Claus & Simon - Rois de l'évasion

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

S'évader ou mourir ? Les jeux du 22ème siècle sont encore plus cruels que ceux de la Rome Antique.


Auteurs espagnols Cirque & Saltimbanques

2 copains, un clown et un reptile, sont dans la misère. Un manager leur propose de devenir les "rois de l'évasion". Le succès est là jusqu'à ce que la mafia décide de s'en mêler. Claus et Simon arriveront-ils à échapper aux griffes de la Mafia?

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2005
Statut histoire One shot (D'autres albums existent en VO) 1 tome paru

Couverture de la série Claus & Simon - Rois de l'évasion © Albin Michel 2005
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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26/10/2005 | jopicard
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L'avatar du posteur Noirdésir

Étrange cette histoire, dans laquelle j’ai eu du mal à entrer. D’abord à cause du dessin (trait gras, contours épais) et de la colorisation (flashy, informatique et sans nuance), pas franchement mes préférés. Ensuite l’entame, qui me faisait penser à un jeu vidéo un peu bourrin. Pour le reste, l’univers est assez bizarre, mêlant humains, personnages animaliers (y compris dinosaures comme Simon, l’un des héros). Les deux héros, Claus et Simon, sont des champions d’une spécialité originale : deux clans mafieux contrôlent des sortes de jeux du cirque modernes consistant à placer de modernes gladiateurs dans des situations pas possibles (enchainés, enfermés, ils doivent « s’évader », tels des Oudini du futur). Claus et Simon doivent donc sauver leur peau dans ces jeux où la vie des participants est en jeu, et déjouer les pressions des clans mafieux qui les contrôlent (et qui truquent les paris sur ces épreuves). Ça se laisse lire, mais la fin est des plus abruptes. Bizarre la façon dont les mafias règlent leurs comptes. Et surtout j’ai cru qu’une page manquait à l’album, tant la conclusion est des plus bâclées. Bref, je ne suis pas sorti très enthousiaste de cette lecture.

04/09/2022 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Les rois de l'évasion ne sont pas ce que l'on pourrait s'imaginer. Claus et Simon ne sont pas des captifs qui tentent de s'évader d'une quelconque prison. Il s'agit en fait de saltimbanques des jeux du cirque. L'évasion consiste à se sortir de chaînes dans un immense récipient rempli d'eau un peu comme ces tours de magie du siècle dernier. Il faut effectivement beaucoup d'adresse pour ne pas se noyer. S'évader ou mourir : il faut choisir ! J'ai aimé le décor futuriste de ce 22ème siècle avec ces jeux encore plus cruel que ceux de la Rome Antique. Cela rappelait par moment les décors du film Blade Runner. Un des personnages principaux a d'ailleurs une tête de lézard. On évolue dans un univers particulier. En effet, j'ai apprécié cette originalité qui donne une touche unique à l'ensemble. Le dessin de l'auteur espagnol Arcas utilise une large palette de couleurs. Cela rend plutôt bien. Dans une composition loin d'être aussi épurée, chaque détail compte. On pourra ainsi voir qu'il y a de nombreux clins d'oeil ou références diverses (le bibendum de Michelin trônant sur un immeuble, la destination Gotham city sur le panneau d'affichage d'une gare etc...). Pour autant, j'ai trouvé que la fin de ce récit était un peu trop expéditive. Je n'ai pas compris par exemple pourquoi la corporation tenait tant à faire perdre ses poulains contre la casta : l'organisation mafieuse adverse. On ne sera pas si Claus avait effectivement un fils qu'il a abandonné. Bref, il y aura beaucoup de questions restées sans réponse. On a l'impression également que ce one shot devait être le début d'une série et que cela s'est arrêté brusquement. Oui, il y a comme un goût d'inachevé. Dommage car c'était intéressant.

27/10/2009 (modifier)
Par Chalybs
Note: 2/5

Une histoire gentille, qui aurait pu mériter un travail plus en profondeur dans le caractère des personnages afin de donner une grandeur à cette série. Traiter cette histoire sur deux volumes aurait sûrement permis de valoriser l'ensemble qui souffre au final d'une sensation de vite fait sans toutefois tomber dans le bâcler. Non, on a plutôt l'impression que les auteurs ont eu une bonne idée, mais que pressés par le temps ils n'ont pas eu le temps de développer, d'approfondir. De ce fait, en dehors de l'un des héros qui proposent d'emblée un trait de personnage hors norme, on a du mal à s'attacher à eux. Leur ascension est trop rapide, leur déchéance aussi et finalement on a dû mal à réaliser tout ce qu'ils ont vécu en si peu de temps. On finit l'album en ayant l'impression que rien ne s'est passé. Pourtant le monde est sympa, l'idée de l'évasion, les paris qui vont avec, les arnaques associées, la guerre des clans, plein de bonnes choses qui, traitées trop vite meurent dans l'œuf. Le touche très hot-sexy de certains personnages est bien gérée, sans déborder, sans envahir, bien intégrer à ce contexte de star system éphémère dans lequel plus tu en jettes, plus tu en gagnes. Le dessin est agréable, les couleurs dynamiques, les poses, les angles de vu, la mise en page sont bien gérées. Les personnages sont typés et on les reconnaît du premier coup d'œil. Plutôt un bon point pour cet album. Beaucoup de bonnes choses qui finalement ne donnent rien et au final un album que je ne recommande pas.

11/01/2007 (modifier)
Par jopicard
Note: 2/5

Claus le Clown et Simon le lezard sont deux amis voués à une existence miséreuse. Un jour pourtant, un manager leur propose d'intégrer son équipe de rois de l'évasion, leur promettant des milles et des cents. Ils devront alors participer aux épreuves très médiatisées parce que risquées des jeux phares du 22ème siècle. Rapidement les deux héros seront confrontés aux manigances de la Mafia chapotant ces jeux à la recherche de profit. Ce thème des combats truqués me paraît franchement éculé. Les couleurs sont parfois criardes et le style graphique changeant est désorientant. De plus la fin se termine en eau de boudin et je ne vois vraiment pas où les auteurs ont voulu en venir.

26/10/2005 (modifier)