Baron Samedi

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 9 avis)

Dans un village d’Amérique du Sud, une journée ensoleillée se termine dans les larmes et le sang au son d’un tango langoureux. Les criminels sont des mercenaires à la solde de la République Française. Seul un petit garçon survit : pour assouvir sa vengeance, il deviendra baron samedi.


Trash Treize Etrange

Dans un village d’Amérique du Sud, une journée ensoleillée se termine dans les larmes et le sang au son d’un tango langoureux. Les criminels sont des mercenaires à la solde de la République Française. Seul un petit garçon survit : pour assouvir sa vengeance, il deviendra baron samedi. Après avoir trucidé le responsable de son malheur, il se venge de la France entière avec l’aide de sa fidèle compagne Maman Brigitte et d’une armée de petits orphelins. Pour lui, sa colère est juste et grande. Ses plans démoniaques. Le sang coule, les mères hurlent leur désespoir... Déjanté, ultra violent et d’un érotisme pudique, cet album lyrique est un chef-d'œuvre de la bande dessinée pulp.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Octobre 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Baron Samedi © Treize étrange 2010
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 9 avis)
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14/10/2010 | Miranda
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Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Si je relis les avis précèdents ici même, j'ai grandement l'impression de ne pas avoir lu la même chose... ou que les auteurs (oups Dog Baker est une belle couverture ? :) ) ont réussi leur pari : livrer une parodie tellement nauséabonde et anxyogène des franchouilleries comme Fantomas (les films de Hunebelle hein pas les romans) que les lecteurs lambdas en sortent choqués ou n'y trouvent aucun intérêt. C'est vrai que s'attacher à un personnage aussi antipathique que ce Baron Samedi (un mix du Crane Rouge Marvel et de Olrik de B&M) qui n'a aucune autre épaisseur psychologique que de faire la nique à la France de De Gaulle peut paraitre exagéré mais PUTAIN pris au second degré, qu'est ce que je me suis marré ! Les dessins sont de toute beauté, la ligne claire comme je l'aime avec moult détails graphiques et une colorisation oscillant entre du gris, du jaune et du rouge utilisés à bon escient et un style au charme rétro indéniable (ça m'a même fait penser à du Tardi voyez-vous ? :) ). L'histoire n'est qu'un prétexte pour aligner scènes de torture bien gore toutes plus épouvantables et exagérées les unes que les autres et quelques lignes de dialogue bien drôles "Bravo vous venez de comprendre en 2 minutes ce que le Quai d'Orsay a compris en 2 ans" :) Bref du pain béni qui n'épargne rien ni personne et dont le final parfait (même si une suite était initialement prévue, ça se lit comme un bon One Shot) n'altère en rien le bon déroulement des "aventures" du fameux Baron. Tout est si exagéré que la lecture en devient jouissive. Les demoiselles finissent souvent en sous vêtements en évoquant le charme des photos coquines des prudes années 60. Les gosses ne sont pas plus épargnés et Vengeur Pix euh, Dog Baker dresse un chouette portrait de flic à la Jean Gabin avec le "Porc", un truculent détective perspicace (aaah le coup du squelette est trop fort). Malgré quelques images bien choquantes comme celle du charnier initial s'étendant sur 2 pages, c'est plutôt dans la bonne humeur générale et avec le sourire aux lèvres que j'ai entamé ce divertissement de haute qualité dont les débordements gores et violents en deviennent de purs plaisirs coupables. Le décalage constant entre dialogues sérieux et situations ridicules procure un plaisir de lecture constant et si cela a pu choquer quelques esprits pudibonds, il est grand temps pour vous de relire les aventures des Castors Juniors. :)

17/10/2016 (modifier)