Eden (Rue de Sèvres)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Jonas, quatorze ans, vit dans un État régi par des préceptes fondamentalement inégalitaires. La majeure partie de la population, organisée en castes, vit sous la coupe des inspirés, une élite instruite qui détient tous les pouvoirs, recluse dans une cité fortifiée et impénétrable au cœur de la ville.


La BD au féminin Utopies, Dystopies

Jonas, quatorze ans, vit dans un État régi par des préceptes fondamentalement inégalitaires. La majeure partie de la population, organisée en castes, vit sous la coupe des inspirés, une élite instruite qui détient tous les pouvoirs, recluse dans une cité fortifiée et impénétrable au cœur de la ville. Pour échapper à la misérable condition de son peuple, les sans-noms, Jonas se prépare à passer l’Ascension, un concours qui peut lui permettre de rejoindre le monde des dirigeants et de retrouver sa sœur, Hélix, qui vit depuis peu parmi les élus. Mais Jonas doute de ses chances de succès. La nature des épreuves reste mystérieuse et le jeune homme a parfois du mal à trouver une motivation suffisante… Son avenir passera-t-il par la réussite à cet impitoyable concours ? Fabrice Colin met en scène un monde âpre et divisé, en proie à une lutte des classes ouverte et fratricide.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Septembre 2018
Statut histoire Série en cours 2 tomes parus
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Eden (Rue de Sèvres) © Rue de Sèvres 2018
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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14/08/2019 | Ro
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Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai bien aimé ce récit qui s'inscrit dans une société fortement inégalitaire qui pourrait ressembler à la nôtre. D'ailleurs, le sous-titre à savoir le visage des sans-noms renvoie aux fameux sans-dents d'un certain président se voulant très social. Pour autant, le récit ne dit rien de ce monde post-apocalyptique autour d'une cité. Les vêtements font par exemple référence au Moyen-Age mais il y a cependant un peu de technologie comme des lampadaires. A noter qu'il n'y aura point de grandes batailles ou des combats mais plutôt une épreuve comme celle de l'entrée à une école prestigieuse où seuls les meilleurs pourront y parvenir. C'est le culte de la performance et de la réussite pour pénétrer dans les hautes sphères. Il manque à ce récit une dimension de nous faire vraiment découvrir les inégalités en question car le petit peuple semble bien s'en sortir. On ne voit pas non plus les ultra-riches. Par ailleurs, quand l'insurrection éclate pour menacer le pouvoir en place, rien n'y prédisposait. Il manque certaines étapes pour construire un scénario plus cohérent et plus crédible. Malgré ces petits défauts, ce titre présente un intérêt pour continuer à le suivre.

17/08/2019 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Un monde dystopique de science-fiction où une élite coupée du peuple règne et où les pauvres n'ont qu'un unique moyen de la rejoindre : un examen mystérieux nommé l'Ascension. Sauf que personne ne sait quelles sont les questions qui seront posées et à quoi ressemble vraiment cet examen. Du coup, la lutte des classes gronde. Pour qui a lu son lot de dystopies et d'histoires de révolutions, ce n'est pas un cadre de récit très original et le déroulé de l'histoire ne lui apporte guère de surprises. Cela se lit sans déplaisir et on a envie de savoir la suite mais il n'y a rien que ressort véritablement du lot et touche particulièrement le lecteur. C'est un peu plat et convenu à vrai dire. Quant au dessin, s'il va à l'essentiel et se lit très bien, il semble être réalisé un peu rapidement et manque de finition à mon goût. Malgré ces légers reproches, je n'ai pas trouvé désagréable ma lecture. Elle reste suffisamment accrocheuse pour divertir un lecteur déjà blasé, et un lecteur plus jeune et moins habitué aux thèmes dystopiques et de lutte des classes pourra y trouver son compte.

14/08/2019 (modifier)