Leonard Cohen - Sur un fil
La biographie de l’une des plus grandes voix du XXe siècle.
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Véritable légende dans son pays, le Canadien Leonard Cohen (1934-2016) a marqué la musique du XXe siècle par la beauté de ses compositions. On reconnaît Cohen à son timbre chaud et à la douceur mélancolique de ses chansons, souvent écrites en hommage aux femmes qu’il a aimées : Suzanne, Marianne, d’autres encore… Dans cette biographie, le lecteur traverse par flash-backs la vie d’un artiste remarquable, avec ses coups de génie (le morceau « Hallelujah », dont les reprises ont parfois éclipsé l’original) et ses coups du sort (la perte des droits de « Suzanne », les manœuvres d’agents indélicats…), croisant au passage Janis Joplin, Lou Reed ou Phil Spector...
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| Date de parution | 17 Mars 2021 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Leonard Cohen – Sur un fil est une biographie somme toute assez classique du poète et musicien. Philippe Girard choisit en effet de raconter la vie de Cohen en l’imaginant se remémorer les passages clés de celle-ci alors qu’il est allongé sur le sol la nuit de sa mort (Leonard Cohen sera retrouvé mort à même le sol après une chute et alors qu’il souffre d’une leucémie). Les grandes rencontres, artistiques comme humaines, sont passées en revue. De Federico Garcia Lorca, influence littéraire majeure qui lui inspirera le mythique Take this Waltz, à Janis Joplin en passant par Lou Reed et John Cale, Rebecca de Mornay ou Kyozan Joshu sasaki, chaque rencontre permet de mieux cerner l’homme et de comprendre l’origine de tel ou tel texte. La biographie est agréable à lire même si très conventionnelle. La vie de Cohen ressemble cependant beaucoup à celle de nombreuses stars du monde musical : un talent indéniable, un être torturé, de nombreux excès (alcool, drogue et conquêtes d’un soir), une mauvaise gestion financière (il sera arnaqué à diverses reprises). Le passage le plus caustique concerne la chanson Hallelujia, dont Jeff Buckley réalisera une version mondialement célèbre… à un point tel que Cohen sera connu quelques temps comme celui qui chantait ce tube de Buckley alors qu’il avait lui-même composé et enregistré ce morceau dix ans plus tôt ! Le trait de Philippe Girard est très lisible. Les personnages se reconnaissent relativement bien (si du moins on maitrise cette période et ce milieu musical). Ça manque peut-être un peu de dynamisme, le trait étant finalement à l’image de ce que dégageait la voix de Leonard Cohen : chaleureux, doux et mélancolique. A titre personnel, j’en ai appris quelque peu sur l’artiste mais je suis heureux d’avoir eu de bonnes bases avant de commencer cette lecture car cela m’a permis de plus facilement faire le lien entre certaines rencontres et les chansons qui en ont découlé (mais un petit récapitulatif en fin d’album permet au néophyte de découvrir ceux-ci). Pas mal, quoi. Pas très original dans sa structure. Un parcours de vie assez classique dans le milieu. Mais une bonne évocation de l’artiste comme du milieu dans lequel il se mouvait.
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