Les dessous de Saint-Saturnin

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un dernier verre avant de lever le mystère À Saint-Saturnin, le bistrot d'Émile, populaire et familier, fait la joie des habitués et des clients de passage.


On ne connaît pas patron plus enjoué, plus dévoué ! Jusqu'à ce qu'un jour il décide de vendre et de quitter le village. C'est une banque qui remplace bientôt le fameux bistrot, au grand dam des villageois... Pour sûr, un mystère plane sur cette affaire. Une chronique de moeurs qui fleure bon l'enquête policière. Irrésistible !

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Mai 2021
Statut histoire 3 tomes parus

Couverture de la série Les dessous de Saint-Saturnin © Gallimard 2021
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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09/05/2024 | Smart Move
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Les Dessous de Saint-Saturnin est donc une chronique sociale présentant les vies (banales et tellement complexes) des habitants d'un petit village français. Si je n'ai pas (encore) lu les deux premiers tomes, « Le Bistrot d’Emile » et « Tiff’Annie » (un salon de coiffeur tenue par un personnage nommée Annie…), j'ai été happé par le troisième. En effet, avec "Le Garage de Gégé", Bruno Heitz nous propose de suivre le quotidien ordinaire et pourtant truculent des monsieur et madame tout le monde qui habite la petite commune. Le Garage de Gégé débute dans le cabinet du Docteur Blanchart, où le praticien conseille à la vielle madame Germaine de nager dans une rivière pour soigner ses articulations. Comme celle-ci ne sait pas nager, elle va emprunter une chambre à air au garagiste du coin, tout en se faisant aider par Annie, la coiffeuse aperçue dans les tomes précédents. Mais rapidement, l’histoire va prendre un faux air de polar, lorsqu’ Annie découvre que le garagiste a un comportement un peu louche. Elle va, bien malgré elle, mettre ses petits secrets à jour. Comme je l’ai dit, le Garage de Gégé est une chronique sociale humoristique et grinçante, dans laquelle évoluent des personnages truculents qui ont tous et une toutes une répartie bien cinglante. Bruno Heitz emprunte à la fois à des auteurs comme Georges Simenon (Maigret) et Daniel Pennac (Au Bonheur des Ogres). Côté dessin, le style est, en apparence, simple et épuré, tout en noir et blanc, et évoque à la fois les débuts d’Hergé sur Tintin et des séries comme... Tom Tom et Nana.

09/05/2024 (modifier)