Les Villes Tentaculaires

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Le premier tome des Villes Tentaculaires propose l'adaptation d'un célèbre roman symbolique de Georges Rodenbach : Bruges-la-Morte.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD La Flandre belge - Vlaanderen Séries avec un unique avis

Bruges, en cette fin de XIXème siècle, est une ville austère, bourgeoise et très stricte en matière de moeurs. Aussi, lorsque Hugues Viane, un veuf fortuné issu de la bourgeoisie, entame une liaison avec une actrice parisienne de petite vertu, les grincements de dents et autres persifflages ne tardent pas à se faire entendre. Personne ne semble comprendre que le malheureux Viane a reconnu dans les traits de Jane Scott la réincarnation de sa femme adorée. Entre la fragilité mentale de Viane, la gentillesse toute intéressée de Jane Scott, et l'inflexibilité des habitants de Bruges se tisse alors la toile d'un drame inéluctable.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1990
Statut histoire Une histoire par tome (série abandonnée après le premier tome) 1 tome paru

Couverture de la série Les Villes Tentaculaires © Himalaya 1990
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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17/08/2009 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Cette bande dessinée d’Erwin Sels est en fait l’adaptation d’un roman symbolique flamand de Georges Rodenbach. Si, à l’époque (fin du XIXème), ce roman correspondait totalement à la mentalité flamande et bourgeoise, et répondait aux règles de moralité en vigueur, le moins que l’on puisse dire est que le récit a mal vieilli, et semble aujourd’hui hors propos. Malgré cela, et à condition de faire un petit effort d’imagination, ce récit pourrait encore être prenant. Malheureusement, Erwin Sels ne parvient pas à restituer toute la densité du roman de Rodenbach. La ville de Bruges, et ses habitants, bourgeois et rigoristes, ne sont plus aussi présents que dans l’œuvre initiale. Par conséquent, le drame vécut par Hugues Viane n’a pas la profondeur nécessaire, et me laisse hors du coup. Le fait de devoir résumer un roman aussi dense en seulement 45 pages impose des raccourcis qui transforment plus d’un personnage en une réelle caricature. Ces éléments combinés font que la déception est de mise au terme de cet album. Reste l’élégant graphisme de Sels. Son trait réaliste précis et fin mérite à mes yeux une seconde chance. Je ne connais malheureusement pas d’autres œuvres de l’artiste, mais je n’hésiterai pas à jeter un œil sur une autre de ses productions, si le scénario en vaut la peine.

17/08/2009 (modifier)