La mare

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Après la perte tragique de leur fils, Huub et Sara emménagent dans une vieille maison de famille isolée dans les bois de Veluwe. Ils espèrent mettre le deuil derrière eux et reprendre leur vie en main. Mais est-ce vraiment une bonne décision ?


Auteurs néérlandais

Dans la forêt, au fond de leur jardin, il y a une mystérieuse mare, remplie d'une eau stagnante noire. Le point d'eau est entouré par de vieux hêtres où d'étranges marques sont gravées dans l'écorce. Sara espère retrouver le goût de la création, et peindre de nouvelles toiles dans ce nouvel environnement. Elle abandonne son traitement psycho-médical pour y parvenir. En découvrant de vieux carnets de croquis laissés par le grand-oncle de Huub, elle s'enfonce peu à peu dans les ténèbres...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Février 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La mare © Anspach 2024
Les notes
Note: 2/5
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25/04/2024 | grogro
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Par grogro
Note: 2/5
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C'est ma première ballade en compagnie de Erik Kriek. Le dessin m'a charmé, ainsi que cette couverture qui rappelle un peu le dessin de Charles Burns. Il y avait a priori tout pour me plaire, et avant toutes choses le trait un peu pictural de l'auteur, un brin naïf, allié à une colorisation du plus bel effet, les blancs créant un effet dynamique assez saisissant. Et les premières pages (que l'on pourra déguster en cliquant sur l'image) m'ont vraiment mis dans les meilleures dispositions. Elles sont splendides, et on outrepassera sans doute pas la raison en y décelant un hommage au film Shining, plus précisément à son générique. Ce que confirmera le reste de l'histoire avec cette maison maudite... Très bon départ donc, tout schuss. Et puis rapidement, on trébuche sur des dialogues maladroits. Manifestement, il n'y a pas eu de relecture car les coquilles sont nombreuses : oubli de mots, erreurs orthographiques, expression bancale, lourdeur... auxquels s'ajoutent de probables soucis de traduction. On a vu pire, mais c'est quand même agaçant. Le plus gênant, c'est la teneur même des dialogues que l'on aurait aisément pu alléger du superflu. Un exemple avec cette scène où un policier, interrogeant l'héroïne sur une disparition, lui demande « quand avez-vous vu Emilio pour la dernière fois ». Celle-ci répond alors : « Le mois dernier. Mon mari avait fait un risotto… ». Mais qu’est-ce qu’on en a à braire du risotto franchement ? A la limite, on dirait une parodie d'OSS 117, c'est dire ! Ceci n’est qu'un exemple, mais cet esprit lourdaud gâte la sauce. Les personnages ne sont pas empathiques. Le mari, en particulier, est con comme un balais, au point qu'on a franchement envie de le voir décéder rapidement. Le fameux Emilio, ami du couple de protagonistes, est quant à lui affublé d'une tête über-flippante... Reste le scénario, cousu de fil plus blanc que blanc. D'abord le gamin qui revient d'outre tombe, où le lecteur inattentif ne verra pas du tout venir le coup de l'hallucination, et puis l'histoire de ce trou d'eau noire qui attire mystérieusement ses victimes... Bref ! Je me suis ennuyé au point de finir par trouver le dessin convenu et aussi maladroit que les dialogues. Heureusement, c'est assez vite lu. N'étant pas rancunier, j'ai réservé L'Exilé, du même auteur, aventure qui se déroule au Xe siècle chez les Vikings, histoire de lui laisser une seconde chance. Mais en attendant, La Mare est une lecture tout à fait dispensable, à moins toutefois de rechercher un dessin peu banal.

25/04/2024 (modifier)