussi, original, et qui donne envie de connaître le reste du premier triptyque. Dans un univers assez proche, et presque à la même période, on peut penser à Okko en lisant Isabellae, mais je trouve Okko plus classique et moins prenant. Note du T1 : 3,5/55

27/08/2014 (modifier)