La Famille Amulette

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

La vie, pleine d'imprévus, d'un directeur d'institut


Format à l’italienne Les Pionniers de la BD Séries avec un unique avis

Monsieur Grégoire Amulette, un personnage dans la fleur de l’âge à la large barbe blanche, dirige l’institution Tamanoir. Cet institut pour garçons a pour pierres d’angles le patriotisme, la droiture, l’honnêteté et la rigueur dans l’étude. Malgré le paternalisme dont il fait parfois preuve, Monsieur Amulette doit souvent sévir ou réprimander les facéties de certains des pensionnaires. Heureusement, ces derniers peuvent compter sur Filaplume, l’assistant de Monsieur Amulette ; un personnage aux idées aussi folles que saugrenues qui les aide à adoucir leur sort. Pas facile de gérer une telle institution. Mais le père d’un des garçons, Bobibo, est maharadjah aux Indes lointaines et il apporte une assistance financière qui n’est pas à dédaigner et dont une partie sert même aux intentions caritatives de la famille Amulette.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1930
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série La Famille Amulette © Plon/Berger-Levrault 1930
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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26/11/2012 | L'Ymagier
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Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une série qui faisait rire nos arrière (arrières ?) grands parents. C’est dans le journal « Benjamin » que le lectorat découvre cette famille, ce en 1929. Beau succès car les histoires sont signées Jaboune, le surnom de Jean Nohain ; un présentateur/créateur, véritable star de l’époque à la radio et, plus tard, de la télévision des années 50. Ayant relu le tome 1 (j’ai pas le 2… snif…), une véritable poésie se dégage des pages et « ça sent » les années 30. Suite au succès de la série, 2 albums seront édités rapidement. Enfin… albums…de format à l’italienne, chacun d’une quarantaine de pages agrafées, l’impression est faite sur du mauvais papier qui se déchire très facilement. Les couvertures sont plus que souples car dans le même papier… mais un peu plus épais. Et le dessin dans tout cela ?…Ben, c’est pas mal du tout. Pinchon a créé une belle panoplie de personnages, dont de nombreux farfelus, qu’il met en scène comme dans une sorte de « théâtre dessiné » car nombre d’intervenants prennent souvent la « pause ». Pas de phylactères non plus : le texte explicatif et les dialogues sont situés sous les « images ». J’écris bien ce terme car les dessins ne sont pas structurés dans des cases. Bon, je sais… c’est de la BD moisie, momifiée même, qui ne tirerait même pas un rictus à un nouveau-né MAIS : il y a cette odeur inégalable de vieux papier qui vous donne un véritable parfum délicieusement rétro… et c’est pour cela que je l’aime bien

26/11/2012 (modifier)