Choker

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Un ancien flic oeuvre pour retrouver sa place dans ce polar noir, le tout dans un univers complètement déjanté.


Auteurs britanniques

Bienvenue à Shotgun City. Un tremplin pour les puissants, une pente glissante pour les autres. Sa place, Johnny “Choker” Jackson a appris à la connaître durant ces trois dernières années. Mis au placard pour avoir refusé d'intégrer le programme “Man Plus” de la police, il joue les privés de bas étage. Mais la chance semble tourner. Son ancien supérieur le rappelle pour une mission très spéciale... Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Août 2012
Statut histoire One shot (?) 1 tome paru

Couverture de la série Choker © Delcourt 2012
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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03/09/2012 | pol
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Par Yann135
Note: 3/5
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Je referme l’album et je suis partagé. Je vous explique… Tu es littéralement happé dès les premières pages. C’est l’histoire poisseuse d’un ex flic – Johnny Jackson - qui veut retrouver sa vie d’avant. Il a un deal avec son ex patron. Il remet la main sur un évadé et il est ré intégré ! Ca bouge. Il faut avoir le cœur bien accroché. Ca dézingue dans tous les sens. Bienvenu à Shotgun city ! Et le graphisme mes amis … une tuerie ! C’est une réussite déclinée en noir - avec surtout du noir - et du rouge ! Le trait est rugueux et agressif. Je suis même titillé à mettre un 4,5 étoiles lorsque je suis à la moitié du récit… Et puis patatrac ! Ce polar bien poisseux part en vrille. Nous voilà dans un monde fantastique peuplé de vampires testostéronés. Là je lâche l’affaire. C’est trop déjanté pour moi. Je ne sais plus qui est qui. Les dessins sont pas mal mais concernant l’histoire je n’y comprends plus rien. Lors des scènes de bagarres, tu ne perds le fil. Cela devient incompréhensif. Tu as l’impression que Ben McCool – au scénario - a tout donné sur les 80 premières planches, après il a ramé pour terminer. Quel dommage au final car il y avait de la matière pour faire un truc terrible. Aucune surprise donc de constater qu’un second tome ne soit pas édité. Ca se lit bien sûr, même si au final cela reste décousu. Cela vaut le coup rien que pour les nombreuses citations philosophiques… « Une fois de plus mon petit monde se fait défoncer le cul et Shotgun city ne met jamais de vaseline » « le plus court chemin pour toucher le cœur d un mec ? mon poing dans sa gueule ! » « une fois j’ai une érection dans un bordel. Aucun survivant ! ».

12/11/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Petit à petit je suis en train de lire toute l’œuvre de Ben Templesmith. Le moins que l'on puisse dire c'est que cet auteur ne peut laisser le lecteur indifférent. Son dessin est difficile à expliquer, c'est explosif avec un trait fin comme une lame de rasoir avec des couleurs pétantes mais pas dans le genre du comics. En fait ce trait rageur donne envie de voir comment le gars dessine, je l'imagine assez bien à sa table de travail donnant de grands coups rageurs. Templesmith ce n'est pas qu'un dessin c'est avant tout une ambiance, des ambiances bien crades, bien glauques. Il est vrai que les sujets abordés sont bien éloignés du monde des Bisounours. J'invite le plus grand nombre à aller jeter un coup d’œil à ces histoires, de faire l'effort pour se laisser happer par ces histoires qui nous montrent des lieux décrépits en pleine déliquescence et surtout peuplés de personnages déglingués à la limite de la rupture. Dans cette BD, il va vous falloir oublier Sin City et les bas fonds de Gotham, il y aurait des méchants dans ces villes des turpitudes et autres magouilles, laissez moi rire, Shotgun City, voila vraiment un endroit où il ne fait pas bon vivre. Violence et corruption sont omniprésentes, la drogue est partout et quelle drogue ! Alliée à des expériences génétiques hasardeuses cela donne un climat où âpreté, fureur, violence et sauvagerie sont le lot quotidien. Il n'y avait à mon sens que le trait de Ben Templesmith pour illustrer cette histoire imaginée par Ben McCool. Histoire prenante, des personnages très forts avec des répliques qui font mouche, je ne peu d'ailleurs pas m'empêcher de vous en livrer deux. L'inspectrice Flynn "coup dans les couilles" Walker: " Le plus court chemin pour toucher le cœur d'un mec ? Mon poing dans sa gueule!" et le collègue du héros Seaton "vermisseau" Price: " Un jour j'ai presque fait l'amour. Ça a été les plus belles quatorze secondes de ma vie" A lire forcément.

30/07/2019 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
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Une histoire au ton décalé qui se déroule dans un univers complètement déjanté. Ca commence bien, mais au final j’ai un sentiment mitigé. Côté bons points, on peut commencer par citer le style : c’est bien barré. Dès les premières pages on plonge dans le bain et on découvre le cynisme du personnage principal. L’humour noir et le cadre ne sont pas en reste. C’est sombre, c’est glauque, c’est crade, c’est simple la ville de Shotgun city est une espèce de condensé de noirceur, un univers où règnent la violence et la drogue. Tout ceci est présenté sur un ton décalé qui marche bien et on rentre facilement dans cet univers. Par contre il y a quelques hics dans l’évolution de l’histoire. Il y a pas mal de scènes, notamment celles d’action, où on ne comprend pas ce qu’il se passe. C’est flou, on ne distingue pas tout. Certes tous les personnages sont drogués à mort et si cela justifie cette ambiance sombre et ambiguë dans le dessin, cela ne facilite pas la compréhension. Il y aussi certaines facilités dans l’intrigue, il y a une trop grande tendance à toujours placer les personnages où on en a besoin. Sortis de nulle part, hop, ils tombent comme un cheveu sur la soupe quand on a besoin d’eux. Au final du bon et du moins bon. En tout cas un album assez déjanté qui plaira aux amateurs de ce genre d’univers psychédélique, type Lola Cordova par exemple.

03/09/2012 (modifier)