Pour une poignée de polenta

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Nouveau recueil autobiographique de Vincent Vanoli, s'intéressant cette fois à ses origines italiennes.


Autobiographie Italie Les ritals

(Résumé tiré du site de l'éditeur) : Sous le titre emprunté au western spaghetti, et bien que l'auteur y évoque à la fin une cocasse et imaginaire destinée américaine, il est plus question de spaghetti que de western. En effet, après "sentiers Battus", Vincent Vanoli contue à creuser son sillon autobiographique chez Ego comme X, avec ce nouvel ouvrage où il évoque, cette fois, ses origines italiennes. En cinq chapîtres, il se livre à un drôle et émouvant jeu de piste à la recherche de sa généalogie transalpine. A la dure réalité de ses ascendants émigrants. Vincent Vanoli associe constamment son propre fantasme d'un pays qu'il connaît très peu, pour être lui-même né en France. Il y dresse aussi un portrait amusé de ses parents, tout emprunt d'une délicate et circonspecte bienveillance filiale.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2004
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Pour une poignée de polenta © Ego comme X 2004
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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26/01/2004 | JBT900
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L'avatar du posteur Noirdésir

Un album autobiographique assez sobre – il faut donc aimer le genre. Mais je l’ai trouvé chouette. Vanoli reprend, en plusieurs chapitres, quelques « moments » (récurrents ou pas) de la vie familiale, depuis le départ d’Italie de ses arrière-grands-parents jusqu’à aujourd’hui. La narration est sobre (avec un texte en contre-point du dessin en bas de case, sans dialogue), mais pleine d’empathie. L’histoire familiale, mais aussi de beaucoup de « ritals » est ici mise en avant. J’aime bien cette lecture apaisée (même lorsqu’il évoque le deuil qui ouvre l’album, ou les tocs de sa mère) et apaisante. Et j’aime bien aussi – mais c’est assez récurrent chez cet auteur – son dessin, qui use d’un Noir et Blanc avec un trait gras et charbonneux qui convient parfaitement à ces souvenirs familiaux. Un album intimiste qui réussit à toucher ceux qui sont extérieurs à cette famille et à cette trajectoire familiale. Note réelle 3,5/5.

25/11/2023 (modifier)
Par Ems
Note: 1/5

Ce genre de BD vous parle ........ ou pas. Je suis resté complètement à côté du sujet de la première à la dernière page. Et pourtant je pensais que quelque chose allait en ressortir. Mis à part le dessin qui a une certaine personnalité et un petit cachet, le scénario autobiographique ne m'a jamais interpellé. Certainement que ce genre de production s'apprécie en fonction de son vécu. Un coup pour rien, je n'ai rien retenu de cette lecture.

09/04/2009 (modifier)
Par fourmi
Note: 4/5

Encore un récit autobiographique me direz-vous ... Et bien oui, et réussi en plus ! Vincent Vanoli nous livre le secret de ses origines. Une saga familiale à l'italienne. Il nous raconte sa famille d'une façon "juste", tendre, des dialogues qui font sourire, qui nous émeut. Une illustation simple, pleine d'une force rare, qui accompagne son récit à la perfection. Bref, une belle découverte et surprise, pour ceux qui auraient aimé "Sentiers Battus" et pour ceux qui veulent connaître le travail et une partie de la vie de V. Vanoli.

06/04/2004 (modifier)
Par JBT900
Note: 4/5

Nouvelle incursion dans le domaine de l'autobiographie pour Vincent Vanoli. Là où "Sentiers Battus" était un album auquel on pouvait reprocher un manque de liant, "Pour une poignée de polenta" est en revanche une incontestable réussite. Vanoli y aborde avec une grande tendresse la question de ses origines italiennes en commençant par le souvenir d'une nuit d'enfance, à la mort d'un oncle. Des Abruzzes aux Appenins, on suit avec un réel plaisir l'évocation de ce pays à la fois si proche et si étranger dans le coeur de l'auteur. Le format adopté est très simple : 2 cases par planche, et c'est parti sur cinq chapitres indépendants mais qui forment un tout, un ensemble homogène et construit. Avec son style inimitable, Vanoli sait faire naître des parfums d'Italie avec trois fois rien : une ombre, une forme grise rappelant un cyprès, un tunnel abrupt pour le bord de mer sur la route de la Spezia. C'est à la fois très personnel et commun à ce que l'inconscient populaire garde de l'Italie lorsqu'on en revient. Reste alors la famille, les parents, la Lorraine pour Vanoli. Sentiments aigres-doux pour quelques jours passés en leur compagnie, qui va donner lieu à de savoureuses scènes. Comme si parents et enfants n'en finissaient jamais de se redécouvrir... tant qu'on n'a pas exploré complètement son passé, sa terre. Un superbe album où l'on sent que l'auteur s'est vraiment fait plaisir, le ton est très mesuré mais sensible, poétique et tendre. Une fois de plus Vanoli démontre tout son talent.

26/01/2004 (modifier)