Les Misérables (Paape)

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Une des plus grandes oeuvres de la littérature française...


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Adaptations de romans en BD Les panthéonisé-e-s Séries avec un unique avis Victor Hugo

1804. Paris... antichambre du cardinal Fesch, oncle de Napoléon. Apprécié de Napoléon, l’abbé Myriel est nommé évêque à Digne. Il s’y installe avec sa sœur et sa servante. Un bien brave homme que ce Myriel qui, très rapidement, sera fort apprécié de toutes les couches de la population. 1815… un homme, robuste gaillard, entre à Digne. Ancien forçat libéré, Jean Valjean –c’est son nom- rejeté par tous lorsqu’il exhibe ses documents d’ancien prisonnier, est recueilli par Myriel. La nuit, Valjean s’empare de l’argenterie mais est contrôlé par des gendarmes. Ramené chez Myriel, ce dernier lui offre deux chandeliers d’argent. Une sorte de rédemption va alors se produire dans l’esprit de l’ancien forçat. Sur sa route d’errance, ayant sauvé des flammes deux enfants à Montreuil-sur-Mer, il devient le héros de la commune. Aux questions lui posées il déclare s’appeler Monsieur Madeleine. 1820… Par son courage au travail, ses idées novatrices, son comportement, Mr. Madeleine –apprécié de toutes les franges de la population- devient maire de Montreuil. Tout pourrait lui sourire s’il n’y avait le nommé Javert, inspecteur de police de Montreuil et fils d’un ancien garde du bagne de Toulon. Javert ?… il commence à avoir des doutes quant à l’identité réelle du maire lorsque ce dernier fait un jour montre de sa force….

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1995
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Les Misérables (Paape) © Dé 1995
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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27/08/2008 | L'Ymagier
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Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Le bien beau tome que voilà ! Michel Deligne (ancien éditeur) a ici composé son scénario d’après l’œuvre initiale de Victor Hugo. Oubliez les Jean Gabin, Lino Ventura et Bourvil lesquels ont, parmi d’autres, donné de vraies lettres de noblesse aux adaptations cinématographiques. Ici, vous êtes plongé dans une histoire « à lire » et –surtout- à regarder. Et qui s’est collé au dessin ?.. Monsieur Eddy Paape (88 ans depuis le 3 Juillet 2008 !) le « papa » de Marc Dacier et de Luc Orient entre autres. Une fois de plus j’ai vraiment admiré le graphisme au trait réaliste de Paape. Il a recréé Jean Valjean et le monde qui l’entoure : tant Javert, les Thénardier, Cosette et autres vraies figures qui ont fait de cette histoire une des œuvres maîtres de la littérature française. La « patte » de Paape n’a pas tremblé pour créer ces personnages, les faire vivre –et le lecteur avec eux- dans cette fresque sociale qui m’a propulsé dans les débuts du 19ème siècle ; une fresque faite de sueur et de sang qui n’a –de nos jours- pas encore pris une seule ride. En 60 magnifiques pages, j’ose même écrire « tableaux », Paape et Deligne retracent ici les années qui couvrent la période 1804 à 1821 qui verront un homme partir de rien, devenir maire d’une ville pour retomber à rien après avoir sauvé un condamné qui lui ressemblait furieusement. Quelques flash-back permettent également –en cours de lecture- de comprendre qui était Jean Valjean et le pourquoi de sa condamnation première. Rien à jeter, vraiment MAIS : un grand regret. L’histoire devait normalement couvrir deux, sinon trois tomes. Un second annoncé –Les Thénardier- n’a jamais été édité. A-t-il été dessiné ?… seul Paape le sait. Ce « Jean Valjean » date de 1995. Il m’étonnerait que Paape en donne une suite quasi quinze ans plus tard. Mais avec lui… on ne sait jamais !… Un vrai coup de coeur.

27/08/2008 (modifier)