Tir Nan Og

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Si New York m'était contée... Le monde féerique, celui des légendes celtes peuplées d'elfes et de nains, participe secrètement à l’exode des immigrés irlandais. Sa destination : Tir Nan Og, le pays des fées, dont les entrées se trouvent à New York...


Adoption Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Fées et féérie La BD au féminin Mythologie celtique New York Urban Fantasy

Si New York m'était contée... On m'a trouvé près d'une bouche d'égout, affamé et en pleurs, âgé de quelques jours. A onze ans, ma mère adoptive est morte du typhus et son jules m'a flanqué dehors. Rien de tel pour vous apprendre à vous battre. Croyez-moi. C'est là que je suis entré dans la bande des Irlandais dont les parents venaient tous du Vieux Continent, attirés par le rêve de l'Amérique. Moi, ça faisait longtemps que ne rêvais plus. J'avais tort. Le monde féerique, celui des légendes celtes peuplées d'elfes et de nains, participe secrètement à l’exode des immigrés irlandais. Sa destination : Tir Nan Og, le pays des fées, dont les entrées se trouvent à New York...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2006
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Tir Nan Og © Les Humanoïdes Associés 2006
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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15/05/2006 | Ro
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Par Chalybs
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Voilà un excellent premier tome. Tout dans ce premier tome laisse espérer une très bonne série pleine de bonnes idées et très joliment illustrée ! Ce premier volet de la série est très dense mais garde une parfaite fluidité dans le récit. Tout commence avec quelques scènes éparses dans le temps en remontant au milieu de XIXème siècle et l'exode des Irlandais vers une "vie meilleure" en America. Les drames familiaux, les séparations, les morts et les espoirs perdus. En deux pages, tout cela nous saute aux yeux. Puis, des êtres particuliers font leur apparition, le peuple magique fait sont entrée discrètement comme à leur habitude, mais nous sentons leur empreinte forte sur la présence dans notre monde. Nous atterrissons alors aux Etats-Unis en 1899 où nous rencontrons celui qui semble être le héro, un gamin des rues orphelins depuis l'âge de 11 ans… L'histoire joue habilement entre le drame, le fantastique, le féerique et le romantique. Un mélange délicat qui nous phagocyte dès les premières pages. Une fois dans cette ambiance feutrée à la violence sous jacente, il est difficile de relever la tête. D'autant plus que le dessin est superbe. Le même artiste dessine et colorie. Cela se voit car les coups de crayon sont minimum et à plusieurs reprises, notamment sur les décors, seules les couleurs œuvrent pour le bonheur de nos yeux. Des couleurs parfaitement choisies, parfaitement appliquées au pinceau avec de vrais poils. Le trait en lui-même fait un peu 'jeune', loin d'être réaliste, mais je le trouve parfaitement homogène et surtout convient parfaitement au style de BD que je recherche. Un auteur avec un vrai style personnel, lisible et agréable. Les effets spéciaux sont tous réussis. Elvire De Cock dispose d'un vrai talent. J'espère sincèrement qu'une série qui a commencé de si belle manière ne sera pas abandonnée.

04/12/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Cette nouvelle série avait beaucoup de choses pour me plaire et m'attirer : son titre déjà, que tout amateur de Celtisme reconnaitra, sa couverture assez jolie et bien colorisée, et son sujet. Mélanger le New York de 1899, avec ses guerres de gangs et son immigration, avec le petit peuple des elfes Irlandais, il fallait oser. Et cela pouvait donner quelque chose d'excellent (quelque chose qui n'était pas sans me rappeler certains livres steampunks et le jeu de rôles Shadowrun d'ailleurs). Mais pour le coup, je suis légèrement déçu. Le dessin me déçoit pour commencer. Je trouve les décors de cette série assez réussis, mais la dessinatrice est visiblement assez jeune et ne maîtrise pas encore bien son trait ni son encrage. Les personnages ont une touche assez amateur, tant pour leurs visages que pour leurs postures. L'encrage est presque inexistant par moment, donnant un aspect inachevé aux planches. En outre, on sent nettement dans ce style et ces personnages des inspirations mangas qui ne sont pas pour me plaire quand il s'agit de parler de New York et de légendes celtiques. Et pour finir, même si j'apprécie la colorisation de ces planches, je trouve que le dessin manque nettement de profondeur et de force. Ca manque de relief. Bref, il faudrait encore que la dessinatrice améliore sa technique à mes yeux. Concernant le scénario ensuite, je le répête, il part sur une base intéressante. On peut lui reprocher une quantité de personnages un peu trop grandes et une narration assez confuses, mais l'idée n'est pas mauvaise. De la même manière que le dessin, le scénario semble un peu amateur pour une première BD de cet auteur qui semble s'être cantonné au roman jusqu'à présent : cela implique quelques défauts de rythme, de fluidité et de capacité à captiver le lecteur. Mais, passé le classique récit des orphelins voyous du 19e siècle et de guerres de gangs qu'on a déjà vu un peu partout, le reste du scénario est assez prometteur. Je pense qu'on peut laisser sa chance à ces deux auteurs qui débutent dans la BD. La suite de cette série peut valoir le coup à condition qu'ils affinent l'un et l'autre leurs techniques respectives.

15/05/2006 (modifier)