Caïn
Dans un futur proche, l'argentine est dévastée, Buenos Aires est une ville où la voix de la caste dirigeante fait loi. La majorité des gens, les pauvres, les exclus, vivent sclérosés, dans la misère la plus complète.
476 - 986 : Moyen-Âge, Francs, Mérovingiens, Carolingiens... Anticipation Argentine Auteurs argentins
Quand un garçon va venir au monde, personne ne pense à l'appeler Caïn. Bande de trouillards. Dans la Bible, Caïn est celui qui a été banni. Depuis, seuls des personnages de fiction portent ce nom. Des êtres qui se définissent comme marginaux, des apologues de l'excés. Caïn est James Dean dans A l'est de l'Eden, Caïn est charles Foster Kane dans Citizen Kane, Caïn est le nom de la secte à laquelle appartient Corto Maltese: "Nous, les Caïnites cherchons toujours le paradis perdu, pour le rendre à notre Mère." Ici, Caïn est un orphelin inconnu qu'on jette dans une décharge, et auquel on donne ce prénom, parce que, "s'il réussit à surmonter ce qui l'attend, il sera sans aucun doute un maudit." Caïn est une histoire située dans un Buenos Aire à feu et à sang, dans une Argentine en rebellion ouverte.
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | Juin 2002 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Coups de coeur (1)
Il y a deux point forts dans cette bd, tout d'abord le graphisme de Risso, ce qui ne surprendra personne et dont je ne vais pas une fois de plus faire les louanges de son magnifique trait. Deuxièmement il y a l'attachement que l'on a pour les personnages. L'histoire n'a rien d'exceptionnel au démarrage, un orphelin grandit dans un monde futuriste à la manière des favelas, où drogue et crimes sont omniprésents ; ajouté à cela un terrible secret se cache derrière sa naissance. De ce côté-ci du récit il y a bien quelques facilités scénaristiques, mais certains personnages se montrent si attachants et le tout est parfois si plein d'humour que cela fait vite oublier cette petite contrariété. J'irai même jusqu'à dire que ces petites facilités finissent même par servir l'histoire lui apportant encore plus d'humour, et certains événements qui m'ont agacée au début ont fini par me faire tendrement sourire. Seul regret, un tome supplémentaire aurait été le bienvenu pour suivre la vie trépidante de Caïn. C'est une histoire pas très novatrice mais très efficace et sacrément bien menée.
Les dessins de Risso, si particuliers, sont ici plutôt réussis, les angles sont (comme souvent avec Risso) bien choisis. Pour ce qui est du scénario, le début est des plus prometteurs, on se demande qui est cet enfant jetté aux ordures pour être recueilli par un voyou, "le Gitan", afin de servir à de bien sombres taches, avant d'échouer en maison de correction jusqu'à sa majorité. A la sortie, Caïn se trouvera doté de capacités particulières, il aura un but, il connaitra ses origines... Mais tout cela n'aura plus d'importance, car on aura décroché en route, l'histoire de Caïn s'essouffle bien vite et les rebondissements trop nombreux ne sauvent pas cette BD. Les invraisemblances s'accumulent, les facilités aussi, le background axé SF n'est pas vraiment fouillé, d'ailleurs le côté SF n'a été utilisé que pour une facilté scénaristique, le tout est bien léger au final. Dommage, d'autant qu'il y avait quelques bonnes idées au départ et qu'à la fin il ne reste rien. Une BD qui se lit sans conviction et qui se laisse oublier sans peine.
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