L'Âme du vin

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Dans l'Espagne de l'après-guerre, Philippe Gérard arrive dans un petit village de campagne.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Bouffe et boisson Espagne Le vin Paquet Petits villages perdus Secrets de famille...

Dans l'Espagne de l'après-guerre, Philippe Gérard arrive dans un petit village de campagne. Dans ce monde où le vin est un art de vivre, la vie s'écoule paisiblement entre les fêtes populaires, le travail et les secrets de famille. Mais certains destins vont se croiser et bouleverser l’harmonie du village…

Scénario
Efa
Dessin
Efa
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2004
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Âme du vin © Paquet 2004
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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27/10/2004 | ArzaK
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L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

Le point positif de cette histoire, c'est une ambiance villageoise où le fascisme au pouvoir semble (a priori) au second plan, comme atténué par le filtre de la distance avec la capitale. Les relations entre les personnages sont intéressantes, entre amitié, respect, doutes vis-à-vis des pratiques de l'autre pour tirer son épingle du jeu en ces temps troublés. Cependant, ces relations sont avant tout esquissées : on peut être charmé parce que ce n'est pas lourdingue, ou regretter que tout cela ne soit pas davantage approfondi. Enfin, les petites surprises de la fin (je ne spoile pas) ne m'ont pas trop semblé tirées par les cheveux, sans toutefois que je m'y attende, donc tant mieux. Le dessin est sobre et fonctionne la plupart du temps, sans être transcendant. Malheureusement, certains personnages masculins se ressemblent. À la première planche, on lit : "Moi, au milieu de ce spectacle géométrique [...], je me sens comme dans un tableau de Monet, de Turner peut-être". Il me semble que quand on pratique un dessin minimaliste, il vaut mieux éviter ce genre de commentaire... Un détail tout bête de narration m'a dérangé : si on ne lit pas la quatrième de couverture, il n'est pas totalement évident de savoir où et quand se situe l'histoire, et ce pendant une bonne moitié de l'album. C'est un peu dommage... Bref, malgré ces critiques, j'ai passé un bon moment de lecture: la narration est fluide et j'ai rapidement sympathisé avec les principaux protagonistes. Comme pas mal d'aspects sont abordés mais juste esquissés, ça fait un patchwork qui se lit bien mais où chaque thème pourrait être plus approfondi.

19/07/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Un dessin épuré au service d’un récit très contemplatif, voilà ce que j’ai découvert au fil de ces pages. Et si ce dessin est vraiment très immédiat, il n’est pas dépourvu de charme pour autant, même si je ne suis pas trop fan de ces têtes un peu grosses pour des corps plus chétifs. Par contre, pour créer un climat, une ambiance, pour susciter une impression de chaleur, il convient très bien ! Le scénario n’est pas le plus dense qui soit mais cette petite intrigue se révèle finalement plus originale que je ne le supposais. Je regrette le manque de densité de l’ensemble, et suis convaincu qu’avec un théâtre historique mieux bâti, l’album aurait gagné en profondeur. Ici, on reste centré sur les trois, quatre personnages principaux sans trop s’inquiéter du monde qui les entoure. Tout au plus, une évocation de la situation politique est elle faite, mais les auteurs restent tellement dans le vague que c’en devient frustrant. Et c’est d’autant plus frustrant que cette situation interfère sur les événements auxquels ces personnages sont confrontés. Ce scénario est également très décousu. Il aborde plusieurs thèmes, semble s’engager dans certaines voies mais n’aboutit à rien de particulier. Et l’intrigue finale ne commence à se développer qu’après les deux tiers de l’album. Pas mal mais un peu trop pauvre, trop anecdotique pour atteindre un niveau supérieur, cet album s’est avéré être un bon emprunt. De là à justifier son achat ...

23/04/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Ce récit se concentre sur l'arrivée d'un étranger dans un village dans l'Espagne de l'après-guerre dominée par la dictature franquiste. Philippe Gérard doit réaliser une fresque sur les murs d'un restaurant tenu par un notable de la région qui avait jadis recueilli son père. Il va tomber sous les charmes de Rosa, la fille du patron. Le vin qui est un art de vivre dans cette région va beaucoup aider le peintre à dévoiler ses sentiments. Il faut boire un petit coup pour mieux avouer ses sentiments. C'est l'âme du vin qui contrôle nos actions et nos émotions. Désolé, je ne partage pas cette philosophie de vie. L'alcool peut faire beaucoup de mal sans vouloir être trop moralisateur. Le récit ne se concentre pas. Il y a une évasion vers une sous-intrigue sans intérêt notoire. On nous balance un peu de politique mais cela ne mène nul part. C'est évasif... comme le vin d'ailleurs. On oubliera vite. En buvant ?

30/07/2009 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

J’avais envie d’aimer cet album, son sujet et son dessin mignon tout plein m’attiraient. Peut-être en attendais-je trop ? Car je suis globalement déçu. Certes, en terme de qualité, cette bd est sans doute plus intéressante que les trois quarts des albums qui sont sortis cette année. Mais dans le registre du roman graphique, il est difficile de commettre la moindre erreur. L’erreur que commet ici Efa c’est de jouer les équilibristes, son histoire démarre bien puis on tombe dans l’évocation de l’arbitraire d’une justice fasciste (celle de Franco) pour retomber à la fin sur une histoire de famille… Je l’avoue : je n’ai pas compris le lien entre tout ces éléments, je n’ai pas compris ce que l’auteur voulait exprimer… Pour moi, il passe du coq à l’âne avec une facilité déconcertante et cela joue sur des émotions un peu trop suggérées…. Pire : j’ai eu du mal à saisir le fin mot de l’histoire…. Problème de traduction ? Il manque une planche? En tout cas, ça m’est passé sous le nez…

27/10/2004 (modifier)