La Jeune Copte, le Diamantaire et son Boustrophédon

Note: 2/5
(2/5 pour 5 avis)

Une histoire aux multiples facettes, comme ces diamants volés par la jeune héroïne.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Egypte Pierre Christin

Etre copte et amoureuse d’un musulman dans l’Egypte de l’immédiat après-guerre n’est pas vraiment une bonne idée. Et la fuite peut se révéler une solution tout à fait acceptable. Surtout si l’on prend soin d’emporter avec soi deux diamants d’une valeur inestimable.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1988
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Jeune Copte, le Diamantaire et son Boustrophédon © Dargaud 1988
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 5 avis)
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24/03/2009 | Mac Arthur
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Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Oups pardon je m'étais endormi sur la BD. Ma première lecture date d'il y a maintenant fort longtemps et une rapide double couche hier soir ne change en rien mon avis de l'époque. J'oserais même dire que je me suis fait royalement chier. À aucun moment je n'ai ressenti la moindre émotion d'empathie envers l'un ou l'autre des personnages. C'est mou mais mou, il ne se passe pas grand-chose. Le personnage de la jeune femme me fait plus pitié qu'autre chose, et je n'avais qu'une envie pendant la lecture, courir à la pharmacie la plus proche pour lui acheter du magnésium. Autant parfois je peux m'accommoder d'un dessin qui me fait sortir de ma zone de confort, autant ici je n'ai pas accroché à ce trait anguleux et pour tout dire assez raide. Pas une BD à jeter mais qui a beaucoup vieilli dans son traitement, pour les aficionados de Christin et encore.

10/04/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Pierre Christin reprend dans cet album la recette (et quelques personnages – même si les deux histoires sont totalement indépendantes) utilisée dans La Boite morte, le Vengeur et son double, avec le même dessinateur. Avec là aussi un titre à rallonge et improbable – dont le principal (et seul) mérite aura été de me faire découvrir le mot boustrophédon. Pour le reste, je ressors aussi déçu de ma lecture que de celle de l’album cité plus haut. C’est de l’aventure vieille école, menée à un rythme pépère qu’aucun rebondissement digne de ce nom ne vient relancer. Et la voix off d’un narrateur, sensée « situer » l’action, en la commentant de façon à la fois distancée et désabusée, n’apporte qu’indolence et ajoute une dose soporifique à l’ensemble. L’arrière-plan historique (en 1947, les débuts de la guerre froide, avec des espions communistes dans les milieux intellectuels britanniques, la création de l’Etat d’Israël, etc.) n’est ici exploité que comme vague décor. Sur lequel des personnages peu crédibles se déplacent. Quant au dessin de Puchulu, je l’ai trouvé un chouia bâclé (donnant parfois l’impression de n’être qu’une ébauche), la colorisation renforçant cette impression. Cela ne fait hélas qu’accentuer le côté vieillot et manquant de rythme de cet album. En somme, voilà un album un peu oublié, et qui risque sans doute de l’être de plus en plus.

11/11/2018 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
L'avatar du posteur cac

J'aurai au moins appris ce qu'est un boustrophédon avec ce titre à coucher dehors. Qui pourrait penser que celà cache une histoire sur les prémices de la création de l'état d'Israël ? On suit les péripéties de deux jeunes amoureux égyptiens qui fuient en Angleterre avec une paire de diamants. Autant c'est intéressant sur le plan historique et Christin est un scénariste que j'aime bien, autant ici cela manque de force et le dessin n'est pas ma tasse de thé. Toute la partie romance qui représente une grande partie de l'album ne m'a pas trop emballé et c'est seulement sur les dernières pages qu'on comprend le fait historique qui se joue. J'aurais préféré que soit développé l'aspect espionnage et politique de la chose.

14/05/2011 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 2/5
L'avatar du posteur PatrikGC

Ce n'est pas mauvais, ça se laisse lire, mais c'est très téléphoné d'avance. Le contexte historique est documenté, mais les personnages semblent plaqués et peu crédibles. Finalement, c'est une sorte de gentil conte sur trame historique. J'ai eu du mal au début avec le dessin, même s'il a parfois son charme lors de certaines cases. Mais ça m'a semblé trop débutant dans le trait et parfois la composition. Bref, quand même un peu déçu, même s'il y a, ci et là, quelques qualités.

27/03/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

La grosse qualité de ce récit réside dans sa narration. Christin divise son scénario en de multiples fragments supposés illustrer l’histoire sous des angles différents. C’est assez amusant à défaut d’être réellement efficace. L’histoire en elle-même est très anodine. Cet aller-retour entre l’Egypte et l’Angleterre ne m’a pas spécialement passionné. Le contexte historique était pourtant intéressant mais le ton badin employé rompt tout esprit d’aventure. On se doute rapidement que rien de bien fâcheux ne peut arriver aux principaux protagonistes. Les personnages sont parfois intéressants (la jeune copte ou le diamantaire, en particulier), parfois énervants et parfois sans intérêt. Le dessin, lui, m’a déçu du début à la fin. Trop épuré, trop simpliste, trop figé, le trait de Puchulu n’est vraiment pas fait pour dynamiser cet album. Une petite déception au final, mais comme je n’attendais pas grand-chose de cet album …

24/03/2009 (modifier)