Les Maléfices d'Orient
Cette série est la première de Tarquin. Publiée en 1990, elle fut un échec commercial à tel point que le deuxième tome n'est jamais paru.
Péchés de jeunesse
Paris, 1682. Monsieur de la Giclée, descendant d'une noble famille aspire à un désir secret : il est amoureux du Roi. Cependant, il doit se contenter de rêver, sa Majesté n'étant pas porté sur la chose. La solution lui est peut-être donné par son valet qui lui parle d'un mage habitant dans un pays lointain qui permet de : "transformer les damoiseaux en damoiselles." Conscient des dangers de ce voyage en terres étrangères, le soupirant décide néanmoins de tenter l'aventure étant donné qu'il s'agit là de sa meilleure chance de parvenir à ses fins. Lassée du couvent dans lequel elle est censée entre enfermée, sa sœur Louise décide de l'accompagner dans ce périple. Quand au valet, étant donné qu'il est amoureux de la belle, il est lui aussi du voyage. A bord du bateau qui doit le conduire en Perse, le trio fait la connaissance du Prince Muhamad, fils du souverain de Perse. A la suite d'une habile manœuvre, le Prince fait emprisonner Mr de la Giclée car il a en tête un obscur dessein. En effet, en tant qu'héritier du trône de Perse, il est condamné à avoir les yeux percés pour ne pas pouvoir revendiquer le trône. Cependant, il compte faire passer son prisonnier pour lui-même afin d'éviter ce triste sort, il compte sur le fait que son père ne s'apercevra de rien. Mais le sort en a décidé autrement, le bateau est attaqué par Sélim le Pirate qui est au service du Sultan Mehmed IV . . .
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | Septembre 1990 |
| Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
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Une curiosité que je possède dans ma bdthèque. Le dessin de Tarquin porte en germe ce qu'il fera par la suite. La mise en couleur que je n'aime pas du tout, explique à mon avis, le blocage qu'on ressent en ouvrant l'album. L'histoire qui est effectivement à jamais, inachevée n'est plus trop importante, mais compte tenu de ce qui m'arrive de lire parfois ici ou là, elle n'était pas si mauvaise que ça.
Voici donc les débuts prometteurs de Tarquin avec un style graphique qui diffère quelque peu de Lanfeust. Cependant, on peut déjà entrevoir certaines similitudes, notamment au niveau des traits des visages. Une différence notable par rapport à Lanfeust vient du fait que cet album est réalisé en couleurs directes. La trame de l’histoire est un peu bizarroïde et je dois dire que j’ai eu du mal pour la classer. Vous l’aurez compris, cette bd vaut le détour plus pour découvrir les débuts de Tarquin que l’histoire en tant que telle. En effet, la qualité médiocre du scénario (un peu tiré par les cheveux) est, à mon avis, responsable de l’échec commercial ; les dessins étant plus qu’honorables. Soulignons que depuis lors, Mourad a troqué sa place de scénariste avec celui de « Patron des Editions Soleil » juste avant qu'un certain "petit" Arleston ne pointe le bout de son nez . . . mais ça, c’est une autre histoire :)
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