Reste-t-il du miel pour le thé ?

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Polar hollywoodien.


La BD au féminin Los Angeles Pilote Séries avec un unique avis [USA] - Côte Ouest

Laurence Harlé aime bien le polar. Elle en parla à Patrick Lesueur qui se demandait qui lui écrirait une belle histoire américaine où il pourrait caser ses chères voitures et ses incomparables ambiances de nuit. De cette rencontre - respirez un grand coup, le moment est émouvant - naquit "Reste-t-il du miel pour le thé ?". Lors de son passage en feuilleton dans Pilote, ce roman, où coulent whisky, violence, tendresse et nostalgies variées, suscita - comme on dit - des mouvements divers. Du "c'est formidable !" de Claude-Jean Philippe au "que c'est laid !" que me balança un autre personnage connu. C'est que Patrick Lesueur a du caractère, un style et que, forcément, dans ce cas, on ne peut pas plaire à tout le monde. En ce qui me concerne, terminant cette mini-présentation et alors que je devrais naturellement citer Scott Fitzgerald dont l'ombre rôde dans le Hollywood de Laurence et Patrick, c'est cette phrase de Raymond Chandler qui s'impose à moi: "Quand je n'ai pas le moral, ça m'arrive souvent, je sais que j'ai quelque chose que je pourrai lire tard dans la nuit, sans éprouver cette horrible sensation de vide quand on n'a personne à écouter ou à qui parler..." Je crois que ce livre peut se lire tard dans la nuit. Guy Vidal (extrait de la quatrième de couverture)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1981
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Reste-t-il du miel pour le thé ? © Dargaud 1981
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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27/06/2022 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire. Je crois même n’y être jamais totalement entré. La faute d’abord au dessin de Patrick Lesueur. Je ne dirais pas qu’il est mauvais, mais ce n’est pas vraiment mon truc. Je l’ai trouvé un peu statique, et les têtes de ses personnages ma paraissaient parfois bizarres ». Mais l’histoire elle-même ne m’a pas captivé d’entrée. Dans les premières scènes, il y a une véritable cacophonie, plusieurs dialogues s’entremêlent, et je crois que je suis resté sur cette impression, peinant à comprendre ce qui se passait. Et, lorsque cela s’est éclairci, eh bien j’ai trouvé l’intrigue un peu quelconque, avec un rythme lent et une histoire pas si fouillée que ça. C'est un polar qui se déroule dans la Californie des milieux littéraires et cinématographique des années 1950, avec un petit chantage autour d’un film coquin. Du déjà-vu donc. Et surtout, sur ce canevas de départ, Ellroy a fait des choses bien meilleures ! Bref, je suis resté sur ma faim. Note réelle 2,5/5.

27/06/2022 (modifier)