La Compagnie des Lames

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Arakel est un monde déchiré par la guerre et la xénophobie depuis toujours. Après avoir vaincu le terrible roi Goule, la compagnie des lames, première confrérie à réunir humains et anciennes races sous la même bannière, est tombée dans l'oubli.


Dark Fantasy Séries avec un unique avis

Cinquante ans plus tard, Finlaë, la danseuse de guerre elfe ; Ugrosh, le berseker ork ; Hector, le noble paladin humain ; et Fender, le puissant guerrier nain, sont brisés, tant moralement que physiquement. Mais une mission particulièrement dangereuse va forcer la compagnie à se reformer et réveiller les fantômes qui la hante...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Mai 2011
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série La Compagnie des Lames © Soleil 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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26/05/2011 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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Je réserve encore mon avis et ma note reste modérée pour le moment car ce premier tome n'est qu'une introduction mais en tout cas elle est prometteuse. Nous sommes dans le cadre d'une heroic-fantasy adulte, sombre et de style réaliste. Elle se déroule dans un monde dur, xénophobe et dominé par les humains qui asservissent volontiers les races anciennes, elfes et autres orks, pour l'esclavage et pour l'argent. Le scénario part sur une base un peu stéréotypée. Il s'agit de la reformation d'un vieux groupe de combattants une cinquantaine d'années après leurs exploits légendaires. Les choses ont bien changé entre-temps, à commencer par les guerriers eux-mêmes qui ont vieilli, ont souffert ou se sont reconvertis. Mais un nouveau danger plane à l'horizon et, même s'il reste mystérieux pour le moment, ils semblent les seuls à pouvoir y remédier. Cela parait peu enthousiasmant car trop déjà vu. Et pourtant, l'accroche est vraiment bonne. Le monde imaginé est original et intéressant. Les personnages sont dotés de vraies personnalités, crédibles et troubles à souhait. Il y a une ambiance digne des meilleurs récits de fantasy et des meilleurs jeux de rôles. J'ai juste été un peu déstabilisé par ce choix étrange de donner des noms espagnols aux villes et provinces. Et puis il y a le dessin qui est marquant et qui joue grandement dans cette réussite. On parlera d'ailleurs davantage ici de peinture que de dessin. Hormis quelques légers soucis anatomiques et des mains parfois trop petites, les personnages, créatures et autres armures sont excellemment bien rendus. Les décors sont moins bons du fait de récurrents problèmes de perspective et de profondeur, mais cela n'affecte pas le plaisir de lecture et le style dantesque de certains paysages. J'ai hâte de savoir la suite de l'histoire, notamment d'en apprendre plus sur ce crâne télépathe... car quand un connaisseur du monde de AD&D croise la route d'un crâne parlant, érudit en nécromancie et orné de pierres précieuses, il a tendance à se méfier un peu...

26/05/2011 (modifier)