Le Chevalier Mécanique

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 6 avis)

Mi-homme, mi-automate. Le chevalier Ulysse d’Astarac est le premier "homme-mécanique" de l’histoire de l’humanité. Ce "super héros" avant l’heure deviendra le bras armé de Louis XIV et tentera de sauver son trône des attentats, meurtres, empoisonnements, messes noires, enlèvements…Que la confrérie intégriste du "Saint Sacrement" projette à son encontre. Mais arrivera-t-il à mener à bien sa mission face à la détermination et aux pouvoirs alchimique de cette sanglante confrérie ?... Ou faillira-t-il à cause de ses propres démons intérieurs ?


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Edition participative Versailles

En 1661, sous le règne de Louis XIV. D’énigmatiques policiers enlèvent arbitrairement des enfants, sous couvert d’une ordonnance royale promulguée à l’origine pour lutter contre le vagabondage et la délinquance. Enfants qui sont ensuite livrés au responsable de l’hôpital général de Bicêtre afin d’alimenter un mystérieux trafic. Au même moment, une attraction nommée "Le Turc mécanique" fait sensation dans les plus prestigieux salons parisiens. Crée par l’inventeur et mécanicien français, Jacques de Vaucanson. Cette fantaisie se présente sous la forme d'un automate habillé à la mode ottoman. Il est capable de jouer contre n'importe qui aux échecs, et de le battre. Et effectivement durant une partie se déroulant chez Françoise d’Aubigné, l'automate joue et gagne contre Jean-François Paul de Gondi, plus connu comme le cardinal de Retz. Le lendemain soir, un personnage masqué assassine le Cardinal Mazarin en l'étouffant dans son lit. Et lui subtilise une partie de la mythique "Table d’émeraude" de l’alchimiste gréco égyptien Hermès Trismégiste. Le meurtrier porte des gants noirs à crispin avec sur le rebord intérieur le signe zodiacal de la Balancer brodé en fil d'argent. 4 Mois plus tard. Suite au succès rencontré chez Madame d’Aubigné. Jacques de Vaucanson et "le Turc mécanique" sont invités par le surintendant du Roi, Nicolas Fouquet, à se produire au château de Vaux-le Vicomte durant la réception qu’il donne en l’honneur de Louis XIV. Lors de cette soirée, le roi accepte de jouer contre ce fameux automate dont tout le monde parle. Mais pendant la partie, une main gantée d'une paire de gants noirs à crispin sur lesquels sont brodés le signe zodiacal du Serpentaire, introduit en cachette un chien dans l'assistance. Celui-ci se dirige prestement vers l’automate. Et à l’aide de son museau et de ses pattes, gratte un endroit bien précis du meuble en bois qui supporte le joueur d’échecs. Intrigué, Louis XIV se lève et ausculte attentivement la partie du meuble ciblée par le chien. Tout en pestant à voix haute, le roi tâte le meuble et soudain une pression de sa main gauche actionne un mécanisme invisible qui commande l’ouverture d’une trappe secrète. Aussitôt, un nain sort apeuré du " Turc mécanique". En effet, ce soi-disant automate n’était qu’une illusion permettant de masquer un compartiment secret dans lequel le fils adoptif de Jacques de Vaucanson pouvait se glisser et manipuler le Turc sans être vu de quiconque. Furieux, le roi ordonne à Fouquet d’embastiller sur le champ de Vaucanson et son fils, prénommé Ulysse. Afin de sauver sa vie et surtout celle de son fils adoptif, Jacques de Vaucanson propose de céder au roi une invention incroyable qu’il était sur le point d’achever avant son arrestation. Un "homme-machine". Mi-homme, mi-automate, il est constitué d’un corps d’automate sur lequel De Vaucanson compte greffer une tête fraîchement décapitée. Après avoir analysé tous les avantages qu’une telle invention pourrait lui procurer. Louis XIV accepte le marché, mais à ses terribles conditions…

Scénario
Dessin
Mor
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Février 2012
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Le Chevalier Mécanique © Sandawe 2012
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 6 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

22/02/2012 | zaz17
Modifier


Par Dogue-Son
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Une revisitation très bien faite des aventures de capes et d'épées. On a les ingrédients classiques agrémentés d'une innovation technologique qui permet de sortir du cadre habituel. Le scénario est riche et bien construit, promesse d'une aventure qui ne s’essoufflera pas. Le dessin est classique et bien réussi même s'il présente parfois des bizarreries anatomiques et si la colorisation se révèle trop sombre dans certaines cases. Au final, une bonne bande dessinée qui donne un moment agréable de divertissement. Pour les inquiets, qui, comme moi, hésitent à investir dans une série vu le taux d'arrêts après le tome 1, il faut savoir que le tome 2 sortira en octobre 2012 et que le tome 3 est en financement sur le site de son éditeur (puisqu'il s'agit ici de crowfunding)

10/03/2012 (modifier)
Par zaz17
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Les auteurs utilisent habilement les ingrédients du roman de cape et d'épée, les intrigues de cour, les conspirations, les courtisans, pour installer un univers historiquement crédible dans lequel se déroulera le destin hors du commun de son héros. Le père de ce jeune infirme rejeté par tous sera condamné à lui faire subir une opération d'une inimaginable cruauté qui le transformera en machine humaine condamnée à servir, jusqu'à la fin de ses jours, celui qui l'a fait supplicier: le Roi de France. Un premier ressort dramatique très fort, pour une série qui en annonce bien d'autres. - Un récit d'aventure très riche, sur des bases historiques solides. - Au cœur de l'action, un super-héros d'un genre nouveau, dont l'origine dramatique renforce l'humanité. - Une reconstitution graphique minutieuse de l'époque du XVIIe siècle. Bref, j'ai bien aimé et le conseille!

22/02/2012 (modifier)