Sept pistoleros

Note: 3/5
(3/5 pour 10 avis)

7 légendes de l'ouest face à leur destin...


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs italiens David Chauvel Sept... [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA

Texas, 1899. Sept tireurs d'élites, véritables légendes vivantes, coulent une retraite paisible près de la frontière du Mexique. Hélas pour eux, depuis la côte Est, les plus grands capitaines d'industrie du pays décident de mettre leur tête à prix. Leur stratégie : opposer aux sept pistoleros tout ce que la région compte de bandits et de desperados, afin qu'ils se massacrent entre eux. Texte : Editeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Septembre 2012
Statut histoire One shot (Saison 2 de la série Sept) 1 tome paru

Couverture de la série Sept pistoleros © Delcourt 2012
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 10 avis)
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11/09/2012 | pol
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L'avatar du posteur Agecanonix

Comme le souligne Mac Arthur, films et acteurs de légende ont inspiré cet album. Dès le début, le scénariste avise le lecteur que cet album est un hommage respectueux au western italien qui a fait les beaux jours d'un certain cinéma populaire. Et effectivement, on a droit à une multitude de clins d'oeil qu'il faut savoir déchiffrer au fil des images qui doivent être scrutées avec intérêt ; les clins d'oeil sont également présents dans les noms de lieux, de personnages, les vêtements... il y a même un clin d'oeil au dialogue des Tontons Flingueurs, c'est dire si ça ratisse large, mais il y a une belle allusion directe aux 7 Mercenaires qui sont évoqués page 47, même si l'hommage est surtout dirigé vers les films de Sergio Leone, de la trilogie des dollars à Mon Nom est Personne, je pense notamment à ce dernier où l'explosion de la page 40 et la charge de la page 46 m'ont fortement rappelé celles de la Horde sauvage sur la musique de Morricone. La mise en page adopte également un style cinématographique avec des plans typiques, ainsi que les visages, puisque le personnage du vétéran n'est autre que celui de Lee Van Cleef qui a pour véritable nom le colonel Mortimer. La lecture peut se faire d'une traite pour s'immerger dans l'histoire, puis on peut la relire pour déceler toutes les références. C'est un beau scénario, tragique mais bien structuré, et joliment illustré, même si on regrette que les portraits des 7 pistoleros ne soient pas un peu plus creusés. Les scènes d'action sont certes dignes du western italien, rugueuses, brutales et en même temps presque chorégraphiées, la poudre parle de façon crue. On perçoit enfin dans cet album un désenchantement qui marque la fin d'une époque héroïque, lorsque tous ces vieux héros de l'Ouest auront disparu, laissant la place à un monde moderne et industrialisé ; de ce côté-là, la bande effleure le western crépusculaire et m'a beaucoup rappelé le très beau Silverado qui en 1985 revisitait le western hollywoodien de la même façon. Mais ça reste avant tout un bon divertissement au dessin soigné, où percent cependant de légers défauts çà et là, l'essentiel étant que les connaisseurs s'y retrouvent et que l'amateur de western soit content, c'est mon cas.

11/01/2014 (modifier)