Il ne devra plus y avoir d'orphelins sur cette terre

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

D'après le roman "Le compagnon de voyage" de Curzio Malaparte. En 1943, la guerre est perdue pour l’Italie. Les libérateurs américains débarquent en Sicile et en Calabre, et les voleurs, les « pires ennemis de l’Italie », sillonnent la péninsule. Un soldat italien, Calusia, charge une énorme caisse sur le dos de son âne. Que contient cette caisse ? Mystère.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Adaptations de romans en BD Italie

De quoi manger, en ces temps de misère ? Il prétend que non. Ce que l’on sait, c’est qu’il doit livrer la caisse au palais Pignatelli, à Naples, puis rentrer chez lui, à Bergame, plus loin dans le Nord. Un long périple, au cours duquel Calusia fera de nombreuses rencontres, dangereuses ou cocasses, intrigantes ou émouvantes. À commencer par celle de Concetta, une jeune fille délurée, qui s’est échappée de l’orphelinat... Délibérément tourné vers le grotesque et le merveilleux, évitant tout effet de réalisme brut, les deux auteurs retrouvent la liberté de ton des films italiens capables d’aborder dans un même élan l’enfance et la mort, l’innocence et la cruauté, le grotesque et la beauté, la vulgarité et la spiritualité...

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Mars 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Il ne devra plus y avoir d'orphelins sur cette terre © Futuropolis 2024
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/05/2024 | Noirdésir
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Aurélien Ducoudray adapte ici un roman de Malaparte (« Compagnon de voyage »), que je ne connais pas. L’intrigue se déroule dans le sud de l’Italie en 1943, alors que les Alliés chassent progressivement les forces de l’Axe (mais cet aspect ne forme qu'un lointain arrière-plan). Nous suivons un soldat italien, un peu perdu, qui convoie dans une simple caisse le corps d’un officier à qui il a fait la promesse de ramener son corps à sa famille. J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire, et j’en suis sorti avec un ressenti mitigé, sur ma faim en tout cas. D’abord parce que le dessin de Thomas Azuélos – qui possède de réelles qualités et est plutôt original – n’est pas de ceux qui m’attirent. Ensuite parce que le récit manque de densité (je ne sais pas ce que Ducoudray a ôté ou ajouté au récit originel). Pas toujours facile à suivre, parfois un peu long. Reste une peinture de l’Italie au bord du gouffre, les déplacés, le quotidien des migrants contraints, que l’on croise au fil des pages : un aspect intéressant du récit. Mais je n’ai pas accroché aux personnages, hélas. Une petite déception me concernant, mais c’est peut-être affaire de goût seulement. Note réelle 2,5/5.

11/05/2024 (modifier)