French Kiss 1986

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Avec Lucas et Leïa, nous plongeons dans un récit palpitant qui suit d’abord les traces de Roméo et Juliette pour se retrouver dans l’univers de Peter Pan, avec un capitaine Crochet bien surprenant... French Kiss 1986 a été élu "Coup de coeur du Jury" du Prix Actua BD/Conseil Général des jeunes de Charente au Festival d'Angoulême 2013.


Auteurs canadiens Québec

Lors d’un repas en famille, Lucas, 7 ans, semble embarrassé mais décide tout de même de demander à son père comment il a rencontré maman. D’abord surpris de cette question, les parents vont finalement remonter jusqu'en 1986 pour raconter leur histoire. Une aventure où se mêlent amours de jeunesse et guerre de pirates ! Étienne, leur père, alors âgé de 9 ans, était le capitaine pirate de la rue Beaulieu et avait pour ennemi juré La Grande Rousse, capitaine de la rue Perron, dont faisait partie la petite Marie aux cheveux noirs qu’il aimait en secret...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Août 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série French Kiss 1986 © Glénat 2012
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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26/11/2012 | Chalybs
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Une bande dessinée sympathique sur une bande de jeunes. Quoique je n'ai pas vraiment connu d'expérience similaire à ce que vivent ces jeunes, je me souviens lorsque j'étais gamin et que je me promenais dans mon quartier avec mes amis et j'ai donc ressenti une certaine nostalgie durant ma lecture. Je me demande d'ailleurs si le récit ne serait pas un peu autobiographique. Comme je l'ai écrit, le récit est sympathique quoiqu'il manque quelque chose pour le rendre vraiment mémorable. Il y a certaines scènes qui ne m'ont pas du tout intéressé. Le dessin est bon quoique je trouve que l'auteur rend parfois les personnages un peu trop moches.

24/07/2014 (modifier)
Par Chalybs
Note: 3/5

Un bon album. Si j’ai eu l’impression que l’auteur y mettait une vraie partie de lui, une vraie partie de son expérience personnelle, de son vécue et ben moi, je n’ai pas été happé. 1986 : Etienne a 9 ans : pas comme moi (j’en avais déjà 12, j’étais un super grand…). 1986 : Etienne aime les histoires de pirates. Comme moi. Etienne est dans la période post première trilogie Star Wars. Pas comme moi qui ai découvert ça presque 3 ans encore plus tard… Etienne aime "Les Goonies". Pas comme moi qui n’ai jamais vu ce film. Etienne a des converses au pied. Pas comme moi qui ai horreur de la tyrannie des marques. Etienne passe ses vacances d'été dans un bled et se chamaille avec les bandes adverses. Pas comme moi (mais rassurez-vous j’ai eu de super vacances !) Bref, Etienne, c'est pas moi. Peut-être vous, mais surement pas moi. Pourtant, je suis de cette génération "années 80", je l’ai adoré avec ce qu'elle a fait de très bon, je la garde précieusement dans un coin de ma tête, je ne peux la renier, elle a forcément contribué à faire de moi une part de ce que je suis aujourd’hui. MAIS, je n’en ai pas une nostalgie monumentale non plus. Pour ceux qui ne l’auraient pas saisi, la majorité de l’album se pose en 1986. Au Québec. Mais l’époque réelle de l’album se pose de nos jours. Un père se retrouve pris au piège par ses 2 enfants qui exigent qu’on leur raconte comment leurs parents se sont rencontrés. Et voilà le papa parti dans son récit et dans son retour en 1986. On y découvre donc comment Etienne passait ses vacances dans un village où son quartier faisait « la guerre » au quartier voisin. Comment à 9 ans, Etienne voyait déjà sa vie envahie par 2 filles qui lui apportaient des sentiments bien différents. Histoire d’amour et de rivalité, de joies et de peines d’enfants, c’est certains que cet album tente de jouer avec nos sentiments et nos madeleines de Proust. Malheureusement, je suis passé à coté tant je n’ai pas réussi à m’identifier dans cette histoire. J’ai lu une jolie histoire de gamins, une histoire gentillette, bien racontée, bien découpée, bien montée, mais qui n’a rien déclenchée en moi. Le fait que cette histoire ne m’ait pas parlé n’enlève rien à la qualité de l’histoire et de sa construction. Je regrette aussi finalement que cette histoire Québécoise n’ait pas plus joué sur cette particularité. Les décors finalement pourraient être ceux de n’importe quel pays, les dialogues eux même qui auraient pu être si dépaysant non pas osé assumer leur origine et reste finalement, à mon avis, trop plat par rapport à toutes les expressions spéciales que ce pays aurait pu nous apporter. C’est donc une autre déception, dans un sens, d’avoir une histoire dont le synopsis nous envoie loin et finalement dont le déroulement nous fait vite atterrir dans notre jardin et dans notre propre vie. Personnellement, cette histoire qui ne me parlait donc pas forcément n’a pas gagné avec un dessin très personnel fort sympathique, rempli de qualités graphiques mais que j’ai trouvé par moment un peu brouillon, avec certains plans difficiles à décoder avec certains personnages que j’avais parfois du mal à différencier… Mais le partie pris des couleurs minimalistes, le trait hyper fin, légèrement caricatural, avec une très légère tendance manga est extrêmement plaisant. Une vraie personnalité qui a malgré tout largement contribué au fait que j’aille au bout de cette histoire. Au final, la lecture plaisante ne m’a pas transcendé. C’est sympa, c’est original, mais ça ne m’a pas touché. Question d’histoire, question de passé, question de vie surement.

26/11/2012 (modifier)