L'Alligator

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

L’Alligator, « détective privé sans licence », débarque en Sardaigne avec ses deux comparses, Rossini et Max, à la demande d’un restaurateur en affaires avec la mafia locale.


Auteurs italiens Bichromie Détectives privés Ecritures Italie Le Bassin méditerranéen

L’Alligator, « détective privé sans licence », débarque en Sardaigne avec ses deux comparses, Rossini et Max, à la demande d’un restaurateur en affaires avec la mafia locale. Leur mission : retrouver la maîtresse de l’intéressé, sosie d’une ex-vedette de la chanson et qui détient des informations importantes. Ils acceptent à condition que la dame en question les suive de son plein gré. On peut s’arranger avec les lois… mais il y a quand même des principes !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Avril 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Alligator © Casterman 2007
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

12/09/2007 | ManuB
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

C’est un polar noir à la narration froide, essentiellement avec des textes en off, ce qui donne quelque chose d’un peu raide. Sentiment renforcé par la bichromie bleutée qui domine. Le récit se laisse lire, les rebondissements sont au rendez-vous en fin d’album. Mais je suis quand même quelque peu resté sur ma faim, ayant eu du mal à m’attacher aux personnages, y compris aux trois bonhommes qui font office de héros. Un polar brut, sans esbroufe, hiératique. Note réelle 2,5/5.

08/09/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je ne suis pas amateur de polar/thriller, d'autant moins quand ils sont noirs. Mais grâce à un charismatique trio de personnages principaux, j'ai bien apprécié cet album. Le scénariste est un écrivain italien. Ses personnages de l'Alligator et de ses deux associés ont déjà fait l'objet de plusieurs romans ayant pour décor le milieu de la pègre. Mais le scénario de cette bande dessinée a été spécialement créé pour son dessinateur. Le graphisme de ce dernier ne m’a pas plu ici. Il n'a rien à voir avec celui de Fats Waller où je l'avais apprécié. Ses planches semblent réalisées au crayon de papier. Cela donne des décors corrects et des personnages en silhouette potables. Mais dès qu’il s’agit de rentrer dans le détail des visages de ces derniers, on n’y voit plus grand-chose. Heureusement, je m’y suis relativement vite fait et cela n’a pas impacté ma lecture. Les trois héros, de vieux associés liés de plus ou moins près au milieu de la pègre italienne, font la force du récit. Leurs comportements de vieux de la vieille, d’initiés, sont plaisants et on sent chez eux la maîtrise de leurs actes et paroles. Le scénario de cet album n’est pas très complexe mais il est dense et assez imprévisible. Je l’ai suivi avec plaisir, sans jamais être totalement captivé mais sans jamais m’ennuyer. Il offre en plus une intéressante vision de la façon dont les choses se passent dans le "milieu" en Italie. Instructif et plaisant.

23/04/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Un bon polar. J’ai suivi un trio de trois détectives, trois durs à cuire qui « travaillent » à la limite de la légalité. Un bon polar dans le postulat et ses développements MAIS : là où j’ai beaucoup moins aimé, c’est du côté graphique. J’avais vraiment apprécié « 5 est le n° parfait », mais ici : non ! Désolé, le travail au crayonné d’Igort ne m’a inspiré aucun attachement. Aucune amplitude, l’impression d’une réalisation « vite-vite » pour passer à autre chose. Si ce style graphique est réellement voulu, il ne met pas en valeur –avis perso- le narratif. Dommage ; il y avait ici –je pense- à pouvoir décrire des ambiances, des situations… ce qui n’est pas le cas. Alors, textuel : oui ; dessin : non. Pour une autre fois peut-être ?…

02/01/2008 (modifier)
Par ManuB
Note: 3/5

Massimo Carlotto est un romancier dont une oeuvre a déjà été adaptée en BD (Arrivederci Amore), mais apparemment (je ne l'ai pas lu) le résultat n'était pas à la hauteur. Cette fois, il a préféré écrire directement un scénario BD en reprenant le personnage de l'Alligator qui est récurrent dans ses oeuvres. (Informations que j’ai trouvées sur le net car je n’ai pas lu ses romans). Nous allons ici suivre une enquête menée par un trio de "privés" non accrédités. Ils sont tous les 3 passés par la case prison, et lorsqu'on fait appel à eux c'est parce qu'on ne souhaite aucunement prévenir la police. Leurs différents parcours leur permettent d'avoir de nombreux contacts et souvent dans des milieux très peu conseillés. L'auteur ne s'embarrasse pas d'introduction et nous présente chacun des 3 protagonistes par une description rapide. On entre ensuite dans un déroulement classique pour ce genre de récit : rencontre avec le client, découverte de la mission, enquête, rebondissement, de nouveau l'enquête et le dénouement. L'ensemble est assez prévisible et assez conventionnel, mais c’est bien écrit et l'effort a été fait sur les différents personnages. Le caractère de chacun est bien travaillé et leur évolution au cours de l'enquête est intéressante. La mise en image d’Igort est assez étonnante. Il s’agit de simples crayonnés surmontés de tons bleutés qui donnent une atmosphère sombre. Il a joué sur l’aspect des personnages, les habits, les décors pour donner une ambiance plus proche des années 70 alors que le récit se déroule normalement de nos jours. Ceci est certainement fait en hommage aux polars de ces années comme l’indique l’hommage à Lino Ventura en début d’album. Je regrette un petit manque d’application sur les visages des personnages alors que je trouve les décors (villes, bâtiments, véhicules …) particulièrement réussis. Un bon album qui joue plus sur l’attachement aux personnages que sur l’enquête qui est plutôt classique. A découvrir !

12/09/2007 (modifier)