Emotion de censure

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Le manque d'émotion est l'un des fléaux de la société...


Cet homme n'affiche aucune émotion. C'est plus fort que lui : aucun soulèvement de paupière, aucune lueur dans le regard, pas de lèvre pendante. Un visage de marbre en toute circonstance. Qu'il arrive les pires choses, qu'on l'humilie, qu'on le quitte, qu'on le séduise, rien à faire. Michel Durand a passé en revue diverses situations où un homme (ou une femme) n'affiche aucune émotion.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1999
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Emotion de censure © Pictoris Studio 1999
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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13/09/2004 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

Cet album regroupe douze histoires courtes (environ quatre pages chacune) sur le thème de l’émotion, ou de son absence. A chaque fois ce sont des hommes qui masquent leurs émotions, ou ont du mal à les exprimer, ou alors qui ne savent pas les maîtriser et « en font trop ». J’avoue n’avoir pas du tout accroché à ces histoires, et n’ai quasiment jamais ri ni souri. La seule histoire qui trouve grâce à mes yeux – et dont j’ai trouvé la chute amusante, est celle qui traite des entretiens d’embauche. Mais bon, deux pages de sourires pour un album, ça fait quand même un peu court. Le dessin, des têtes de personnages en particulier, est assez original, mais n’est pas forcément mon truc non plus. Bref, c’est un album que j’aurais du mal à vous recommander.

05/03/2016 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Un peu sur le modèle des Caractères de La Bruyère, Michel Durand s'est attaqué à l'une des lies de la société : le manque de sentiments. En général, ce sont des hommes qui s'y collent : brutaux, indifférents, inconscients, la palette est large, et les conséquences multiples. Pourtant, la lecture de cet album ne soulève pas grand-chose de plus qu'un sourcil ou un bâillement. Car c'est du cliché rebattu et usé jusqu'à la corde. De plus, le dessin, oscillant entre plusieurs influences (Boucq, Prado, Uderzo parfois..., n'arrive pas à se stabiliser. Cependant la dernière "nouvelle" du recueil est carrément plus intéressante. Mais l'ensemble est largement oubliable...

13/09/2004 (modifier)