Les Pépés flingueurs

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

C'est l'histoire de deux vieux grigous qui passent leur temps à se chamailler.


Journal Spirou

Barnabé et Stanislas sont arrivés à la même époque sur cette montagne. Elle regorge d'or. Ils veulent donc tous les deux s'y installer, et pour cela décident de couper le domaine en deux. Une ligne discontinue est peinte sur le flanc de la montagne. Mais ils n'arrivent pas toujours à s'entendre.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2005
Statut histoire Histoires courtes 3 tomes parus

Couverture de la série Les Pépés flingueurs © Le Coffre à BD 2005
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

19/10/2007 | Spooky
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

A la fin des années 60, j'ai lu quelques récits complets dans des recueils Spirou de cette petite série, j'ai trouvé ça stupide et sans grand intérêt ; les situations étaient à peine amusantes, malgré certaines idées, c'était plutôt lassant à la longue, et j'en ai relu récemment pour écrire cet avis, bref c'est du plat total... Le dessin semble vouloir ressembler fortement à celui de Morris sans en avoir la malice et l'attrait. C'est le genre de série bouche-trou qui servait à une époque pour boucler un journal jeunesse, je ne l'aurais probablement pas avisée si je ne l'avais trouvée par hasard sur BDT, elle est d'ailleurs tombée dans l'oubli, et j'ai du mal à croire que le Coffre à BD ait édité 3 albums ; en même temps, c'est aussi la mission de cet éditeur de ressusciter des séries oubliées, on ne peut pas lui en vouloir.

06/03/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Je les aime bien, ces pépés... Ils sont deux : Stanislas Lapaillette et Barnabé Lapépite. Leur métier ?.. chercheurs d'or. Seulement voilà : ils en cherchent sur la même colline ; laquelle est séparée en deux parties par un trait pointillé. Et chacun de nos vieux débris en occupe une moitié. Ils pourraient travailler chacun dans leur coin et vivre paisiblement. Ben non : cette "cohabitation" forcée -où prime la jalousie- donne quotidiennement cours à des disputes, pugilats et bagarres homériques. Car ils sont plus que susceptibles, ces pépés. Alors on passe son temps à s'épier, se battre, se tirer dessus, se haïr... alors que -pourtant- chacun ne saurait se passer de l'autre... Marrante, cette série. Elle débute dans le n° 1475 de l'hebdo Spirou du 21 Juillet 1966 ; ce sous forme d'un récit complet de quelques pages. Elle continuera, au gré de l'inspiration de ses auteurs, jusqu'au n° 2005 du 16 Septembre 1976. Malgré ces parutions étalées sur une dizaine d'années, ces pépés ne feront l'objet que de 39 histoires (assez) brèves. Dommage car c'était parfois irrésistible de drôlerie ; une véritable ambiance d'amour-haine où le comique de situation avait la part belle. Faut aimer, c'est vrai (pour ceux qui s'en souviennent). Et même s'ils sont tombés (un peu) dans les oubliettes de l'histoire de la BD, Stanislas et Barnabé -sans oublier leurs sacrées longues pétoires- m'ont bien fait marrer pendant leurs apparitions. Et ça, ça ne s'oublie pas...

03/11/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Ah tiens, encore une série oubliée du Journal Spirou qui refait surface. Pour moi ce n'était pas l'une des meilleures de l'hebdomadaire, mais c'est un plaisir de la retrouver en albums. Enfin, un plaisir relatif, parce que même en n'en lisant que 3 ou 4 à la suite, je trouvais ça répétitif. Aujourd'hui, en relisant les gags 15 ou 20 après, l'impression est la même. Les gags tournent très souvent autour du même sujet, la rivalité et les disputes des deux vieux grincheux. En plus les gags ne sont pas toujours très réussis. Le seul point positif est le dessin, proche de ce que faisait un Devos à l'époque. Cependant c'était bien dans l'esprit de l'époque, avec clins d'oeil aux autres héros du journal, par exemple. A ce sujet, on trouve dans le tome 3 un gag avec un Schtroumpf ; hélas, les ayant-droits de Peyo ayant refusé que le lutin bleu apparaisse, les pages sont affublés de caches bleus, et le mot "schtroumpf" est ainsi biffé pour ne pas apparaître. Triste... Mais le gros point noir de cette édition (limitée) en albums est la maquette. Cette couverture orange ne rend pas vraiment justice au dessin de Michaud, et la reproduction des planches... Il eût mieux valu refaire entièrement les couleurs, car là on a presque l'impression que ça bave... A relire pour les nostalgiques... L'Ymagier ?

19/10/2007 (modifier)