Mes partouzes

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Finies, les luttes pour la pilule, l’avortement et le droit au plaisir. Reste le grand problème : l’amour.


Echo des Savanes Séries avec un unique avis

Finies, les luttes pour la pilule, l’avortement et le droit au plaisir. Reste le grand problème : l’amour. On peut se vouloir indépendante et libérée, et passer tout de même une bonne heure sur un palier à griffonner un billet qui n’en dise pas trop tout en en disant tout de même assez ... Catherine Beaunez se met en scène elle même avec ses frustrations, ses envies, ses plaisirs, ses déceptions, ses amertumes et ses joies.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1986
Statut histoire Strips - gags 4 tomes parus

Couverture de la série Mes partouzes © Glénat/Albin Michel 1986
Les notes
Note: 2/5
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12/12/2009 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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Catherine Beaunez est une auteure que je découvre par le biais de cette série de 4 tomes qui partagent une héroïne, une thématique et un traitement identique. Son style graphique est celui du dessin de presse, dans la lignée des Reiser et autres Wolinski. Quelques traits, quelques courbes, et les personnages apparaissent. Malheureusement, les scènes ne sont pas toujours très nettes, il faut parfois déchiffrer le trait, notamment en ce qui concerne certains personnages, et le dessin y perd en efficacité. Ces récits sont dans une veine purement féminine, celle d'une femme qui se raconte, raconte sa vie amoureuse, ses fantasmes, ses amours, ses amants, ses envies d'enfant et ses inquiétudes. C'est, à mes yeux, le chaînon manquant entre les oeuvres de Brétécher des années 70 et la vogue de BD de femmes d'aujourd'hui des années 2000. On sent en effet dans les aventures amoureuses de cette femme une ambiance héritée de la libération sexuelle des années 70 et déjà passée à l'étape suivante, plus terre à terre. Mais en même temps, l'atmosphère qui se dégage de tout cela et l'état d'esprit de cette héroïne parait un peu désuet de nos jours, un peu démodé. Cela se ressent surtout dans son déchirement entre ses ambitions féministes et ses tendances à voir l'avenir en tant que docile ménagère, bobonne mariée et mère d'une portée de bambins. C'est probablement pourquoi, malgré mon empathie envers cette femme auteure qui se livre visiblement avec franchise, je n'ai pas trop accroché à ses histoires. Un peu ennuyeuses pour quelqu'un comme moi qui suis de la génération suivante, je n'ai pas été sensible à son humour. Le sourire m'est venu quelques fois mais je n'ai pas su m'attacher à ce petit bout de femme mis pourtant en scène avec tendresse.

12/12/2009 (modifier)