Pour la vie

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Quelque part dans l’Ain, le TER Lyon Saint-Gervais est immobilisé en pleine campagne. Deux octogénaires de la maison de retraite voisine, Les Coquelicots, viennent de se précipiter ensemble sous les roues du train. Ce récit s'inspire d'une histoire vraie.


Auteurs italiens Ecritures Grand Est Love Stories

Quelque part dans l’Ain, le TER Lyon Saint-Gervais est immobilisé en pleine campagne. Deux octogénaires de la maison de retraite voisine, Les Coquelicots, viennent de se précipiter ensemble sous les roues du train. Ils n’étaient ni malades, ni déprimés, et venaient il y a peu de fêter ensemble, dans la joie, leur cinquantième anniversaire de mariage. 18250 jours et autant de nuits passés ensemble, sans se quitter jamais. Inspiré d’une histoire vraie, Pour la vie raconte pourquoi ces deux-là ont choisi de disparaître ensemble : par amour. Parce qu’ils ne voulaient pas que la mort puisse un jour les séparer, et condamner l’un(e) d’entre eux à la solitude. Les dernières phrases de leur ultime lettre le rappellent avec simplicité : « Ne soyez pas tristes. Nous, nous sommes heureux d’être unis pour toujours.»

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Avril 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Pour la vie © Casterman 2011
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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01/06/2011 | Mac Arthur
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Par Puma
Note: 2/5

Lorsqu'un dessin n'est franchement pas terrible, voire pire que cela (sauf un village pentu en hiver bien croqué soit trois planches sur plus d'une centaine de la BD), il ne reste plus que l'histoire et la narration pour se rattraper. Or l'histoire, on ne peut pas vraiment dire qu'il y en ait, et la narration a bien trop de longueurs stériles que pour être captivante. Se lit, mais sans plaisir aucun en ce qui me concerne , et j'ai soudain été épris d'une joie profonde à la dernière page que ce soit enfin fini !

27/08/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Yannou D. Yannou

Je connais le principe des commentaires de bdtheque qui ne sont pas là pour casser les auteurs mais tout de même... Dieux que j'ai trouvé cette bd affreusement mal dessinée ! Au fur et à mesure de ma lecture je n'en revenais pas que cette bd ait pu être publiée... dans la collection "écritures" de Casterman... "écritures" pour cette bd tiendrait plus du second degré. Les dessins que j'ai trouvé d'un amateurisme sont couplés à une histoire so-po-ri-fi-que et franchement ridicule dans la façon dont c'est mené avec en 1er bonus des dialogues d'une platitude ahurissante. La quatrième de couverture vous résume toute l'histoire, histoire qui tient donc en 2 lignes et qui est bien évidemment expliquée dans les 4 premières pages également. Reste les 116 autres pages... les 116 autres pages et bien... bonne question ! Alors il y a une idée amusante : Mademoiselle Jeanne, en maison de retraite, qui parle de son ancien mari Gaston. Cette référence amusante est d'autant plus étrange qu'elle contre la logique même de cette bd qui s'ancre dans le réel aussi profondément que possible. En bonus N°2 un petit cahier à la fin qui vous explique (véridique), échantillons pris au vol : ce que c'est qu'un ramequin, l'élection de François Mitterrand et l'historique du jeu de boules. Ca ne s'invente pas ! C'est vrai que sans ces explications de fin je pense que je n'aurais pas bien saisi toute la profondeur de cette bd. Je conseille donc cette bd : -à ceux qui ne connaissent pas l'historique du jeu de boules

27/11/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Par conséquent, le bonheur n’est pas à proprement parler un bon sujet de récit. C’est du moins ce que j’ai dû vérifier ici. En effet, en partant d’une anecdote troublante, belle, édifiante, les auteurs nous livrent (du moins durant la première partie du récit) une histoire ennuyeuse tant il ne se passe rien. Ils n’arrivent pas à extraire ces petits instants magiques qui auraient pu me toucher et sombrent bien souvent dans la banalité la plus soporifique. Et puis… Et puis, un premier clin d’œil, saugrenu, a attiré mon attention. Les auteurs évoquent un couple célèbre et envisagent la mort d’un des deux amoureux, une mort qui ne m’était jamais venue à l’esprit. Et par cette simple évocation, les auteurs parviennent à me toucher et à me faire (enfin) entrer au cœur du récit, et du sujet : la perte d’un être cher, et la douleur du survivant. La seconde partie du récit m’a donc plus intéressé, mais toujours sans réellement parvenir à m’émouvoir. Des questions pertinentes sont soulevées, des personnages se révèlent dans leur contradictoire humanité. Ҫa devient franchement pas mal ! Au niveau du dessin, le trait en noir et blanc est d’une agréable qualité. Les personnages sont bien typés, faciles à distinguer et reconnaissables à travers les époques. Le style est lisible. Les décors ne sont pas spécialement soignés mais, comme la majeure partie du récit se déroule dans des salles de fête, ce n’est pas vraiment primordial. Pas mal, en somme. Mais j’espérais mieux…

01/06/2011 (modifier)