Roxane vend ses culottes

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Roxane, jeune fêtarde fauchée, enchaîne les beuveries et les après-midi d'ennui. Pour arrondir ses fins de mois et pimenter son quotidien, elle décide de vendre ses sous-vêtements sur internet.


La BD au féminin

Roxane vend ses culottes retrace ses premiers pas, de la création de son profil coquin aux rendez-vous avec des client·e·s aux pratiques plus ou moins excentriques... On suit également Roxane dans sa vie quotidienne, faite de soirées arrosées avec sa colocataire, d'histoires d'amour avortées et de repas interminables avec une mère envahissante. Mais sa nouvelle activité confronte bientôt Roxane à un monde étrange, bien différent du sien. Dans quel engrenage a-t-elle mis le doigt ? Enchaînant les séquences tour à tour gênantes, hilarantes, glauques ou touchantes, Roxane vend ses culottes donne à réfléchir sur les limites de la prostitution, la notion de consentement ou encore les rapports de domination économique dans un monde où tout se vend et se négocie. Armée de son style expressif et d'un sens du détail certain, Maybelline Skvortzoff revisite avec un humour trash et féroce les codes du soap opera et dresse le portrait d'une jeune femme à la fois paumée et déterminée qui peut rappeler la série Fleabag de Phoebe Waller-Bridge par son humour grinçant et sa liberté de ton.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Septembre 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Roxane vend ses culottes © Tanibis 2022
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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04/07/2023 | Ro
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Par grogro
Note: 2/5
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Avis mitigé pour Roxane et ses prometteuses petites culottes. Mitigé pour plusieurs raisons : - graphiquement tout d'abord : si le trait est plutôt agréable en règle générale, je n'aime pas du tout la manière de l'autrice de représenter les visages qui ont tous, ou presque, un petit côté cauchemardesque. - l'histoire en elle-même manque d'intérêt. Ou alors c'est l'autrice qui manque de recul sur cette période de sa vie. Mais je parle de cette BD comme si elle était autobiographique. Que nenni ! Néanmoins, on sent du vécu derrière tout ça. Ou si pas du tout, alors Maybelline Skvortzoff n'a pas su trop quoi faire de cette affaire. Roxane, notre héroïne, vend ses culottes pour arrondir les fins de mois. Et ce business marche plutôt bien. Les hommes qui la contactent sont parfois près à payer des sommes folles pour un morceau de tissu, voire plus si affinité, quand il ne s'agit pas carrément de plans très très chelous... On sent que tout cela ne l'affecte pas beaucoup, que malgré tout elle est comme tout le monde : elle aime bien "se faire bouffer le cul" une fois de temps en temps. Et là (attention SPOIL !), à la fin, hop ! Elle devient lesbienne, ou alors c'est suggéré. Ha ok ! - C'est trop court, vraiment. Moi, je veux bien que les mecs soient parfois (souvent ?) de sacrés désaxés sexuellement parlant, mais pour que certains d'entre eux achètent des culottes portées, il faut que de l'autre côté, des nanas les portent puis les vendent ! Alors qui qu'est l'plus déglingo des deux ? Tout ça pour dire qu'on a un peu le sentiment que c'est ça la morale de l'histoire : les mecs sont des détraqués, la fille le réalise, elle devient lesbienne ! Alors certes, je ne suis pas garagiste, mais il me semble que c'est un peu réducteur. On pourra toujours trouver que oui, ce n'est qu'une histoire parmi d'autres, qu'un point de vue, une expérience unique, mais si c'est vraiment ça le fond du truc, ça me parait un peu en balsa. Et puis bon, des filles, y en a des qui sont bien craignos aussi de ce point de vue, hein ? En tout cas moi, j'en ai connues. J'en ferai peut-être une BD un jour, d'ailleurs, même si je n'ai jamais vendu mes slibards. :)

08/07/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
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Roxane est une jeune adulte. Elle n'en fout pas une, s'est fait radier de Pôle Emploi parce qu'elle ne cherche même pas de boulot et préfère vivre de soirées, d'alcool, de drogue, de coups d'un soir et de glande avec sa meilleure copine. Du coup, histoire de se faire quand même un peu de pognon, elle décide de vendre ses culottes sur Internet, mettant peu à peu le doigt dans quelque chose qui ressemble quand même beaucoup à de la prostitution. Ou comment son univers minable va rencontrer un univers encore plus glauque. C'est fondamentalement le genre de récit qui me rebute. Roxane est une personne médiocre, pas juste pitoyable mais vraiment méprisable. Autocentrée, elle se laisse porter par ses pulsions égoïstes sans se soucier de l'impact qu'elle peut avoir sur ceux qui l'approchent et qui croient pouvoir l'aimer. Et forcément, elle attire à elle d'autres minables voire de parfaits tordus. Faut-il voir une explication à cela dans le fait que sa mère, pourtant aimante, sombre elle-même dans un pitoyable alcoolisme ? J'imagine qu'au contraire ça aurait dû motiver la fille à ne pas tomber encore plus bas. C'est une lecture qui m'a gavé, à l'image de ses personnages et de son héroïne évidemment que je n'ai pas eu envie de suivre. Je trouve ça sordide, ennuyeux, agaçant. Il n'y a pas la touche de curiosité de savoir s'il va y avoir un message à la fin, une sorte de morale ou de réflexion sur la société ou sur l'âme humaine. Pour ne rien aider, le dessin est rendu aussi moche que ses personnages, à commencer par Roxane dont on peine à voir ce qui peut la rendre attirante pour les personnes qu'elle côtoie. Je n'ai pas trouvé cette BD aussi détestable que son héroïne : le récit est plutôt bien fait et on se demande quand même un peu où il va aller. Mais je ne l'ai pas aimée.

04/07/2023 (modifier)