Magic
Etrange histoire d'amour incestueux et intergalactique.
Akata / Delcourt Hakusensha Shojo
Cherchez la femme. Sur une planète hostile par une végétation oppressante et tentaculaire, un homme voit à son corps défendant s'épanouir le souvenir de son amour disparu, en la personne de sa propre fille qui, au-delà des interdits, s'ingénie à le séduire. A la manière gauche des adolescentes, consciente de sa propre audace, la jeune fille joue délibérément avec le feu et entraîne son père dans un émoi grandissant, teinté d'effroi et de révolte. Mais les apparences sont parfois trompeuses. "Magic" est une histoire de tabous et d'expiation, un amour impossible entre un père et sa fille présumée, faite de troubles et d'hésitations, mais aussi une réflexion profonde sur les notions de péché et de rédemption. Attention, manga sulfureux !
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| Date de parution | Avril 2006 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Ce one shot soulève d'une certaine manière un sujet tabou mais hélas pas vraiment exploité et bien traité. A mon goût le sujet, amour entre fille et père est abordé avec bien trop de légèreté... De plus, on ne peut pas vraiment dire que ce soit "vraiment une relation anormale" au final... D'un point de vue graphique, j'ai connu mieux mais les dessins restent dans le correct. En bref, jolie histoire mais pas assez recherchée même si l'idée de départ est bonne !
Difficile de commenter une telle BD. "Magic" nous conte en effet une histoire de tentation incestueuse sur fond de saga intergalactique. L'idée de départ est intéressante. Le fait que le champ magnétique de la planète Sacha modifie peu à peu le métabolisme des humains qui y échouent ou y séjournent longuement est plutôt bien vue, et tout le ressort de l'intrigue repose là-dessus, au final. Plaquer là-dessus une histoire de tentation incestueuse entre une adolescente et son père présumé est, à ma connaissance, inédite, ou du moins peu utilisée dans un contexte science-fictionnel. Il est par contre un peu dommage que pas mal de caractéristiques du shôjo soient plaquées sur ce canevas, pour en faire un roman graphique plutôt qu'une histoire de SF (d'où mon classement dans ce genre). Reiko Shimizu parsème son récit de moments de pure déconnade gratuite. Je parle de déconnade et non d'humour, car ces passages, mis à part celui des seins de Kana Chan rapetissant, n'ont pas lieu d'être. Cela désamorce complètement le récit. Et puis la pirouette finale, qui certes, se tient, permet de sauver la morale, mise à mal avec la présomption d'inceste. Le dessin de Shimizu n'est pas exceptionnel, disons qu'il reste dans une moyenne basse des shôjos. Tous ces défauts font perdre pas mal d'intérêt à une histoire qui aurait pu être mieux traitée. A noter que le court récit qui clôt le tome, "Silent", histoire d'un lycéen tueur, bénéficie (ou pâtit) exactement des mêmes caractéristiques.
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