Dyaa

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Ibrahima est béninois, chauffeur de taxi en France, il rumine sa mélancolie.


Séries avec un unique avis Taxi Driver

Ibrahima est béninois, chauffeur de taxi en Europe, il rumine sa mélancolie. Il envoie de l'argent, presque tout son argent en Afrique, à son père, à sa femme et à sa fille qui est peut-être déjà morte. Mais en Europe, il a rencontré Martinah, immigré béninoise également, avec qui il couche. Mais tous deux s'estiment déjà morts.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dyaa © Amok éditions 1997
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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12/09/2007 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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J'ai aimé plusieurs choses dans cet album. D'abord, l'originalité du graphisme, qui mélange les styles et les techniques pour un rendu assez particulier. Il y a de la maîtrise derrière cela. Mais ce n'est pas néanmoins un graphisme qui me séduit vraiment. Ensuite, l'ambiance Afrique exilée en Europe. L'auteur est manifestement d'origine africaine ou connaît bien son sujet ; on sent dans ses textes la façon de parler et de penser d'Afrique noire telle que je la connais. On sent l'homme déraciné. On sent surtout le désespoir qui le gagne car, loin de ses racines, il a l'impression d'être "déjà mort", que sa famille l'oublie, que sa femme lointaine n'a plus besoin de lui comme un mari mais comme un apport d'argent, qu'il n'est plus rien et est condamné à s'effacer dans une Europe trop froide et grise pour lui. Hélas, malgré ces bonnes impressions qui ressortent, je n'ai vraiment pas pris de plaisir à lire cet album. Trop décousue, la narration est franchement confuse. Il faut arracher des bribes de compréhension par-ci par-là, tenter de se forger une hypothèse de ce qui est raconté là, de qui peut bien parler parfois, de savoir si la mort dont parle le narrateur est à prendre au propre ou au figuré. Je n'aime pas ce type de récit fermé sur lui-même et que le lecteur doit tenter de décrypter sans jamais savoir s'il a bien su capter le message. C'est noir, c'est désespéré, ce qui n'est déjà pas ma tasse de thé, mais en plus la narration est trop particulière, peut-être trop expérimentale mais en tout cas trop confuse pour moi.

12/09/2007 (modifier)