Les Amants de Sylvia

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Elle avait deux amours : Frank Jacson et... Trotsky ! Il y a soixante-dix ans, le 20 août 1940, l'agent du NKVD Ramón Mercader assassinait Trotsky d'un coup de piolet dans la tête. Crime d'état, manipulation, affrontement idéologique, passion amoureuse forment la trame du roman vrai de l'assassinat de Trotsky !


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale 1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale

Fin des années trente. À Barcelone, un anarchiste est enlevé en pleine rue. Les ravisseurs sont des membres de la police politique de Staline. À leur tête, une certaine Caridad. Plus tard, à Paris, Sylvia fait la connaissance de Jacques Mornard. La sœur de Sylvia est la secrétaire de Trotsky, exilé au Mexique. Sylvia tombe amoureuse de Jacques, beau jeune homme, journaliste sportif se désintéressant complètement de la politique... Plus tard encore, Sylvia, militante convaincue et active, remplace sa sœur malade auprès de Trotsky. À Mexico où il l'a suivie, Jacques Mornard est désormais Frank Jacson, et il travaille dans l'import-export... Caridad, Sylvia, Jacson, Trotsky : les personnages principaux de la tragédie sont en place. Tout est vrai dans ce récit, et tout est faux. Les personnages ont existé, les faits sont établis. Dans le contexte exacerbé de la fin des années trente en Europe, entre la montée du nazisme et le pouvoir totalitaire de Staline, seule la mise en perspective de l'Histoire et le dialogue entre les protagonistes relèvent de l'interprétation de l'auteur. Une interprétation d'une force et d'une acuité inouïes.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Août 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Amants de Sylvia © Futuropolis 2010
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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23/09/2010 | Ems
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Par iannick
Note: 3/5
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« Les Amants de Sylvia » est un album réalisé par Dani Jakupi, il nous propose de suivre la trace d’une jeune femme qui fut quelque sorte la maîtresse du fameux Trotsky. Inspiré de faits réels et ayant fait l’objet de nombreuses recherches de la part de Dani Jakupi,, « Les Amants de Sylvia » est un album qui me fut assez déroutant à lire. Ceci est du à une narration compliquée où des scènes se permutent souvent sans crier gare et où j’ai eu beaucoup de mal à comprendre ce que faisaient les personnages d’autant plus que je m'étais mis à feuilleter cet album sans savoir de quoi ça parlait. Bien attendu, ce n’est pas qu’au dénouement que je compris enfin le pourquoi du comment de cette bande dessinée mais qu’est ce que cette lecture me fut assez pénible ! Mais alors, faut-il rejeter cette bd à cause de cette narration ardue ? Non, parce que pour un bédéphile qui aime l’histoire (c’est mon cas), ce récit nous apprend pas mal de choses sur les dernières heures de Trotsky, parce que j’y ai aimé paradoxalement cette façon de narrer même si elle me fut laborieuse et parce que j’ai adoré le travail de recherches de l’auteur (Dani Jakupi a fait des études journalistiques avant d’intégrer le monde du 9ème art). Et si en plus, vous appréciez le coup de patte (très) personnel et la mise en couleurs de Dani Jakupi alors je ne peux que vous conseiller cette bande dessinée. Certes, Dani jakupi ne m’a pas facilité la lecture en me proposant une narration assez ardue pour bien saisir comment Trotsky fut assassiné mais je fus charmé par sa rigueur historique et le coup de patte de l’auteur. Si vous aimez comme moi les récits historiques se basant sur un fait divers, je vous conseille cette lecture. Quant aux autres lecteurs, passez votre chemin !

24/09/2012 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
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Futuropolis est pourtant l'un de mes éditeurs préférés. Cela ne veut pourtant rien dire car chaque oeuvre est unique et toutes ne se valent pas. Là encore, il y avait de quoi faire d'autant que le sujet concernant l'assassinat de Trotsky au Mexique par les assassins à la solde de Staline était intéressant. En fait, c'est la mise en image qui pêche. Une calligraphie non adaptée associée à un dessin approximatif et des couleurs trop chatoyantes ne m'auront guère captivé. Sylvia ne sera finalement que le faire-valoir pour faire entrer le loup dans la bergerie. J'aurais sans doute aimé voir sa réaction par la suite et j'en suis privé tant le récit s'achève de façon radicale. Staline a encore gagné...

23/09/2012 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

J'avais aimé Le Roi invisible du même auteur chez le même éditeur. Je m'attendais à un dessin peu conventionnel, et sur ce point je fus servi. Malheureusement, je l'ai trouvé insuffisamment lisible pour un récit aussi chargé en personnages. Le scénario et son découpage en sont les principales causes. Le début de la BD commence par de petites séquences où apparaissent des personnages. Rapidement je me suis emmêlé les neurones... Qui était qui et faisait quoi ? Certains auraient refermé la BD dans les mêmes circonstances. Je me suis quand même motivé pour aller au bout, la lecture devenant d'ailleurs plus agréable dans la seconde moitié. Mais le mal était fait, il manquait visiblement des éléments pour une totale compréhension de cette histoire basée sur des faits réels. Le fond de cette histoire aurait pu me plaire, le dessin également dans d'autres circonstances, mais la narration gâche cet ensemble, le rendant caduque. Une seconde lecture à tête reposée s'impose, mais je vais laisser un peu de temps avant de retenter ma chance.

23/09/2010 (modifier)