Oneira

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Les aventures sanglantes d'une chasseuse de cauchemars, de son page et de sa fille.


BD en réalité augmentée Dark Fantasy

Sortis des tréfonds de nos esprits, les cauchemars ont pris vie. Animés par leur seul désir d'éliminer leurs hôtes, ces monstres, aux multiples formes, sont devenus un fléau à éradiquer. Devant cette menace grandissante, la caste des Épeires s'est vu ériger en bras armé de l'Église afin de se dresser contre les créatures des songes. Arane Heos, la tristement célèbre « Croque-mitaine », est l'une de ces Épeires. Tout en affrontant les cauchemars, elle devra faire face au tumulte grandissant au sein de l'Église et de sa caste, lequel menace désormais le secret qui entoure son enfant.

Scénario
Cab
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Juin 2022
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Oneira © Kana 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

30/06/2022 | Mac Arthur
Modifier


Par Im.Skal
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Oneira a été un coup de cœur dès sa prise en main. Si on se penche sur la forme, la couverture est magnifique et les dessins de Federica di Meo sont époustouflants. Son coup de crayon est maitrisé, beau et soigné. Les dessins sont tantôt dark tantôt soft. À chaque fois, ils sont à l’image de l’histoire qu’ils racontent. Les scènes de combats sont très dynamiques et les décors sont d’une immense qualité. On sent le perfectionnisme derrière chaque case. Si on se penche sur le fond, c’est un régal niveau scénario. CAB que l’on connaissait surtout sur du shonen change de registre pour nous proposer une histoire plus mature (pour rappel Oneira est un seinen). Son héroïne, Arane Heos fait penser aux claymores sans en être une pâle copie. Impitoyable face à l’ennemi, tendre et amicale envers ses proches, la suivre dans ses aventures contre les cauchemars (mais pas que) est palpitant et il me tarde de connaître la suite !! Autre gros point fort de ce premier tome : la playlist proposée pour accompagner la lecture. Les auteurs ont pensé à tout et n’ont rien laissé au hasard. On sent leur investissement dans ce projet. C’est en tout cas réussi car TOUT plaît dans ce manga. S’il continue sur cette lancée, il sera digne des plus grands titres de Dark Fantasy et c’est tout ce qu’on lui souhaite. Enfin, je ne peux que le recommander. J'ai commandé à mon libraire les 2 prochains, ils me tardent d'être à jour avant la sortie du 4e sensé clôturer ce premier arc !

11/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Oneira est un récit de dark fantasy qui revisite les histoires de possession. Dans l’univers présenté, les personnes sont possédées par des monstres-cauchemars. L’époque est indéterminée mais on l’apparentera sans hésitation au moyen-âge malgré quelques éléments plus fantastiques (le véhicule de l’héroïne, par exemple, se déplace grâce à un mystérieux cristal). Les combats à l’arme blanche sont la règle même si des armes à feu existent. Les scènes de combat sont nombreuses et (comme trop souvent dans le manga) pas toujours des plus aisées à lire. Les personnages, eux, sont très stéréotypés : l’héroïne froide et implacable mais qui cache une douleur intime, le page costaud et toujours là au besoin, la fille de l'héroïne rebelle et courageuse, les méchants avec de bonnes têtes de méchants. Le chemin est balisé et on sait de suite qui fait quoi. Les auteurs développent toute une mythologie autour de leurs monstres-cauchemars, les attachant à diverses familles, chacune ayant sa spécificité et nécessitant donc une approche différente pour la combattre. Les explications données à ce sujet ne sont pas toujours des plus claires et il m'est difficile de comprendre le cheminement de la pensée des personnages pour déterminer à quelle famille appartient quel cauchemar et de quel manière il est relié à son hôte. Après trois tomes, j'avoue déjà commencer à me lasser de cet univers. Les scènes de combat dans lesquelles les personnages annoncent leurs attaques à la manière d'un Goldorak sont très monotones et toujours aussi peu lisibles. L'intrigue n'avance pas spécialement. Les personnages demeurent dans leurs profils stéréotypés. Malgré la passion manifeste des auteurs (il y a vraiment beaucoup de travail derrière la création de cet univers), je pense abandonner là. Je jetterai un coup à la fin du prochain tome, histoire de voir si ça avance enfin. Si j'ai le sentiment que non, j'arrêterai là.

30/06/2022 (MAJ le 28/02/2023) (modifier)