La Mer verticale (Il mare verticale)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Une belle histoire de résilience intime délicatement mise en scène par un dessin hyper sensible et une palette de couleurs tout en nuances et en fragilité. Le noir, magnifique et inquiétant, illustre les états dans lesquels est plongé le personnage et les contes qu'elle raconte à ses élèves.


Auteurs italiens Italie La BD au féminin Maladies et épidémies Troubles psychiques

India est sujette à des crises de panique. L'air lui manque soudain au point de la faire suffoquer. Pourtant, elle a tout pour être heureuse : un compagnon, qui l'aime – Pier – et un métier qu'elle adore – institutrice. Mais quand une de ces attaques la surprend en pleine classe, les parents mettent la pression sur la direction pour qu'elle soit licenciée. Quant à Pier, il est perdu. Peu à peu, elle prend conscience que chercher à vaincre son « ennemi » est vain. Et qu'il vaut mieux tenter de l'apprivoiser. En parallèle à la thérapie qu'elle entame dès le premier chapitre, elle a recours à l'écriture et fait appel à son imagination.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Février 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Mer verticale © Dargaud 2022
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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03/03/2022 | Mac Arthur
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Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Une BD bien bavarde et très posée, faisant état d'une jeune femme sujette aux crises de panique incontrôlable qui cherche à aller mieux. Et comme le dit Mac Arthur, c'est un peu tout, mais ce n'est pas mal fait. En gros, il est difficile de tirer quelque chose d'autre de cette BD qui se concentre vraiment juste sur son sujet et suit tout du long India, sa vie et ses relations, tout ce qui se joue autour d'elle. D'ailleurs elle est sacrément mal entourée par une belle bande de cons, mais ça sert le récit même si j'ai trouvé l'acharnement un peu trop présent. C'est une BD lente, très bavarde dans certains passages et qui a une tendance à faire dans le poétique ou l'onirique, notamment l'histoire qu'elle raconte aux enfants. Le tout est entrecoupé de la vie de tous les jours et notamment les difficultés que son trouble soulève dans son entourage. La fin est assez peu claire sur l'avenir de tout ça mais reste optimiste, ce qui est une bonne façon de conclure puisqu'il serait hypocrite de faire dans le happy end avec un tel trouble. Une BD lente, un peu trop bavarde à mon goût mais qui a une patte graphique sympa avec son style dynamique. Je ne pense pas la relire un jour mais ce fut une lecture non déplaisante. Moyen, en somme, mais pas mauvais.

02/09/2025 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Malgré la sensibilité du sujet, malgré la fragilité du dessin, je n'ai pas été happé par ce récit d'une douleur intime. Trop lent ? Trop doux ? Pas assez marquant, en tous les cas car au final le mal douloureux qui ronge India m'a laissé bien trop indifférent pour que je puisse parler d'un album poignant. Or, avec ce type de sujet, soit les auteurs parviennent à faire en sorte que le lecteur partage la douleur de leur héroïne... soit ils n'atteignent pas l'objectif. Pourtant je ne veux pas parler d'un album raté. Certaines lectrices et certains lecteurs seront très certainement plus sensibles à ce récit tant pour son fond que pour sa forme. Mais pour ma part, je n'ai pas été subjugué par le dessin, je n'ai pas ressenti d'empathie pour le personnage et j'ai trouvé la thérapie un peu trop cliché (même si c'est très certainement la meilleure solution à mettre en place face à des crises de panique). Enfin, je trouve que le résumé de l'éditeur en dit beaucoup trop sur ce livre, qui n'offre par conséquent pas grand chose de plus dans ses développements. En clair, si vous avez lu le résumé, vous avez lu le bouquin.

03/03/2022 (modifier)