Max

Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 7 avis)

Max vivait dans un pensionnat en Suisse, il va vivre sur le domaine de son grand-père en Australie. Mais les conditions sont difficiles pour cet éleveur de bétail, la chaleur et le manque d’eau fait tomber les bêtes comme des mouches. Max va-t-il s’habituer aux dures réalités du Bush Australien ? La pluie finira-t-elle par tomber ?


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Australie Grèce moderne Mer Rouge et Corne de l'Afrique Océanie

Le grand-père ramène Max en Australie dans son domaine. Ce dernier était dans un pensionnat en Suisse. Cet adolescent va devoir se confronter aux dures réalités du bush australien. Le second tome aborde le thème de l'esclavage en Mer Rouge. Et le dernier aborde la situation en Grèce en 1936 sous la dictature.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 1991
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Max © Glénat 1991
Les notes
Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 7 avis)
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11/01/2009 | Erik
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L'avatar du posteur Noirdésir

Une série d’aventure qui semblait partir sur un certain lyrisme, une épopée flamboyante et vaine, mais qui se termine de façon un peu trop brutale et vaine, voire décevante. Les trois albums se suivent, mais chacun développe une aventure quasi indépendante – en tout cas chaque « aventure » est très différente des deux autres. Dans le premier tome (celui qui sans doute est le plus intéressant globalement, le plus homogène), c’est une sorte de western dans le bush australien, dans lequel Max, l’adolescent héros de cette série découvre les Aborigènes et certains de leurs mythes : cet aspect est intéressant, même si pas toujours très clair et précisément développé. Dans l’album suivant, Max se retrouve quasi esclave d’un homme dirigeant un bateau dont l’équipage pêche les perles. On est là dans une sorte d’ambiance à la Monfreid, avec un peu de Conrad, de l’aventure exotique (les Mille et unes nuits sont citées) qui a pas mal de côtés séduisants – comme le personnage de Djober le capitaine, à la fois viril et brutal, mais aussi coquet et efféminé, ou homosexuel (cet aspect est laissé en suspens). Mais l’album est inégal, et il y a pas mal de longueurs. Le troisième et dernier album nous voit retrouver l’Europe, dans une Grèce en proie à un coup d’État et à une dictature. J’ai bien moins aimé cet album, où le vent de l’aventure exotique ne souffle plus. La politique prend le dessus. Et je n’ai pas non plus compris ou apprécié l’arrivée d’une sorte de fantastique, avec le personnage de Pan. Cet album est dispensable je pense. Le dessin est daté, mais très lisible, et finalement pas désagréable (il s’améliore plutôt au fil des tomes). La colorisation est assez surprenante, très présente, un peu baveuse parfois, pas toujours heureuse. Je regrette aussi une police de caractères parfois un peu trop petite. Au final, on a là une série d’aventure classique, les deux premiers tomes pouvant facilement trouver leurs lecteurs.

23/10/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Je fais partie de ceux qui trouvent que le premier tome est mieux que la suite. Le scénario est un peu convenu, mais il est agréable à lire. J'ai bien aimé découvrir l'Australie avec ce jeune garçon et en plus le dessin est vraiment sympathique. Puis viennent les deux tomes suivants qui montrent deux autres voyages initiatiques de Max et franchement j'ai beaucoup moins aimé. Les deux histoires ne sont pas intéressantes et encore plus convenues que le premier tome et c'est dommage car les deux tomes se passent dans des endroits qu'on ne voit pas trop souvent en bande dessinée et donc il y avait matière à un truc plus original.

24/09/2015 (modifier)

Dans les ombres de l’oubli, les étals des Bd dont plus personne ne se soucie, il y a Max. Il m’a fallu attendre plusieurs années pour trouver le tome 1 pour que je me lance dans la lecture pour finalement me rendre compte qu’il s’agissait de one shot. Ceci dit je ne regrette pas car si j’avais lu le 2 en premier je n’aurais certainement pas acheté le premier et j’aurais loupé quelque chose. Le premier tome se passe en Australie, et c’est un réel plaisir de sentir l’ambiance de ce pays où les colons trouvent un climat difficile mais aussi des croyances locales fortes. Le lecteur est plongé dans le Bush avec une immersion franchement agréable qui va de l’étouffement à l’émerveillement. Certes certains personnages sentent un peu la simplification, mais malgré tout ce tome me semble une réussite. Le dessin sied à merveille au mélange de magie et de terroir qui se dégage du scénario. Ni trop strict, ni trop lâche, fluide mais puissant, trait et scénario offrent de bons moments. Tout ceci pourrait (devrait ?) s’arrêter avec la fin du tome, mais un second voyage initiatique avec des pêcheurs de perle moins puissant et surtout assez peu compréhensible après le premier tome fait baisser le plaisir de la série. Certes le quotidien des pêcheurs et la relation acceptée maitre / esclave ferait pâlir nombre de bien-pensants actuels (camp du bien) qui crierait à l’anathème, mais cette belle démonstration ne suffit pas pour faire décoller l’album dans lequel je n’ai jamais compris ce que ce gamin pouvait bien faire là-dedans. La colorisation chaude fait pourtant son œuvre, mais la cécité du lecteur fait échos à celle des perliers. Ceci m’a découragé de lire le tome 3 qui semble encore plus lointain du charme du premier tome avec des jeux politiques, ce sera sans moi. Au final cette série est agréable et je conseille l’achat du premier tome, pour le reste la bibliothèque devrait suffire.

13/06/2013 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Le premier tome est un véritable western aride qui a pour cadre le bush australien. On remplace les indiens par les aborigènes qui ont le pouvoir de faire tomber la pluie qui fait défaut. Max défendra la pacifique tribu des Arunta contre l'oppression de l'homme blanc qui vole leurs terres à l'image de ce qui s'est passé sur le continent américain. Le dessin de l'auteur également scénariste est particulièrement plaisant. On est très vite dépaysé dans les vastes étendues australiennes. Peu de bd traite de l'histoire de ce pays qui s'est forgé avec l'arrivée des européens. Max et son grand-père sont d'ailleurs d'origine allemande. Je crois que là où le bas blesse, c'est le ramassis de clichés auxquelles on a malheureusement droit. Par ailleurs, si le second tome se passe au Moyen-Orient, on terminera le périple en Arcadie. Cette série ne sait pas où elle va. Tout n'est que prétexte à voyager au risque de perdre dans la crédibilité. La famille aurait dû rester en Australie pour nous faire découvrir ce continent. Le premier tome était pas mal. Les deux suivants sont trop académiques pour susciter l'intérêt. On va alors rester sur une note positive ! L'auteur Marc Bruyninx n'a plus rien réalisé depuis les 3 tomes de cette série qui s'est achevé en 1995. Il s'est certainement tourné vers d'autres horizons plus rémunérateurs. Il avait réalisé un one shot en 1989 que j'avais avisé à savoir L'adieu au Roi. C'est dommage car il aurait dû persévérer.

11/01/2009 (MAJ le 15/04/2010) (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

Je précise d’emblée que mon avis ne porte que sur le premier opus qui forme une histoire complète. J’ai bien apprécié ma lecture. On y découvre Max, un garçon qui est recueilli par son grand-père. Il va vivre dans une ferme australienne et va être confronté à la rudesse du climat et des autochtones. Par cet album, l’auteur dénonce la persécution des aborigènes par les colons blancs et nous fait découvrir leurs mœurs et coutumes ancestrales. C’est donc un album "éducatif" mais aussi et surtout assez intéressant et prenant. Le ton est sévère mais pas exagéré à outrance. Côté graphisme, je suis plutôt séduit. J’aime bien le trait semi-réaliste et la mise en couleurs tout en contrastes. Bref, voici une bd qui vaut la peine d’être lue.

14/04/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Malgré une couverture qui ne m'attirait vraiment pas, j'ai été très agréablement surpris par le premier tome de cette série. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et j'ai découvert une très belle immersion dans le Bush Australien. Comme toujours dans ce décor, le récit a un petit côté Western mais il aborde avec intelligence et un peu de magie le sujet des aborigènes, leurs croyances (le mythe du rêve) et aussi la persécution raciste qu'ils ont pu subir de la part de certains blancs. C'est beau, dépaysant et assez bien foutu. Au rayon des regrets, il y a quelques passages qui manquent hélas de clarté, ce n'est pas toujours bien compréhensible. Puis, même si j'ai apprécié le graphisme d'ensemble, j'avoue avoir un peu de mal avec le visage du jeune héros que je trouve visuellement antipathique, notamment sur la couverture d'ailleurs, et j'ai également été un peu incrédule vis-à-vis choix de ne pas encrer certains décors. Quoiqu'il en soit, j'ai aimé ce voyage dépaysant dans l'Australie profonde. Et cet album aurait très bien pu former un unique one-shot. Car la suite n'est pas aussi réjouissante. Sa simple raison d'être fait perdre de la crédibilité au récit car on retrouve le même jeune héros découvrant de nouvelles destinations et de nouvelles aventures, la série se transformant en une suite de voyages mêlant exotisme et psychologie alors que le premier tome pouvant passer pour très réaliste malgré sa touche de fantastique. Ce sera d'abord le thème de l'esclavage en Mer Rouge qui sera traité dans le second tome puis celui de la situation en Grèce en 1936 sous la dictature dans le troisième et dernier. Et même si le récit reste de bonne tenue et si le dessin gagne en maîtrise, les scénarios se révèlent un peu plus plats, plus convenus et moins enthousiasmants à mon goût. Et j'ai toujours cette même difficulté insaisissable à apprécier vraiment le personnage de Max. Bref, je retiendrai de cette série le premier tome dont je conseille la lecture mais les suivants sont plus dispensables.

11/03/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
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Après la lecture des deux premiers tomes, je suis très sceptique. En effet, autant le dessin et les couleurs sont plutôt bien réussis (à part quelques visages trop torturés à mon goût) et le voyage qui nous est offert en Australie dans le premier tome très plaisant, autant le scénario, plutôt classique et sans grande surprise mais tout de même relativement prenant dans la première partie, devient vite du grand n'importe quoi incompréhensible lors de ce voyage en Orient avec ces pécheurs de perles… J'avoue que je ne vois pas bien le fil conducteur dans tout ça, en dehors de Max évidemment. Je tenterai peut-être la troisième et dernière partie mais j'ai peu d'espoir de trouver un sens à tout ça.

13/03/2009 (modifier)