Les forums / A propos de "Les Innocents coupables"

Par Tièri Le 10/01/2024 - 00:23 (Modifier)

bonjour, j'ai mis seulement une note de 3 sur 5 parce qu'en réalité la vraie réalité est supérieure, bien au-dessus supérieurement, à ce qui est décrit dans cette série en dessous de ce qui se passait vraiment Tout d'abords je souhaite surtout réagir sur les poncifs que certains osent mettre en mots sur cette BD qui se passe dans les années dites folles où la France était joyeuse "il n'y a qu'à lire Céline/Destouche" pour se rendre compte que c'était la France des nantis et riches. Ensuite, à titre personnel je suis passé à partir de 8 ans dans des pensions qui portaient de jolis nom "Beauregard, l'Arc-en-ciel, Le Refuge, Le logis, l'Abri, ect, tous des noms ronflant le bon vivre : Les fontaines, Guyemer, " certaines avait un aspect dit soi-disant médical et d'autres étaient directement affilié soit directement à l’État français. On y entrait sur simple dénonciation parentale pour non-obéissance ou refus dite rébellion par des beaux-pères...Soit par le biais d'une lettre du médecin familial ou d'une dite assistante sociale. Personnellement j'y fus mis par le mari de ma génitrice qui était gendarme et ne voulait pas m'élever avec ses 2 fils plus jeunes; avec l'approbation de ma génitrice, de l'état, du juge des enfants à partir de 15 ans, des soi-disant assistantes sociales...Là-bas il n'y avait pas toujours de l'école, et en plus il fallait la mériter par son comportement irréprochable lorsqu'il y avait des salles de classe. Là-bas, lever à 6h30, laver torse nu à l'eau froide en toute saison, droit à une douche par semaine et au temps limité. Là-bas il nous fallait travailler dans des fermes chez des paysans gratuitement afin que l'économat paye moins cher ses légumes à nous nourrir. Là-bas la plupart des pensions appartenaient à des hommes et nous retapions les bâtiments, les routes et chemins, les murets...Faisions les plâtres et peintures, ect...Et aujourd'hui la plupart de ces pensionnats ont soit fermé et les propriété devenue totalement privées et vendues, soit ont été vendues à l’État et sont devenus des endroit gérés par le socio-médical. Oui les directeurs étaient près de leurs sous ! Oui les directeurs étaient avares et souvent plutôt invisibles tant leurs chiens étaient les éduca-tortionnaires : le plus souvent anciens policiers, légionnaires, militaires ou anciens du pensionnat. Là-bas il y avait des mitards; dans une des pension c'était sous le plancher des chiottes; certains y sont restés 12 jours. J'en suis sorti à 17 ans et demi en juin1980 du dernier qui fermera définitivement en 1983 suite à l'Europe par la commission européenne qui a obligé la France à fermer ce genre d'établissements ou de les transformer en socio-médico; là le nombre d'éduca-tortionnaires est passé de 3 pour 12 pensionnaires à 5 éducateurs et éducatrices spécialisés pour 6 enfants, plus une assistance sociale, une pédiatre et une psychologue pour 20 à 30 enfants. Nous, là-bas n'avons jamais été des enfants, ni de adolescents. Le dernier bagne pour enfant "Belle ile" à fermer ses portes en 1977 en France alors que le bagne pour adulte en 1945 et les derniers détenus revenus en France en 1953. Tandis que 1977 pour la fermeture du dernier bagne pour enfant. Voilà ce qu'était la France pays des droits de l'homme mais pas ceux de l'enfant. le dernier mitard dans les pensions dites d'éducation aurait fermé officiellement en 1950, alors pourquoi les ai-je connus ? Les dernières fermes agricole d'éducation auraient fermées avant les années 60, alors pourquoi ont-elles existées jusque dans la fin des années 1970??? Aujourd'hui si à table ou au café je parle de ça on me dit que ça ne devait pas être si dur , ou qu'il n'y en avait que 3 ou 4 en France ; erreur il y en avait environ entre 1 à 3 selon les départements. Et il y a 96 département en France. Aujourd'hui l'Allemagne reconnait que cela a existé jusque dans les années 75, parfois tenues par des pasteur ou des catholiques, ainsi en France par des frères maristes par exemple, et indemnise les anciens pensionnaires. La Belgique fait de même. La Suisse a commencé par reconnaître qu'il avait existé ce genre de pensionnat pour filles et indemnise, et commence aussi à indemniser aussi les ancien garçons. La Suède le fait depuis longtemps. Mais pas la France. En France il ne se passe jamais rien : le nuage de Tchernobyl s'arrête à la frontière, il est bien élevé et poli. En France pas d'eugénisme alors que toute l’Europe reconnaît y avoir pratiquer l'usage; mais pas en France alors que le dernier programme d'eugénisme aura été fini en 1997. En France il n'y a pas eu de dictateur; Hitler, Mussolini, Franco, Salazar, et d'autres dans 6 ou 7 pays au moment de la guerre de 1940. Mais pas en France !!! Pétain n'était pas un dictateur; alors que les lois françaises le disent pourtant...Mais aujourd'hui encore pas un documentaire ou livre d'histoire nous le dit. En France on sait se taire afin de ne pas fâcher l'auditoire. Petite question facilement vérifiable dans les archives françaises : Quel fut le 1er décret pris par le Maréchal Pétain après le 17 juin 1940 lors qe son allocution donnant sa personne pour atténuer le malheur de la France ??? Tout simplement Mettray, colonie pénitentiaire, puis devenue selon le terme mais pas le changement d'action en ses murs une colonie agricole, avait été bombardé par les allemands par erreur, un mur éventré...Pétain signât un décret afin que la police cherche activement et prioritairement les colons, simples enfants et adolescents, afin de les faire réintégrer l'enceinte de Mettray. N'y avait-il pas autre chose de plus urgent à ce moment là de l'histoire à faire ??? Non, car il fallait que l’institution perdure et se finance...Pas de bras pour travailler et c'était toute l'économie de ces colonies pénitentiaires qui s'effondrait...Et la plupart des directeurs de ces établissements étaient soit des privés ancien magistrat soit des magistrat en poste qui leur permettaient de remplir selon leurs besoin en main d’œuvre à rentabiliser les établissement et faire des bénéfices; car les établissement faisaient des bénéfices et aussi des bénéfices fonciers car ces établissements étaient ensuite une fois remis à neuf revendus à l'état, soit payé par les impôts des gens qui dormaient au calme de l'autre côté des murs bien en sécurité... Là-bas il y a eu des enfances, des adolescences assassinées...Mais pas que !!! Il y a eu des enfants, des adolescents assassinés sciemment et parfois inconsciemment ou de façon indirecte, certains caché derrière de suicides...Voilà ce qu'était la France, pays des droits de l'homme !!! Alors, lorsque certains se permettent, et ils en ont tout à fait le droit, de critiquer, et jugeant qu'il y a des poncifs "le directeur est un salaud" "les éducateurs durs", ect. Allez-donc parler à quelqu'un qui a connu ces centres pensionnaires, ces prison d'internement qui n'en avait pas le nom mais les préceptes et principes...Allez-donc voir les archives, vous verrez que je dis vrai; car moi je l'ai vécu, vu de si près, respiré de si près. Je n'en suis pas mort mais tout en moi est mort : la joie, la peine, n'existent pas. Rien n'est ce que vous vivez, respirez, supposez, ect. J'ai même connu les marche de nuit, nus pieds dans le froid et parfois dans la neige. Aujourd'hui mon corps est cassé de partout, les pieds creux, la colonne vertébrale tordue, la crispation presque permanente des muscles du corps... Personnellement je ne me reconnais pas français, l'état n'a rien fait pour moi. J'ai réussi 3 entrées en seconde sur 4, et me suis instruit presque seul, parfois en volant des livres dans les bibliothèques et en faisant le mur la nuit. mais je n'ai pas eu le droit d'aller en seconde car il fallait que ce fut dans un établissement scolaire hors des murs. Un proviseur scolaire avait pourtant dit que si, nous étions 2 sur 69 pensionnaires, réussissions l’examen nos serions pris, l'assistante sociale était d'accord, mais le proviseur avait peur que si ce n’étions pas nous 2 qui foutions le bordel, se seraient les autres enfants qui nous provoqueraient et tôt ou tard nous nous battrions avec eux, les enfants dits normaux, alors il revînt sur sa parole et de là on m'a envoyé dans un établissement encore pire pour apprendre un métier. Là-bas je n'ai pas eu le droit de choisir le métier que je voulais. Là-bas lever appel tous les matins en rang par pavillon, ect. Donc, lorsqu'il prendra à certains de se lâcher en des termes de poncifs sur ce genre d'éducation, en France en tous cas, n'ayant pas été dans des pensionnats hors de France, voilà ce à quoi vous devez penser. C'était pas si loin 1980. Je suis né le 23 décembre 1962 d'une génitrice qui avait 17 ans lors de ma naissance, la majorité était alors à 21 ans. J'ai d'abord vécu à l'assistance publique sous l'autorité des sœurs du "Bon Pasteur", institution/pensionnat de jeune filles tenu par des religieuses jusqu'à presque 4 ans; et là-bas les sœurs m'attachaient le bras gauche dans le dos à ce que je devienne droitier, ce que je fut par la suite. Puis ayant vécu chez ma grand-mère où je l'aidais à fabriquer des pâtes fraîches afin qu'elle les vende chez la crémière. On m'a retiré de la garde de ma mémé à Nice à 6 ans pour que je sois scolarisé sous la tutelle de ma génitrice et de son mari futur gendarme et adjudant de gendarmerie. L'histoire c'est regarder avec les yeux d'alors, pas avec ceux d'aujourd'hui. L'histoire c'est de la recherche ou du vécu. Donc si vous n'avez le vécu de l'histoire faites-donc des recherches... Je pourrai continuer dans le détail, avec beaucoup plus de détail; genre un adolescent mort, tué par 2 trous faites dans son pull-over à col roulé; 2 trous qui magiques qui n'avaient pas laissé de traces sinon vous pensez bien que la justice aurait instruit et condamné ce vigile ancien policier même en reconnaissant qu'il avait abusé de son droit de tirer puisque l'adolescent ne représentait ni un danger ni une menace, et qu'il faisait nuit et il pleuvait...Cet adolescent avait eu le tord simplement d'être perché sur un portail et de faire le funambule dessus pour s'amuser... à peine 5 minutes avant c'était moi qui faisais le funambule sur une benne juste avant; s'aurait pu être moi sur ce portail si c'avait été lui sur la benne, puisque nous le faisions à tour de rôle, juste pour s'amuser...!!! Voilà, ce que pouvait-être l'histoire de ces centres dans l'histoire de France; histoire qui là ne mérite ni majuscule ni à france Adulte il m'aura fallu couper les ponts avec tous anciens pensionnaires afin d'avoir une chance de m'en sortir...Pas facile de vivre sans amis d'enfance...Pas facile d'essayer de vivre après tout ça, sans personne pour vous comprendre ou simplement comprendre pourquoi lorsque quelqu'un touche ou maltraite un enfant vous êtes un rempart à cela de façon virulente...Exemple lorsque j'étais éducateur de football j'ai cassé la gueule à un dealer de drogue devant un lycée et les gendarmes ont été à 2 doigts de m'arrêter, car ce n'était pas à moi de faire la police, mis à eux qui ayant été prévenus ne faisaient rien depuis des mois. Le dealeur n'a pas souhaité déposer une plainte. C'est aussi cela la france!!! Alors je mets la note de 5/5 à cette BD pour avoir eu l'audace d'en parler mais seulement 3/5 pour n'avoir pas été au bout de ce qui se passait dans ces établissements. Et je ne mets pas 0 aux grincheux qui n'aiment les poncifs car je ne crois pas aux notes, ni scolaires, mais au savoir lorsque l'on n'a le ça voir, la Raison et celle philosophique style "Hobbes, Rousseau, Thoreazu, Voltaire, ect, ainsi que les Grecs depuis l'antiquité, depuis Thespis..." et l'observation dans la nature ainsi que dans celle de l'homme qui est en réalité comme sa raison avec 2 mains : une qui tient une fourchette et l'autre un couteau. Voilà, si ça pouvait faire un tout petit peu réfléchir à certains, je n'ai peut-être pas perdu mon temps à écrire. Et si vous pensez que j'exagère allez faire des recherches pour savoir ce que le ministre Debré a fait sous la présidence de De Gaulle après 1958 à la Réunion en arrachant par mensonges des enfants à leurs familles pour venir offrir des bras à travailler dans les champs de Lozère, du Tarn, de l'Aveyron, ect. Et ainsi tenter de repeupler ces départements... courdialemen, ainsi cela se dit à Nissa la bella Tièri M