Le Partage des Mondes

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

L'histoire d'amitié entre Isaac et Mary, unis par le besoin de s'évader d'un monde qui a sombré dans la folie guerrière.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Londres

Septembre 1940. Les bombes de la Luftwaffe ont laissé deux trous béants dans la vie d'Isaac : celui qui lui tient désormais lieu de fenêtre sur un Londres dévasté. Et celui qui, chaque jour, attire un peu plus son cœur vers l'abîme car sa femme Eva, elle, y est restée. Mais les retrouvailles devront attendre : au beau milieu du tumulte des sirènes, Isaac rencontre Mary, une petite fille évacuée qui ne retrouve plus sa famille. Pour elle, il devra réapprendre à rêver, à raconter un monde en couleurs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Avril 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Partage des Mondes © Le Lombard 2024
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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16/07/2024 | Mac Arthur
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je rejoins l'avis de Mac Arthur. Il a quelques qualités dans cet one-shot, comme le dessin qui est très bon, la narration est fluide (au moins j'ai pu lire l'album au complet sans trop de problème) et il y a quelques scènes pas trop mal au début, mais très vite le scénario devient monotone. C'est peut-être pour montrer le sentiment que les londoniens avaient durant les bombardements pendant la seconde guerre mondiale, il fallait toujours aller se cacher, on ne sait pas quand ça va finir et pour ne pas s'ennuyer on utilise notre imagination pour raconter des contes ! Sauf que lorsque je lis une œuvre de fiction c'est pas pour finir par autant m'ennuyer que les personnages. Il faut dire que le conte que le vieil homme raconte à la petite fille n'est pas très palpitant. Quant à ce qui se passe dans le monde réel, comme je l'ai déjà écrit, il y a quelques bonnes scènes, mais c'est noyé dans de la répétition et un scénario inutilement étiré. On aurait pu balancer la moitié de l'album et ça aurait été mieux pour le scénario. Il y a aussi le fait qu'à plusieurs reprises, l'auteur veut toucher les lecteurs et cela n'a pas marché sur moi. Ça manque de subtilité et je déteste ça, j'ai l'impression qu'on veut me forcer à pleurer et ça provoque toujours l'effet inverse sur moi.

13/09/2025 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Sentiment clairement mitigé après la lecture de cet imposant album. Si je reconnais les qualités techniques de l’objet, l’histoire qu’Olivier Grenson m’a racontée n’a pas réussi à me toucher. Qualités techniques ? Bah le dessin, déjà, qui est très beau (malgré quelques personnages aux profils particuliers). Les planches sont soignées, la mise en couleur est pleinement réussie -jusque dans les passages les plus fantasques qui explosent littéralement de couleurs vives-, le découpage est bon, les personnages sont bien croqués, la narration est fluide. C’est le travail d’un professionnel talentueux. L’histoire, elle, nous propose de suivre deux personnages réunis par le hasard de la guerre (et des bombardements allemands sur Londres en 1940) : un ‘grand-père’ qui vient de perdre son épouse et une ‘petite-fille’ égarée en quête de sa mère. Deux personnages assez classiques pour ce type de contexte et les liens d’amitié qui vont naître entre eux n’ont rien de surprenant. Très rapidement, j’ai ressenti une forme de monotonie avec ce quotidien rythmé par les alertes aériennes et la recherche de la mère de Mary. Un quotidien uniquement interrompu par des passages fantasmagoriques dans lesquels Isaac raconte une histoire de fantasy à Mary. Cet aspect, plus original, a pour but (je pense) de nous montrer l’importance de ne pas perdre notre capacité à rêver, même dans les pires circonstances. Malheureusement, j’ai trouvé ce conte assez obscur. Surtout, à plus d’une occasion, j’ai trouvé que le vocabulaire employé par Isaac n’était pas du tout adapté à une aussi jeune auditrice. Quant à la morale de ce conte, et bien, je serais bien en peine de vous la donner… Donc voilà, j’ai lu le récit en me doutant beaucoup trop de sa conclusion et sans que ce qui en fait l’originalité ne parvienne à me convaincre. Reste le dessin de Grenson, qui est souvent très beau… mais je suis un lecteur bien plus en quête d’histoire que d’illustrations. Et là, l'histoire m'a clairement laissé indifférent.

16/07/2024 (modifier)