X-Force - Sexe + violence (X-force : sex + violence)

Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)

Wolverine et Domino V.S. la Main et la Guilde des Assassins


Baston Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel Wolverine

Domino est donc une mutante et son superpouvoir consiste à pouvoir forcer la chance. Face à un événement dont le résultat paraît aléatoire, la belle parvient ainsi à faire pencher la balance en sa faveur. Ainsi, Domino peut par exemple se faufiler entre des rafales de mitrailleuses en évitant la moindre égratignure ou encore tirer sur ses adversaires depuis les angles les plus improbables, grâce à d’incroyables ricochets. Son superpouvoir lui a valu d'être contactée par la Guilde des Assassins pour mener à bien un casse. Domino s’était donc alliée avec la Guilde pour voler l’argent de la Main, mais elle a finalement trahi la Guilde. Domino et Wolverine, qui a accouru à sa rescousse, vont donc devoir affronter les deux troupes ennemies : Belladona et sa Guilde des Assassins, d’une part, et la Main et ses ninjas, d’autre part.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série X-Force - Sexe + violence © Panini 2010
Les notes
Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)
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15/12/2010 | Aurélien V
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Par Présence
Note: 3/5
L'avatar du posteur Présence

Les griffes de Wolverine lacèrent et le sang gicle. - Ce tome comprend les 3 épisodes de cette minisérie est parue en 2010. Domino (Neena Thurman) est en train de cracher du sang et 2 dents dans un lavabo sur l'île d'Alcatraz. Elle porte la marque de 3 impacts de balles et plusieurs lacérations. Heureusement Elixir (Joshua Foley) arrive et s'apprête à utiliser ses talents de mutant pour la guérir. Mais il en est empêché par Wolverine qui exige des explications. Domino explique qu'elle s'est retrouvée à accepter de travailler pour la Guilde des Assassins, à la demande de Bella Donna Boudreaux. Et ce job l'a amenée à entrer en conflit contre le clan de ninjas The Hand. Wolverine va avoir un peu de mal à tirer les choses au clair et à comprendre pourquoi les 2 factions sont à la poursuite de Domino. Et puis cette ambiance dangereuse semble provoquer une attraction irrésistible et pratiquement bestiale entre eux deux. Comme à leur habitude, Craig Kyle et Christopher Yost (CK&CY) plongent dans le folklore Marvel pour ressortir des personnages plus ou moins oubliés et les présenter sous un jour beaucoup plus dangereux et malsain. Ils vont donc piocher du coté de Gambit pour exhumer son amour d'enfance, mais aussi du coté de Wolverine pour dépoussiérer des personnages bancals (Boomerang ou Back Mamba), peu originaux (Bushwacker ou Bullet) ou carrément impossible (Razorfist qui a deux lames effilées à la place des mains, très pratique pour manger ou se moucher, ou se gratter le dos). Et ils n'hésitent pas à forcer le trait sur chacune de leurs caractéristiques pour les rendre encore plus improbables et risibles, mais aussi terriblement mortels. Pour le reste, le scénario aligne des scènes de carnage, de destruction et de combats sanglants, avec quelques retours en arrière qui expliquent comment Domino en est arrivée là. Et tout ça sert de prétexte plus ou moins convaincant pour que Grabiele Dell'Otto s'en donne à coeur joie. Et il ne s'est pas privé le bougre. Il prend un plaisir non dissimulé à inventer des visuels mémorables pour exacerber la violence. Pour commencer Dell'Otto a choisi une palette de couleurs qui tranche d'avec celles utilisées dans les comics. Il utilise des couleurs délavées qui font sale, du noir et blanc et gris pour les scènes se déroulant dans le passé, du rouge sombre pour les litres d'hémoglobine, des teints de peau blafards ou cireux ou mats. Il évite les tons vifs et criards aux profits de couleurs qui évoquent plus l'obscurité et la dégénérescence. Il construit ses pages sur la base d'un faible nombre de cases, entre 2 et 5. Il a opté pour conserver les costumes gris et argent mat utilisés par la version secrète de X-Force, celle qui fait les sales boulots que les X-Men ne peuvent pas faire. À chaque fois que la violence éclate, elle s'accompagne de giclées de sang d'ampleur raisonnable qui n'ont rien de séduisantes. Par exemple, Wolverine est en train de conduire une voiture lorsqu'il est atteint par une balle en pleine tête. Le pare-brise se teinte de rouge à l'intérieur de l'habitacle ; il est moucheté, au lieu d'être noyé dans des litres de sang. Le résultat provoque une grimace de dégoût car il évoque immédiatement un accident réel de la route, plutôt qu'une séquence exagérée de bandes dessinées. Lors d'un combat, Wolverine découpe la tête d'n adversaire en plusieurs tranches et la matière cervicale tâche les alentours. Lorsque Wolverine se fait arracher la peau lors des combats, son ossature métallique apparaît à nu. Dell'Otto ne triche pas pour représenter les scènes : il représente la rage de chaque personne, la force des impacts, les chairs à vifs tranchées, les impacts de balles, etc. Et pourtant, il sait introduire une ou deux touches d'humour, sans diminuer l'impact visuel des scènes de carnage. Par exemple, sa vision de Razorfist met aussi bien en avant sa puissance musculaire et l'horreur de ses 2 lames, que le coté exagéré et impossible du personnage. Cette implication visuelle permet même de faire abstraction d'un manque de décors pendant plusieurs pages, tellement les personnages semblent sortir des couleurs qui créent le fond et l'ambiance. Et le sexe promis dans le titre ? Eh bien, il s'agit d'un comics américain, sans interdiction de lecture pour les plus jeunes avec des superhéros de premier plan. Donc les 2 séances de jambes en l'air entre Wolverine et Domino sont bien présentes, mais n'espérez rien de graphique ou de nudité frontale. Ce qui fait l'attrait de ce récit, ce sont les références à des personnages obscurs gravitant dans l'univers des X-Men, un niveau de violence beaucoup plus élevé que dans les comics habituels, une histoire simple servant de défouloir et des illustrations sans concession avec un vrai parti pris graphique éloigné de l'esthétique aguicheuse habituelle

30/04/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Un petit plaisir coupable cet album, pas bien profond mais plutôt réussi dans le genre. Du comics de super-héros qui dénote un peu dans la production Marvel, le fond reste le même mais la forme diffère légèrement. Ici ça se veut plus « adulte » dans le rendu, il y a des morts (beaucoup), du sang et un poil de sexe. Le scénario est léger (voir trop), il laisse la part belle à de nombreuses scènes de baston, ça m’a amusé de voir qu’il était deux scénaristes !! Malgré tout, ça reste agréable à lire, une histoire anecdotique mais relativement bien construite et surtout bien dessinée. En fait c’est là l’attrait principal de l’œuvre, le graphisme somptueux et le ton qui change de la production classique des X-men. On va pas se mentir c’est basique et bourrin mais tout à fait recommandable pour les amateurs d’action. J’aime bien le personnage de Domino et le tout est rehaussé par quelques pointes d’humour de notre héroïne (Razorfist, le montant du pactole …). J’ai trouvé les personnages bien traités, qui tout comme le lecteur, succombent à leurs pulsions. 3,5

04/01/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Tout est dans le titre : Sexe et Violence... mais surtout violence. Ce comics est un récit adulte, assez noir et défoulant, mettant en scène Wolverine et une héroïne nommée Domino dans une intrigue pleine d'hormones et d'hémoglobine. La place n'est pas à la réflexion : d'emblée nous sommes placés dans une situation où les héros sont menacés par la Guilde des Assassins d'une part et par les ninjas tueurs de la Main d'autre part, et comme aucun des deux n'est du genre à jouer la prudence, ça va bastonner et tuer dans tous les sens. Et au passage, les deux héros laisseront parler leurs hormones et baisant dès qu'ils ont quelques minutes de libre, ce qui est plutôt rare en fait. Je ne connaissais ni X-Force ni cette fameuse Domino. Seul le personnage de X-23 qui apparait un peu m'était connu et c'est tout. Mais cela n'a pas grande importance dans ce récit de pure action. Le graphisme est notable car il est réalisé par un graphiste illustrateur au style proche de la peinture. Ce n'est pas franchement ma tasse de thé mais c'est assez joli, même si certaines cases manquent un peu de clarté et même si la narration n'est pas parfaite. L'intrigue n'est pas des plus compliquées et présente beaucoup de facilités, mais ce n'est pas désagréable de voir Wolverine se lâcher pour de bon. Cet album ne casse pas des briques mais il est divertissant, pêchu et fait passer le temps.

04/02/2015 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

"X-Force : sexe + violence" a une qualité commune aux productions de la collection Marvel Graphic Novel : un dessin haut de gamme, bien loin des dessins classiques des comics devant respecter des délais éditoriaux. Il faut reconnaitre que le scénario est léger ou plutôt trop rapide. Cette histoire pleine d'action et de bastons ne prend pas le temps de s'attarder sur les personnages. On s'en accommode car le dessin excelle dans ces contraintes. Contrairement à ce que semble indiqué le titre, on a surtout le droit à de la violence. Les protagonistes sont nombreux, tous aussi bourrins les uns que les autres. Wolverine paraitrait presque réfléchi dans cet opus si l'on s'en tenait à une certaine relativité. Le scénario est intense et assumé, il n'a pas l'ambition de faire dans la dentelle, l'ambiance est tendue de bout en bout. J'ai franchement aimé cette lecture, le dessin somptueux de Dell'Otto y est pour beaucoup. Il faut accepter l'idée de lire une pure histoire d'action avant d'investir sur ce comics, le dessin à la Vidic ou Ross devrait faire son effet sur beaucoup de BDphiles.

22/03/2011 (modifier)

Je suis ce fameux ami d’Aurélien V. Il me fait découvrir ce site et je m’empresse de donner mon avis. Amateur de l’univers Marvel, je suis avant tout un fan des X-Men. Le concept de super héros est intéressant quand il ne se limite pas à un héros, adulé par les gens, et un vilain détesté par ces mêmes gens. Le rêve du professeur Xavier (leader des X-Men, mutants héros haïs par le reste de l’humanité qu’ils protègent) consiste en une union pacifiste entre mutant et humain. Ils ne doivent pas tuer mais neutraliser les menaces (au risque qu’elles refassent surface par la suite et ainsi faciliter le travail des scénaristes de la maison des idées). Le groupe X-Force, originellement appelé les nouveaux mutants, constitue la troisième génération d’élèves du professeur Xavier. Ce dernier cependant décida en son temps de ne pas les faire devenir une équipe de super héros mais simplement leurs apprendre à maîtriser leurs pouvoirs pour mieux s’intégrer. Vous vous en doutez, ils finirent par prendre des costumes et volèrent de leurs propres ailes (supervisés toutefois par magnéto dans un premier temps, hé oui, puis par un certain Nathan Summers/Dayspring alias cable). Ils quittèrent les X-Men et devinrent un groupe renégat qui œuvre pour la justice : leur justice. Petite introduction utile pour situer l’origine qui, il est vrai, est nécessaire à la compréhension. Mais qui est absente dans ce récit. Le synopsis vous est expliqué plus haut, je n’y reviendrai donc pas. Le scénario est le plus basique possible. Une anti-héroïne double des méchants et se fait aider par un autre anti-héros pour s’en sortir. Ils s’aiment, ils sont increvables et ce n’est pas grave s’ils massacrent tout le monde ce sont des méchants. L’intérêt, selon moi bien sûr, se situe au niveau du dessin, de la dynamique et de l’encrage. Longtemps on se dit : « pas mal le dessin, on s’y croirait, classe, cool, ça déchire (pour certain le sens figuré est la seul expression possible ou alors une lecture pour eux signifie l’hôpital) ». Pour ma part, la recherche de l’esthétique qui me correspond le mieux, touche à sa fin. Je n’ai jamais été touché à ce point par un « simple dessin » (n’y voyez rien de péjoratif). Chaque page tournée fut pour moi une claque dans la g*****. Cette BD est presque un recueil d’artwork, d’illustration de personnage. D’ailleurs ce ne sont pas des illustrations de Wolverine et Domino, ce sont Wolverine et Domino, les vrais, les réels. Je ne suis pas sûr que je me fais comprendre ; c’est une expérience personnelle et je vous la souhaite. Je vais me renseigner sur le scénariste et sur le dessinateur : le premier à oublier et le deuxième à aduler !

15/12/2010 (modifier)

Cet album regroupe les épisodes 1 à 3 de la série ‘X-Force : sexe + violence’. « Sexe + violence »… Tout un programme, n’est-ce pas ? Si ça, ce n’est pas un titre aguicheur… Le principal reproche que l’on pourrait adresser aux auteurs de ce comic book, c’est de n’avoir absolument pas pris la peine de présenter les personnages et le contexte et d’avoir plutôt pris le parti de jeter directement le lecteur au beau milieu de l’action. Heureusement pour moi, l’ami qui m’a prêté cet album m’avait un minimum briefé au préalable. Sans cela, je dois avouer que quelques subtilités m’auraient certainement échappé. Les deux personnages principaux sont Wolverine, que tout le monde connaît, et Domino, que je rencontrais par contre personnellement pour la première fois. Tous deux sont membres des X-Force (ce qui correspond à la version moderne des X-men). À ce titre, Domino est donc une mutante et son superpouvoir consiste à pouvoir forcer la chance. Face à un événement dont le résultat paraît aléatoire, la belle parvient ainsi à faire pencher la balance en sa faveur. Ainsi, Domino peut par exemple se faufiler entre des rafales de mitrailleuses en évitant la moindre égratignure ou encore tirer sur ses adversaires depuis les angles les plus improbables, grâce à d’incroyables ricochets. Ce superpouvoir ne m’a pas du tout convaincu… mais bon… passons… Concernant le récit, on apprend au départ que Domino s’était alliée avec la Guilde des Assassins pour voler l’argent de la Main, avant de trahir la Guilde. Domino et Wolverine, qui a accouru à sa rescousse, vont donc devoir affronter les deux troupes ennemies : Belladona et sa Guilde des Assassins, d’une part, et la Main et ses ninjas, d’autre part. Les différentes scènes d’action sont relativement bien orchestrées et divertissantes. Mais le scénario n’évoluera pas véritablement et se révèle donc finalement par trop léger. Graphiquement par contre, ‘X-force : sexe + violence’ est une réussite. Un découpage très dynamique, un trait moderne et précis, une palette de couleurs oscillant entre des bleus, gris et blancs glacés et des rouges sanglants. Jamais les coups de lames du héros griffu ne m’avaient paru aussi réalistes. Le voir trancher la chair ou transpercer le corps de ses adversaires est un vrai plaisir ! ;) À lire par curiosité si vous êtes fan de l’univers Marvel. À oublier sinon.

15/12/2010 (modifier)